Passé simple d’Olivier Descosse

Le livre : Passé simple d’Olivier Descosse . Paru le 22 février 2017 aux éditions Pygmalion dans la collection Roman. 19.90 €  ;  (274 p.) ; 21 x 14 cm

 4ème de couverture :

« L’amour est un cristal qui se brise en silence. »Serge Gainsbourg

Passé simple

« Je lis.
Mon cerveau n’imprime rien.
Je te quitte.
C’est tout ce que je comprends. »

Après la culpabilité, le vide abyssal de la séparation. Comment se reconstruire ? Comment tourner la page quand s’entremêlent douleur, colère et espoir de la voir revenir ?

Pour envisager un avenir, Vincent devra creuser son passé. La vérité s’y cache, enfouie sous les décombres de ses dénis.

 

L’auteur : Olivier Descosse est un écrivain français né d’un père anesthésiste et d’une mère psychanalyste, en 1962 à Marseille
Il a exercé pendant douze ans la profession d’avocat (à New York, à Chicago, à Lyon et à Papeete en Polynésie Française), avant de se lancer dans l’écriture.
Le pacte rouge, son quatrième roman, a obtenu le Prix du polar en 2005 ainsi que le prix du festival de Cognac.
Il publie aussi Miroir de sang en 2004, L’Ordre noir en 2007, La Liste interdite en 2008 et Les Enfants du néant en 2009.
En 2014, il publie la saga David Creem Tome 1: La Confrérie de l’Invisible sous le pseudonyme de Richard Taleman.
Il fait parti de la ligue de l’imaginaire
 
Extraits :
« Les secondes s’étirent, s’enroulent, suspendent l’éternité à un câble d’acier. Puis, peu à peu, mon esprit se rassemble. Un stroboscope où défilent des images fracturées. Il paraît qu’à notre dernier souffle, la vie se met en perspective. À chaque seconde qui s’envole, j’ai l’impression de mourir.
Je me fige dans cet instant par pur masochisme. De cette façon, je suis avec elle. Je la capture. De cette façon, je souffre.
Et souffrir, c’est avoir encore l’illusion d’exister. »
« J’ai encore l’air d’un jeune homme. Pas vraiment beau, mais beaucoup de charme. Les inconscientes qui ont fait l’erreur de m’écouter plus de cinq minutes sont toutes d’accord là-dessus. Lorsque je m’anime, l’ensemble inspire une sorte de tendresse.
Je le sais, j’en ai joué. »

« Ce sentiment déstabilise les femmes. Elles veulent me protéger, me réparer.
Summum du paradoxe.
C’est en principe à moi de le faire.
Jamais je n’aurais pensé devenir psychanalyste. Ma fainéantise additionnée à une sorte d’atavisme, puisque ma mère l’était aussi, m’y a conduit naturellement. »

 

 

La chronique jubilatoire de Dany

Passé simple d’Olivier Descosse

 

Cet auteur qui utilise également le pseudonyme de Richard Taleman , a écrit sept thrillers sous le nom de Descosse puis deux romans d’un univers différent : « l’autre » et « passé simple ».
Tout comme dans « l’autre » l’auteur aborde des sujets beaucoup plus intimes qu’auparavant, notamment sur le sens de la vie et la parentalité.
Vincent va nous narrer sa vie de façon originale, sur deux temporalités qui correspondent chacune à une rupture sentimentale. La typographie aide à la compréhension. Dans « une première vie » il s’est marié avec Virginie, a eu une fille Léa et a divorcé. Il vit près de Papeete et elles à Paris. Dans sa « deuxième vie » qui commence peu avant sa rupture, il fait la connaissance de Marianne et une romance le maintien aux antipodes de sa fille. Il est psychanalyste mais ça ne l’empêchera pas d’amorcer dangereusement une plongée en eau trouble, alcoolisée, au moment de sa deuxième rupture.
Pas de flics, pas d’hémoglobine mais du suspense et de l’émotion, servis pas un style pudique et bougrement efficace. Dommage qu’Olivier Descosse se fasse aussi rare parce que j’ai beaucoup aimé, tout simplement.

Lu en version numérique. epub 14.99 € (200 pages en version numérique) 

 

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