A la rencontre d’un auteur : Fabrice Pichon.

A la rencontre d’un auteur : Fabrice Pichon.

plusdeprobleme-fabrice-pichonA l’occasion de la sortie de son 5 e roman  plusdeprobleme.com chez les éditions Lajouanie,étonnantes histoires croisées d’un cadre endetté qui décide de devenir tueur à gages et d’une femme commissaire qui poursuit un monstrueux pourvoyeur de chair fraîche., je vais vous racontez ma rencontre avec Fabrice Pichon.

C’est en lisant son deuxième roman Le complexe du prisme que j’ai découvert Fabrice Pichon.

Bizarre vous dites-vous. Pourquoi pas le premier.

Et bien le premier je suis passé complètement à côté.

Et oui Fabrice Pichon est publié chez un petit éditeur régional: les éditions du citron bleu.

Pas facile de le repérer dans toute la masse éditoriale autour des polars.

Donc je vous disais c’est avec la lecture de son deuxième roman que j’ai découvert Fabrice Pichon. Mais. C’est aussi un peu à cause ou grâce à Laura Sadowski que je suis aller vers lui. Je sais qu’il est lui aussi un fan.

J’ai passé un  bon moment de lecture avec ce titre

J’ai beaucoup aimé ses personnages, surtout la jeune commissaire Marianne Bracq, une femme bien dans son époque, qui élève seule ses 2 enfants. Fabrice Pichon c’est  particulièrement attaché à la psychologie de ses héros. Et il nous les rend attachants.

J’ai cependant regretté que l’intrigue soit placée au second plan. La grande lectrice que je suis devenu est sans doute trop exigeante. Un lecteur moyen ne s’en serait peut-être pas aperçu. En revanche si l’intrigue m’a paru légère, la fin elle est surprenante et ne manque pas de nous faire réagir  sans l’ombre d’undoute.

Le complexe du prisme Fabrice Pichon

Editions du citron bleu 263 pages ; 16 €

Présentation de l’éditeur : Besançon. Commissariat central de la Gare d’Eau.Arrivant de Bergerac, la commissaire Marianne Bracq n’a pas le temps de se familiariser avec sa nouvelle équipe : le corps éviscéré d’une clocharde est découvert le jour même. Un tueur rôde dans la ville. Une image, une seule, a déclenché un flot de haine….

 

 

 

 

 

 

 

 Extrait :
« Après avoir enfilé les gants et les surchausses que lui tendait le planton au sommet des marches, elle dévala l’escalier et se mêla aux hommes en blanc. Les projecteurs sur pieds étaient en cours d’installation en arc de cercle autour de la scène, alors qu’un paravent de plastique opaque masquait les lieux. Ils s’allumèrent au moment où l’équipe franchissait le cordon de sécurité. La puissante lumière blanche éclaira deux corps inertes.  
– Mon Dieu ! lâcha Gonsalvès en se signant instinctivement.
– Quelle horreur ! jugea Magnin.
Assis adossé à la muraille du quai, un homme les mains jointes en coupe, tenait un coeur ensanglanté. Son regard vitreux semblait s’étendre au-delà, pour se perdre sur l’autre rivage… »

C’est ainsi que je me suis décidée en avril 2013 à aller à la rencontre de cet auteur. Et c’est lors du week end noir de Neuilly Plaissance que je l’ai abordé.

Ce samedi matin été propice pour passer un long moment en tête à tête avec les auteurs présent.
J’ai comme à mon habitude fait le tour de la salle pour prendre l’ambiance, repérer l’emplacement des auteurs que je voulais voir. et enfin je me suis dirigée d’un pas décidé vers Fabrice Pichon qui m’a très vite démasqué malgré mon avatar sur facebook. Oui à l’époque

Nous avons passé plus d’un heure à discuter de son polar et des polars en général.

Fabrice est quelqu’un de très chaleureux, il prend vos remarques comme une critique positive. Et je suis certaine qu’il va en tenir compte. C’est un homme charmant et un auteur enthousiasme. Il aime écrire et cette joie se retrouve lorsqu’on le lit. D’ailleurs il avoue volontiers que pour lui, écrire est devenu une addiction.

En toute fin de journée c’est tout naturellement que je lui est proposé de boire un verre. J’en ai profité pour lui faire parler de ses projets. Et des projets Fabrice Pichon en a à revendre. Son 3iémé opus est déjà bien en place, un autre polar est déjà bien dessiné…..Et d’autre encore. Cela fourmille dans la tête de cet auteur sympathique pour ne pas dire adorable et très abordable.

Merci monsieur Pichon pour cette belle rencontre et ces beaux échanges.

fabrice-pichonBibliographie de l’auteur.

Fabrice Pichon est né le 31 décembre 1966 à Besançon.

Après des études de Droit qu’il abandonne au profit des paillettes de son emploi de « G. O. » dans un Club de vacances à Cannes, Fabrice Pichon se range des nuits de folie en intégrant une société d’assurances.Ses lectures sont variées avec une longue traversée du désert littéraire, uniquement consacrée aux comics pendant son adolescence. La plume le chatouille dès le collège, encouragé par une prof de français qui préférait Georges Pierquin à Émile Zola.En 2000, il est lauréat d’un concours organisé par le journal Le Bien Public et les quotidiens de Bourgogne avec un premier thriller diffusé sous forme de feuilleton pendant six mois.Par la suite les idées s’entassent dans un coin de son esprit et la vie poursuit son cours.Chacun porte en lui ses propres déchirures, et quitter sa ville et ses racines à l’âge de douze ans fut certainement une de celles qui marqua Fabrice Pichon le plus profondément.C’est peut-être ce qui l’amena à faire ses premiers pas dans l’univers du polar avec Vengeance sans visage, car ce qui n’a pas été aurait pu être.Le passé est un personnage à part entière de ses écrits, et la dualité des êtres qu’il affectionne doit être une réminiscence des comics ingurgités à haute dose.Aujourd’hui Fabrice Pichon partage son temps entre Dijon et la Franche-Comté, où il a retrouvé ses racines.

Pour en savoir plus :

Son site :  http://fabricepichon.e-monsite.com/

 Son éditeur actuel :Les Editions Lajouanie

Ces  autres polars :

couverture-vengeance

Un homme crucifié contre la porte de la Citadelle
de Besançon, bientôt suivi d’un second sur le fronton
de la Porte Noire. La commissaire de police Nicole Desvignes
est confrontée à l’enquête la plus compliquée
et la plus périlleuse de toute sa carrière.
Suspens, angoisse et rebondissements qui la mènent
de Besançon à Pouilley les Vignes, de Dijon à Cavalaire sur Mer.
Fabrice Pichon signe ici un premier roman policier
tout à fait époustouflant…« La voiture de police descendit la rue des Fusillés de la Résistance
pour s’engouffrer dans la rue de la Convention. Le groupe s’arrêta
au niveau de la Cathédrale Saint-Jean, en amont de la Porte Noire,
là où le cordon de police avait été placé.
L’équipe de Desvignes passa sous l’antique monument.
Vestige de l’époque romaine, cet arc de triomphe contemporain
de Marc-Aurèle, avait su traverser les siècles et après avoir connu
bien des aménagements au fil du temps, redevenir le lieu de passage
ouvrant la route vers la Citadelle.
Récemment restaurée, la porte n’avait en effet
plus de noir que le nom, ayant retrouvé sa blondeur originelle. »

 memorialUn psychiatre liquidé, un flic qu’on tente d’assassiner, une documentaliste qui passe de vie à trépas… L’activité de la division du SRPJ de Besançon est aussi tumultueuse que les eaux du Doubs en pleine crue. Lorsqu’un procureur obstiné leur met des bâtons dans les roues et qu’il faut travailler de concert avec la gendarmerie parce qu’une des victimes a eu l’excellente idée de se faire liquider en banlieue dijonnaise, rien ne va plus au commissariat de la Gare d’Eau. Tirer le fil pour démêler la pelote, prouver les liens entre ces affaires alors que personne n’y croit, remuer un passé obscur et fouiller dans la vie privée de ses hommes, alors que la sienne est chancelante : la commissaire Bracq n’est pas à la fête. Une enquête où plus que jamais le passé est une clé et les apparences trompeuses.

« Fabrice Pichon nous ligote dès la première page et ne nous libère qu’à la toute fin, après nous avoir révélé le dernier rebondissement de son intrigue. Diable d’auteur ! Ce polar est un plaisant mélange d’humour lucide et de compréhension, voire de tendresse pour les travers de ses personnages. » Valérie Caffier – Librairie Le Divan – Paris 15ème

sang-du-passe

1476, à la veille de la bataille de Nancy, qui lui coûtera la vie, le dernier des Ducs de Bourgogne, Charles le Téméraire confie au chevalier D’Andelot d’Ouche, la mission d’escorter trois coffres d’or sur la route menant à Dijon. Le précieux chargement doit être remis à un mercenaire chargé de joindre 5000 hommes aux troupes ducales.

Aujourd’hui Marc Mercurio, avocat d’affaire et inventeur de trésors, poursuit une quête commencée par ses ancêtres pour retrouver le trésor perdu depuis plus de cinq siècles, aidé par son associé et une jeune journaliste.
Suspens garanti.

« … Un trésor enfoui, une malédiction ancestrale, des haines recuites, des personnages consistants, un coup de théâtre et la Ville écorchée à la manière d’une planche anatomique, dévoilant sous ses atours contemporains quelques traces du passé. L’apothicaire Fabrice Pichon nous a concocté là une potion gouleyante à consommer sans modération. »

Gérard Pénalver – Maison de la Presse – Le Lavandou

 

« … Sur fond de malédiction ancestrale, une chasse au trésors des temps modernes passionnante qui n’aura de cesse que de nous surprendre. »

Pépita – Librairie Lacoste – Mont-de-Marsan

plusdeprobleme-fabrice-pichon

 C’est la curieuse histoire d’un cadre criblé de dettes, harcelé par ses créanciers, humilié par le juge du surendettement, méprisé par sa famille mais chéri par sa maîtresse, qui se décide à se lancer dans l’élimination de ses semblables…C’est aussi la drôle d’enquête d’un commissaire qui, traquant un immonde pourvoyeur de chair fraîche, croise la route d’un insaisissable tueur à gages… C’est donc, mais pas que, l’histoire de Sylvie, Marc, Marie et… Walter.

plusdeprobleme.com est un roman haletant, diablement bien construit et bigrement original. Les héros ? Le narrateur (un sacré schizo, grand amateur de whisky), le commissaire (une jeune femme, branchée demoiselle) et une ribambelle de seconds couteaux qui mènent l’enquête à un train d’enfer…

 

 

13 réflexions sur “A la rencontre d’un auteur : Fabrice Pichon.

  1. A reblogué ceci sur Collectif polar : chronique de nuitet a ajouté:

    C’est avec tristesse que cette nuit j’ai appris le grand départ de sieur Fabrice Pichon.
    Aussi des tas de souvenirs, de très bons souvenirs me sont revenus en tête et notamment notre première rencontre.
    Elle faisait suite à de nombreuses autres virtuelles et les conversations qui vont avec?
    Aussi aujourd’hui, ce matin je partage avec vous, cette première rencontre.
    Repose en paix oh toi Fabrice chancre des auteurs de polars.
    Et que tes sourires et tes rires restent en nos coeurs

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