Le chat qui mangeait la laine, Lilian Jackson Braun

Le livre : Le chat qui mangeait la laine de Lilian Jackson Braun ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marie-Louise Navarro. Paru en 1992 et réédité le 21 octobre 2010 chez 10-18 Polar, n° 2279. (221 p.) ; 18 x 11 cm

4e de couv :

Quand on est reporter culinaire, il faut s’attendre à tout, comme être nommé responsable du supplément Décoration du Daily Fluxion ! Introduit dans le milieu raffiné des décorateurs d’intérieur, Jim Qwilleran déniche la maison idéale pour la une de son magazine : celle d’un excentrique collectionneur de jades. Mais le lendemain de la parution, les pierres ont disparu et la femme du propriétaire est décédée. Pour ne rien arranger, le deuxième numéro fait scandale. Suspectant un complot, Jim ne tarde pas à découvrir que même les plus jolis vernis s’écaillent… et que la nouvelle et curieuse lubie de son siamois Koko va le mener tout droit à la solution du crime.

 

L’auteure : Né(e) à : Chicopee, Massachusetts , le 20/06/1913
Mort(e) à : Landrum, Caroline du Sud , le 04/06/2011
Lilian Jackson Braun est une journaliste et écrivaine américaine.
Durant ses études à Detroit, elle publie des « Spoems » – poèmes sportifs consacrés au base-ball – dans un quotidien local puis dans plusieurs magazines nationaux.
Après avoir envisagé d’enseigner, elle fait finalement carrière dans la publicité et la communication. Dans le même temps, elle vend ses premières nouvelles félines à divers magazines, dont le prestigieux Ellery Queen’s Mysteries Magazine.
En 1966, Lilian Jackson Braun écrit la première intrigue de la série policière qui met en scène Jim Qwilleran et ses chats détectives. Malgré l’engouement du public, elle interrompt la série jusqu’en 1986 où, à l’âge de soixante-dix ans, elle publie « Le chat qui voyait rouge » (« The Cat Who Saw Red »), qui rencontre alors un succès retentissant jamais démenti depuis.
Le tome 27, « Le chat qui jetait des peaux de banane » (« The Cat Who Went Bananas »), a reçu en 2005 le prix de la Fondation 30 millions d’amis (Goncourt des animaux).
Lilian Jackson Braun a également publié un recueil de quatorze nouvelles, dont cinq avaient été initialement publiées dans l’Ellery Queen’s Magazine, entre juin 1962 et mars 1968, « Le Chat qui racontait des histoires » (« The Cat Who Had 14 Tales », 1988).
Il existe également « Légendes du comté de Moose » (« Short and Tall Tales: Moose County Legends Collected by James Mackintosh Qwilleran », 2003), un recueil de contes et histoires du comté de Moose et « La vie secrète du chat qui… » (« The Private Life of the Cat Who… », 2003), journal intime de Jim Qwilleran.
 Extrait :
« Qwilleran aurait dormi jusqu’à midi, ce dimanche-là, si Koko n’en avait décidé autrement. Grimpant sur le lit avec légèreté, il effleura de ses moustaches le nez et le menton de l’homme endormi. Qwilleran souleva une paupière languissante et grogna en se rendormant:
– Va-t-en.
De nouveau, les moustaches le frôlèrent, cette fois, en des points plus sensibles, les joues et le front. Il sursauta et se redressa dans son lit. Koko bondit à terre et sortit de la pièce, satisfait. »

Le post-it de Ge

 🐱🧶 Le chat qui mangeais la laine, Lilian Jackson Braun

Aujourd’hui je vous parle du second opus de la série Jim Qwilleran.🧶🐱

Jim Qwilleram et un monsieur entre deux âges qui tient la critique gastronomique d’un journal de Chicago. Célibataire et corpulent, il élève un couple de chat siamois Koko et Yom Yom qui croit-il, l’aide dans ses enquêtes.
Car des enquêtes, il en pleut autour du cher homme il ne peut emménager où que ce soit sans que les meurtriers se déchaînent autour.

Mais heureusement les Siamois sont là. Une oreille dressée, un frémissement de moustache, une attitude inhabituelle de la jante féline finissent toujours par le mettre sur la piste de l’assassin.

 Dans ce second opus, Qwilleran a été affecté au poste de rédacteur en chef d’un nouveau magazine de décoration. Le premier numéro est un succès. Malheureusement, la maison qu’il avait choisie pour illustrer ce dernier est cambriolée, puis le décorateur David Lyne est assassiné. Jim décide alors de prendre l’affaire en main, aidé de son siamois Koko, dont la curieuse manie de manger de la laine l’interpelle.

Voici un roman charmant au ton un peu vieillot et un poil suranné qui donne tout son charme à ce récit que l’on lit avec amusement.
À noter aussi l’humour en demi-teinte qui nous enchante et donne un petit côté ludique aux enquêtes de notre critique gastronomique et de ses deux matous.

Du cosy crime avant l’heure ! 😉😆

Alors n’hésitez pas à découvrir cette série avant quelle ne disparaisse définitivement car malheureusement n’est plus commercialisé par l’éditeur sauf quelques titres en numérique.

Lu dans le cadre de 6 défis littéraires

 

Mars au féminin. 📚 Challenge 📚

– Challenge Thriller et polar 2023- 2024 chez Sharon 

– Challenges Les Dames en Noir 2024 chez Zofia

  le tour du monde en 80 jours chez Bidib (USA)

– Challenge Juillet Sororité chez Stelphique et année Sororité chez Collectif Polar

— Challenge « American Year » (2023/2024) – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires

 

28 réflexions sur “Le chat qui mangeait la laine, Lilian Jackson Braun

  1. Ah j’adore cette série, je la trouve hyper réconfortante et agréable à lire 🙂 ça peut paraître bizarre, vu qu’il y a constamment des meurtres , mais une série qui parle de chats, de bouffe et de livres, franchement que demander de plus 😆

    Mon seul regret, c’est qu’il n’en manque plus que 2 à ma collection et après je n’en aurais plus à découvrir…

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