Le sang des vivants de Olivier Blochet

Le sang des vivants de Olivier Blochet. Paru 16 mars 2018 aux  Editions La Comoé. 14€90 ; (182 pages).
4e de couv :
La vie est une succession de hasards : une rencontre fortuite dans la rue, un échange de regards, la paresse de chercher la femme idéale, la maladie ou encore le fatalisme.
Depuis longtemps, Valérian Lorieux traîne une résolution d’homme abattu. Son seul bonheur réel, la naissance de Céline, à cédé sa place à un trou noir provoqué par la mort brutale de la jeune fille.
L’enquête, l’instruction baclée par un jeune magistrat pédant et incompétent, puis le sourire du prévenu reconnu non coupable lors du procès ont eu raison de sa volonté.
Aussi seul que des millions d’hommes dans son cas, il subit sa vie médiocre sans une once de révolte, comme si cette existence morne était inaltérable, comme le rythme des saisons.
Puis un jour, la fatalité aura raison de sa lacheté…
……………………
L’auteur : Olivier Blochet, 57 ans, juriste de formation, ancien directeur général d’une société financière, se consacre désormais à l’écriture et au jazz. Il est chroniqueur, éditeur conférencier et président de l’association culturelle « LES AMIS D’HOPJA », destinée à la défense et à la promotion de la culture Tsigane.
Il est l’auteur de :
– « Les Tsiganes de France ou l’histoire des éternels étrangers », novembre 2014
– « Contes, Légendes & Chroniques Tsiganes », Editions La Comoé 2015
– « 15 millions au soleil », Editions La Comoé 2016, un roman d’aventure sur fond de paradis fiscaux.
……………………
Extrait : 
“Le matin au réveil, il va dans la cuisine. Il verse du café soluble dans un mug ébréché dans lequel il fait couler de l’eau chaude du robinet pour y tremper une biscotte avant de partir travailler les épaules voûtées.
Après une heure de métro, il arrive place St-Sulpice et il pénètre dans le hall somptueux des Éditions Frémont. Il regagne le petit bureau exigu dans lequel il est employé aux écritures comptables, un travail répétitif et peu enrichissant dans lequel Claude Jaffret, le chef comptable le confine depuis des années.
Là, il acomplit sa tâche sans surprise et sans angoisse tant son travail est redondant. Ses deux collègues également chargés d’écritures distinctes ne lui adressent qu’un bonjour discret à son arrivée. Jamais depuis vingt ans qu’il travaille pour la maison Frémont, Valérian n’a parlé de son enfance. Jamais non plus, il ne parle de sa vie privée. Comme son poste subalterne ne l’oblige à aucun repas d’affaires, il ne fréquente personne au bureau.”
……………………

Le “ressenti” de Jean-Paul

La lecture c’est mon “truc” depuis plus de quarante ans. Une journée où je ne lis pas ne sera pas une journée complète…

J’en ai besoin, c’est mon évasion, c’est comme l’air que je respire, plusieurs centaines par ans les bonnes années !!!

Parmi les romans que je lis, la plupart sont des romans que je choisi, mais il arrive que parfois je tombe sur des romans inconnus, dont on m’a parlé, ou que j’achète par hasard, parce que la couverture me plait.

”Le sang des vivants” est arrivé dans ma boîte aux lettres il y a quelques jours. C’est mon amie Anne Carcy qui me l’a envoyé.

Je l’ai commencé hier soir. Drôle de livre…

Le début du roman commence par un bref orage et tout de suite j’ai senti qu’il y avait quelque chose de différent dans l’écriture. Le chemin le plus court entre deux points c’est la ligne droite. Olivier Blochet l’a parfaitement compris ! De l’avertissement liminaire au point final c’est une vraie ligne droite. Il ne perd pas de temps, va à l’essentiel sans oublier l’essence même d’un roman… Captiver le lecteur.

Captivé je l’ai été ! Je ne me suis pas couché avoir de l’avoir fini et j’ai tout de suite envoyé un message vers 4h00 du matin à Olivier pour le remercier de son écriture.

Alors non, ce ne sera sûrement pas le meilleur roman de l’année et oui j’ai trouvé certaines coquilles par ci-par là, quelques erreurs de calibration et de calage, mais le fond du roman est tellement vrai, profond et vivant que la forme est passée en arrière plan…

J’ai vécu avec Valérian, je l’ai plaint, puis admiré. Ce personnage tout ébréché qui se relève car il n’a pas d’autres alternatives.

A la fois roman policier, thriller et livre noir il se dégage de cette histoire une “essence, un esprit” que je n’ai trouvé que dans peu de roman à ce jour…

4 réflexions sur “Le sang des vivants de Olivier Blochet

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.