Papote d’auteur : Lou Vernet sous le feu des question de Ge notre Porte Flingue

Aujourd’hui je vous propose de faire mieux connaissance avec une auteur que j’ai eu la chance d’inviter à la bibliothèque pour partager un apéro polar mais aussi pour venir partager son univers avec les lecteurs du Kawa littéraire.

J’ai nommé Lou Vernet.

Et oui j’aime bien papoter avec Lou


GVL : Bonjour Lou, prête à te soumettre à la question ?

Même pas peur… vas-y envoie… j’ai plein de  jokers !

 GVL : Lou, si mes lecteurs ne te connaissent pas encore, il faut qu’ils sachent que j’ai eu deux gros coups de cœur en lisant tes 2 polars.

 Bah voilà, là, j’ai peur… c’est malin ! Dis moi un truc vache je préfère J

GVL : Alors, justement, avant de commencer à parler de ton polar, quelques petites questions rituelles.

Lou, peux-tu te présenter ? Je veux tout savoir,  ta scolarité, ton parcours pro, ton âge, oui, je le demande même aux dames ! Surtout quand elles aiment le noir !

Oui mais moi j’aime le noir et le blanc, alors 25/25… tu as ton compte ainsi…  Quant à mon parcours, etc… il y a belle lurette que tout le monde en sait autant  moi… Tout est sur mon site louvernet.com… tout ce que je voudrais dire en tout cas… le reste, joker, je t’avais prévenu ! Qui ça intéresse de savoir que j’ai vendu du poisson sur le marché ou que j’ai fais des sondages en magasin pour la marque Chantelle !!!

GVL : Dis-moi : Quelle place avait la lecture dans ton milieu familial ?

Absolument aucune. C’est venu très tard. Après la musique et les chanteurs français. J’ai grandi avec les grands paroliers : Brel, Ferrat, Barbara, etc…

 GVL : Et le livre et la lecture pour toi, c’est quoi ?

Essentiel. Addicte compulsive.

 GVL : Tes derniers romans sont des polars, mais avant cela, tu as écrit beaucoup d’autres choses.  Alors pourquoi avoir choisi le polar cette fois-ci pour t’exprimer ?

Par jeu et défi pour le premier. Ca manquait à mon palmarès… lol. Par passion pour le second. Et maintenant c’est une évidence que ce genre vient s’ajouter aux autres.

 GVL : Dans tes polars il est question de manipulation voire de conditionnement, est-ce comme cela que tu conçois la nature humaine ?

Pire encore… démonstration dans le prochain… Je réserve le meilleur de l’homme à ma vie, pas à mon écriture J rire !

 GVL : En parlant de rapports humains, peux-tu me présenter tes personnages ?

Olala… rien moins que des humains… suffit d’ouvrir les yeux… je n’invente pas grand-chose… Ils portent tous en eux la dualité qui nous constitue. Tellement facile de passer de la lumière à l’ombre et tellement plus compliqué l’inverse. J’en ai plus de 20 au compteur, tous livres confondus, alors te les présenter, c’est niet. Joker !

GVL : Pas mal essayé Lou, mais peux mieux faire !

Si tu ne veux pas me parler de tous tes personnages, parle-moi de l’inclus et la virgule !

 Ah mon duo ! L’un est flic, l’autre ex-flic, devenu détective privé. Deux compères et amis, qui ont la nostalgie de leur complicité au 36 et qui s’offrent parfois une belle diversion à transgresser les codes. Un binôme qui jouent sur la complémentarité. Bastien dit la Virgule et Pierre dit La Carpe sous entendu l’Inclus. Pour découvrir leur singularité et ce que leurs surnoms cachent de mystère, rien de mieux que suivre leurs 2 enquêtes. Ce sont deux flics mais surtout deux hommes. Fêlures et bizarreries incluses.

 GVL : Comment fais-tu pour donner vie à ceux-ci ? Te sers-tu de personnes de ton entourage pour les définir ?

Rarement. Mes amis sont des bisousnours, des gentils. Ceux que je mets en scène font partie de mon obscur inconscient. J’avoue ! La pire psychopathe c’est moi J

 

 GVL : Dis moi comment te viennent les histoires, tes histoires ?

Le quotidien, la vie, les infos. Les drames. Souvent une première phrase. Ou une image. Une expérience. Une impression. Une idée floue. Quelque chose surgit que j’ai besoin  d’écrire. Et dès que ça prend sens, c’est parti, je sais que l’histoire est en route.

 GVL : Maintenant, Lou, veux-tu bien répondre aux questions que tes lecteurs se posent ?

Essayons… si c’est drôle.

GVL : As-tu peur de finir un livre que tu es en train d’écrire ?

Non. Ca serait plutôt l’inverse. Peur de ne pas arriver à le finir. De ne pas trouver la chute. Terminer un livre, c’est dejà penser au prochain. Moi ça m’excite.

GVL : Devant une situation extrême quel livre que tu as écrit choisirais tu ? En sachant que tu devrais faire disparaitre les autres.

« G comme Gratitude » sans aucune hésitation. C’est mon livre le plus positif, et dans une situation extrême, c’est le stimulant idéal.

  GVL : Arrives-tu à te faire peur toute seule quand tu écris un polar ?

Jamais. Je m’étonne. Je me surprends. Je suis triste ou angoissé ou heureuse. Mais peur, jamais. Je n’ai pas du explorer encore assez profondément mes névroses assassines. Rire.

GVL : Est-ce que tes fantasmes psychopathes t’effraient ou te font jubiler quand tu écris ?

Ça m’amuse souvent car je sais que c’est faux. Et parfois ça me serre le cœur car la vie dépassera toujours mon imagination. Au fond je crois que c’est une sorte de catharsis. Un garde fou.

GVL : Comment te sens-tu après une journée d’écriture ?

Entière.

  GVL : Pourrais-tu reprendre un polar très connu et le réécrire à la Lou Vernet ?

Non. Ca ne me viendrai même pas à l’idée. C’est quoi cette question ?

GVL : Si tu devais écrire un livre à deux, avec qui aimerais-tu écrire ? (J’ai bien une petite idée)

Ahahaha… trop facile… tu penses à Sandrine Collette évidemment. Mais pas que… Marcus Malte. Sylvie Germain. J’ai plein de chouchou dans mon cœur littéraire J

GVL : Si tu étais un personnage de polar que tu n’as pas écris, tu serais flic ou voyou ?

Voyou. Mais du coté des gentils. Style Robin des Bois. Mdr.

 Sinon il nous faut conclure ! Alors merci Lou pour tes réponses incisives. Moi qui te connais un peu, je te reconnais bien là !

J’espère que mes lecteurs à leur tout percevront quel auteur à fleur de peau se cache sous ce personnage fanfaron.

Ahahah sûrement un peu de l’Inclus et La Virgule… ou qui sait, combien des 15 autres qui se cachent dans « Un trop grand silence« .

Bisousssss et merciiiiiiiiiiii Ge pour ce bel entretien mais aussi cette belle chrono !!! Suis pas sure que Sandrine ou Elena apprécieront mais moi OUI 🙂

Ma chrono d’un Un trop grand silence

Et celle de La toile aux Alouettes

3 réflexions sur “Papote d’auteur : Lou Vernet sous le feu des question de Ge notre Porte Flingue

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.