Le livre : Krummavisur : la dernière enquête de Kornelius Jakobsson de Ian Manook. Paru le 3 avril 2024 chez Flammarion. 22€50. (437 p.) ; 20 x 13 cm
4ème de couverture :
« Un chalutier en fuite intercepté en pleine tempête par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord, le corps de la petite Anika, que toute l’Islande recherche. Trois cadavres incrustés dans la glace, libérés par l’effondrement d’un iceberg au cœur de la lagune de Jökulsarlon. Une base nucléaire américaine secrète que le réchauffement climatique fait émerger de la banquise groenlandaise. C’est à Kornelius Jakobsson qu’il revient de mener à bien ces enquêtes, malgré les manœuvres de politiciens corrompus de tout bord. Difficile, pourtant, de manipuler cet homme aussi magnétique et incandescent que son pays et qui s’échine à saborder sa vie professionnelle autant que personnelle. « Pire meilleur flic » d’Islande, Kornelius est un colosse qui torture son corps dans les salles de force et son âme dans une chorale de femmes ; mais c’est en solitaire obstiné qu’il fredonne la sinistre complainte du corbeau affamé, le Krummavísur… ».
L’auteur : Traduit en dix langues Ian Manook est notamment l’auteur de la trilogie Yeruldelgger, pour laquelle il a reçu le Grand Prix des lectrices de ELLE, le pris SNCF du polar et le prix Quais du Polar.
Extrait :
« Odaoahraun est saisissant de jour. Certains matins, il peut être d’une beauté irréelle et divine. Mais passé le crépuscule, il devient un vide lugubre et menaçant. Hostile. Fourbe. Un océan de laves sombres et figées, piégé de chausse-trapes. L’insignifiante agitation de quelques lumières, tout au fond de la nuit, donne l’échelle de sa sidérale immensité. Komsi s’y accroche comme un marin pêcheur en perdition trompeuses de la nuit désertique, il leur faut encore vingt bonnes minutes pour rejoindre les trois véhicules. Un van blanc équipé d’une échelle pour monter sur le toit, un véhicule sérigraphié de la police d’Akureyri et un hélicoptère de l’ICE-SAR.»
Chronique d’une flingueuse : L’avis de Sylvie K la Polardeuse
Krummavisur, Ian Manook
Merci à Babélio pour cette masse Critique ainsi que les Editions Flammarion.
Krummavísur c’est le dernier de la trilogie islandaise de Ian Manook et le retour de Korneluis Jakobsson dit le Troll.
En pleine tempête et à bord d’un chalutier groenlandais, la jeune inspectrice téméraire Botty, dans une scène digne d’un film d’action, arrête les deux assassins d’une jeune fille portée disparue Anika 15ans.
En Islande, le froid assassin rend deux corps conservés dans la glace du Vatnajökull puis ensuite un autre. Les corps n’ont apparemment rien à voir entre eux mais quand sur l’un deux est découvert une blessure mortelle, Kornelius, en presque retraite, ne peut s’empêcher d’y fourrer son nez. Les américains s’en mêlent, font disparaître les corps et l’inspecteur Ari Eiiksson pas encore aguerri aura Kornélius comme consultant pour l’aider dans cette enquête. Dans cette contrée froide, le réchauffement climatique sévit, une base nucléaire américaine à l’abandon et oubliée fait jour. Forcément, les évènements ont un lien et Kornélius devra en trouver le fil conducteur, une quête de la vérité qui va le plonger dans les arcanes d’un scénario dangereux et impliquant les services secrets.
Manook ne cherche pas une efficacité immédiate, l’enquête dans ce contexte géopolitique où interviennent corruption mensonges, manipulation et pouvoir sera difficile. Comme toujours la patte de l’auteur est reconnaissable avec la particularité de certains personnages comme l’inspecteur Ari et ses sept cent trente-quatre proverbes, Botty la super Boottyful, Ida celle qui fait battre le cœur de Kornélius et Kornélius personnage complexe à lui tout seul. Comme son écriture très visuelle avec l’image des glaciers aux couleurs étonnantes, le lac, la mer, les volcans, la vague géante qui déferle et devient mortelle. Et l’envers de la carte postale avec la découverte d’une base nucléaire et ce que cela comporte pour la nature, la glace qui se détache des glaciers, les vagues meurtrières qui en découlent, l’homme contre la nature est peut- être ce qui me fait le plus froid dans le dos.
J’aime à penser que c’est ce que l’auteur a voulu dans ce polar, attirer notre attention sur ce qui se passe dans ce pays d’Europe du Nord mais qui pourrait se passer ailleurs.
Et j’allais oublier l’immersion culinaire et des noms imprononçables qui nous immergent comme des icebergs dans cette contrée !
Un polar pour des lecteurs pour veulent partir au bout du monde et qui sont exigeants.
Déjà, faut être super concentré pour prononcer le titre… 😅 mais ça promet !
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Oui tu as raison, je me souviens, j’arrivais pas non plus à prononcer Yeruldelgger , ahaha 😁🤣
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Parfois, je suis contente que les chroniques soient à l’écrit, parce qu’à l’oral, entre les noms imprononçables et l’accent belge 🤣
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ahaha, même à l’écrit moi j’ai du mal ! 😁😂🤣.
Et moi je l’aime bien votre agent belge ! 🤩
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Ouf, alors (une fois… 🤣 ps : c’est un mythe, cette histoire de « une fois » 😅)
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Un myth pour les Wallons, oui ! hihi 😁😂🤣
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Je n’oserais prendre la parole pour les bruxellois 🤣
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Je veux partir, mais au soleil !! mdr
Il est déjà dans ma PAL 😉
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Alors, tu vas devoir l’en sortir ! Na !!! 😉😁
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En juillet ! 😉
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Juillet ça me va ! 😊
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Je sens déjà que le mois va être chargé à bloc 🙂
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Mon frère est fan de cet auteur. Allez hop, sur sa whislist. Merci à Sylvie K pour le partage de la chronique 🙏 😘
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