Et Dieu se leva du pied gauche  de Oren Miller

Le livre : Et Dieu se leva du pied gauche  de Oren Miller. Paru le 9 novembre 2018 aux éditions L’Homme sans nom. 19€90 ; (350 p.) ; 14 x 22 cm.

4ème de couverture :

Après avoir avoué à sa femme qu’il avait toujours détesté le thé, Ambroise Perrin se défenestre sous les yeux médusés des personnes présentes.

Dans un palace vénitien, Louise Duval se réveille d’une soirée de gala et découvre que sept de ses collègues sont morts au même moment dans leur lit de causes inexpliquées. Rien ne lie ces deux affaires. Si ce n’est leur mystère. C’est assez pour intéresser Évariste Fauconnier, enquêteur émérite spécialisé dans les affaires que personne ne peut résoudre.

Entre crimes en série, esprits diaboliques et complots politiques, le fin limier va devoir dénouer les fils d’une gigantesque toile qui risque bien d’avaler son âme autant que sa raison.

Car l’araignée a souvent le dessus sur le papillon.

L’auteur :  Juriste de formation, Oren Miller (un pseudonyme) s’est très tôt échappée dans des mondes imaginaires qu’elle décide de mettre par écrit en 2009 avec ses premiers romans. Son terrain de jeu favori reste l’adaptation des grands thèmes de fiction et l’exploration des émotions humaines à l’aide d’une plume colorée et bien taillée en pointe.  D’une créativité insatiable, elle s’exprime avec autant d’aisance en science-fiction qu’en romance, et affirme surtout un talent inné pour le polar à travers les enquêtes d’Evariste Fauconnier et Isabeau le Du. En parallèle de ses activités littéraires, elle enseigne certaines matières juridiques dans une prestigieuse école à Lyon
Extrait :
« – La plupart des assassins de grande envergure veulent communiquer avec le premier qui entend leur voix. C’est dans leur nature que d’interagir avec le monde. Ils meurent d’envie de lui donner une leçon. Ils sont comme des enfants qui tirent sur la jupe de leur mère pour attirer leur attention.
 – Sept morts, je crois qu’on peut dire qu’il l’a mise en pièces, la jupe de sa mère.»

 

Les P’tits papiers de So

Et Dieu se leva du pied gauche

« Sympathique cette lecture ! Pas trop mon registre habituel, mais une belle découverte ! »

Et Dieu se leva du pied gauche est le troisième tome des aventures des enquêteurs Evariste et Isabeau. Je n’ai pas lu les romans précédents, cela ne gêne en rien la lecture.

L’histoire démarre à Venise dans les années 50. 7 morts retrouvés au petit matin dans un hôtel. L’auteure aborde dans ce roman un sujet lourd : celui des camps de concentration et des expériences médicales pratiquées pendant la guerre. Elle explore dans ce contexte d’après-guerre ce qu’il y a de plus noir chez l’homme. Voilà de quoi intriguer. 7 morts donc, pour trouver l’assassin, nous pouvons compter sur le duo Evariste et Isabeau, et quel duo !

Des dialogues, drôles, caustiques, des personnages hauts en couleurs et en caractère ! Oren Miller écrit ici un roman policier qui se dévore, une écriture fluide, efficace, des chapitres qui s’enchaînent sans temps morts, ponctués d’excellents dialogues qui augmentent d’avantage le plaisir. Le scénario quant à lui (difficile de vous en dire plus sans spoiler) est rondement mené, sans faille (ou presque), nous menant de découvertes en découvertes avec son lot de surprises ! Moi qui ne suis pas fan de longs dialogues dans mes lectures, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce duo d’enquêteurs.

Une belle découverte que ce roman, et une auteure à suivre !

 Merci aux éditions L’homme sans nom pour ce service presse.

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