Pour le meilleur et pour le pire de M.C. Beaton. 

Hello mais polardeux

Allez c’est le 14 février tout de même

La saint Valentin !

Aussi sur collectif Polar on va à notre façon fêter cette fête des amoureux.

Alors pourquoi pas un peu de romance ?

Non mais vous y pensez pas, juste une journée spéciale Saint Valentin

 

Allez c’est parti !


Le livre : Pour le meilleur et pour le pire de M.C. Beaton. Traduit de l’anglais par Françoise du Sorbier. Paru le 31 mai 2017 chez Albin Michel dans la collection Agatha Raisin. 14€. (283 p.) ; 19 x 13 cm

4e de couv : 

Incroyable mais vrai : James Lacey, le célibataire le plus convoité des Cotswolds, a cédé au charme de sa voisine, la pétillante quinqua Agatha Raisin ! Hélas, le conte de fées est de courte durée : au moment où les tourtereaux s’apprêtent à dire « oui », Jimmy, (‘ex-mari d’Agatha, surgit en pleine cérémonie… Furieux de découvrir que sa future femme est déjà unie à un autre, James abandonne Agatha, désespérée, au pied de l’autel.

Le lendemain, Jimmy est retrouvé mort au fond d’un fossé. Suspect n°1, le couple Agatha-James se reforme le temps d’une enquête pour laver leur réputation et faire la lumière sur cette affaire.

Avec plus de 200 000 exemplaires vendus, Agatha Raisin, l’héritière très spirituelle de Miss Marple version rock, a imposé sa personnalité loufoque et irrésistible. Vous reprendrez bien un peu de Worcestershire sauce dans votre thé ?

« C’est comme si la célèbre détective d’Agatha Christie avait rajeuni, adopté des moeurs de cougar, un humour caustique, et mangé de la vache folle. On est en Angleterre… C’est un régal. »
Le Point

L’auteur : M.C. Beaton est un des nombreux pseudonyme de Marion Chesney Gibbons, née Marion McChesney. Née en 1936 à Glasgow, elle écrit depuis 1979. Après avoir été libraire puis critique de théâtre, journaliste et éditrice, a finalement pris la plume pour devenir auteur à succès figurant parmi les plus lus de Grande Bretagne. Elle a notamment écrit deux séries de romans policiers best-seller, la saga des Hamish Macbeth et la série des Agatha Raisin. Après son mariage avec le grand-reporter Harry Scott Gibbons et la naissance de leur fils Charles, ils déménagent aux États-Unis pour la carrière de Harry. C’est là que Marion commence à écrire, se consacrant d’abord aux romances historiques, avant de s’intéresser à la littérature policière suite à un voyage dans le Sutherland qui lui inspirera le cadre des aventures de son héros Hamish Macbeth.
La famille reviendra ensuite s’installer à nouveau en Grande-Bretagne, déménageant dans le Sutherland, passant par Londres, avant de finalement s’établir dans les Cotswolds, où Marion créera le personnage d’Agatha Raisin. Ses romans de type romances sont quant à eux publiés sous les pseudonymes d’Ann Fairfax, Jennie Tremaine, Helen Crampton, Charlotte Ward et Sarah Chester. Elle publie ses romances historiques sous le nom de Marion Chesney.. M.C. Beaton nous a quitté , le 30 décembre 2019 dernier à Glasgow , la ville qui l’a vu naître.

 

Citation : 
« L’amour allait et venait parfois par accès, comme la grippe, mais elle était pour l’instant libre de toute infection et espérait le rester de façon permanente. »

 

Le post-it de Ge

Pour le meilleur et pour le pire de M.C. Beaton.

Un jour, une lectrice me lance un défi, lire le 5e tome de la série Agatha Raisin et Rose Marie de me dire : « bien sur Miss Marple et Mme Christie sont indétrônables!!
Je me doute bien que cela n’est pas trop ta tasse de thé mais cela aurait été moins drôle si je te demandais de lire un auteur que tu aimes😜😜 »

Alors, voilà, je me lance dans la lecture de ce 5e opus des aventures de la fantasque Agatha Raisin

Agatha Raisin et James Lacey ont prévu de se marier mais le jour du mariage, Jimmy, l’ancien mari d’Agatha, qu’elle croyait mort, fait son apparition à l’église. Furieux, James s’enfuit. Le lendemain, Jimmy est retrouvé assassiné. Agatha et James sont les principaux suspects.

Mais tu penses à tout toi Rose Marie sauf peut-être à la férue de polar que je suis depuis des années maintenant et qui du coup trouve peu d’intérêt à ce genre d’intrigue. C’est très léger tout de même, tu ne trouve pas ? Et puis elle m’a agacé cette quinquagénaire quelques peu obsédée, sans gène, trop sur d’elle ( ou pas assez, je ne suis pas sure) et cougar (Bon ça ca ne me dérange pas, c’est plutôt sympa d’ailleurs). Je ne me suis pas reconnu dans cette femme qui pourtant est ma contemporaine. Finalement je me demande si finalement Miss Marple n’était pas dans son genre plus moderne et si la reine Agatha n’avait pas plus la critique sociale chevillée au corps que notre nouvelle auteure à succès !

Du coup ma chronique n’est pas positive, comme tu as pu le voir. En même temps pas si grave à la vue du succès de cette collection et de ces nombreux fans.

Bon cette nouvelle lecture d’Agatha Raisin, et oui j’ai lu aussi les 4 premières pour me faire une idée et savoir de quoi il retourne dans cette série que me réclame de nombreux lecteurs, m’a fait que confirmé mon avis. Un point positif peut-être, avec ce 5e volet, l’auteur est plus soft et Agatha n’est plus obligé d’en faire des caisses pour essayer de se faire remarquer. Elle a enlevé ses gros sabot et ça allège notablement notre lecture. ça m’a même fait du bien cette légèreté surtout que je l’ai placée entre deux polars bien noirs et bien plombant !

Du coup, cette lecture imposée si elle a été sans réelle surprise n’a finalement pas été si désagréable que ça.😜

 

Extrait : 
Le mariage d’Agatha Raisin et de James Lacey devait avoir lieu dans une semaine. Les habitants de Carsely, village des Cotswolds, étaient déçus qu’Agatha ne se marie pas à l’église du village, mais à la mairie de Mircester, et Mrs Bloxby, la femme du pasteur, était perplexe et meurtrie.
Agatha était seule à savoir qu’elle n’avait aucune preuve de la mort de son premier mari. Seule à savoir aussi qu’elle s’apprêtait peut-être à devenir bigame. Mais elle était follement amoureuse de son séduisant voisin, le beau James Lacey, et terrifiée à l’idée de le perdre si elle remettait le mariage à plus tard pour trouver la preuve désirée. Elle n’avait pas vu son ivrogne de mari, Jimmy Raisin, depuis des années. Il avait bien dû finir par mourir.
Elle avait choisi la mairie de Mircester parce que le préposé au bureau de l’état civil y était vieux, sourd et totalement dépourvu de curiosité. Les seules démarches exigées étaient des déclarations à faire et des formulaires à remplir, mais on ne lui demandait de fournir aucune preuve à l’appui, hormis son passeport, qui était toujours à son nom de jeune fille, Agatha Styles. La réception du mariage devait avoir lieu dans la salle des fêtes et presque tout le village y avait été invité.
Mais à l’insu d’Agatha, des forces hostiles conspiraient déjà contre elle. Dans un moment de rancœur vindicative, son ex-ami, le jeune Roy Silver, estimant qu’elle lui avait coupé l’herbe sous le pied lors d’une occasion en or de se mettre en avant, avait engagé un détective privé pour tenter de retrouver le mari de son ex-patronne. Roy avait jadis travaillé pour l’agence de relations publiques d’Agatha et était passé dans la société qui en avait racheté les parts quand elle avait pris une retraite anticipée. Roy aimait sans doute autant Agatha qu’il lui était possible d’aimer quelqu’un, mais quand elle avait résolu sa dernière affaire criminelle, il espérait en retirer une certaine publicité – après tout, il y avait été associé. Or elle l’avait ignoré ; les gens comme Roy éprouvent toujours le besoin de se venger.
Loin de se douter de ce qui se tramait, Agatha avait mis sa maison sur le marché et s’apprêtait à emménager, après le mariage, dans celle de James, juste à côté. De temps à autre, de petites pointes d’angoisse mettaient un bémol à son bonheur. Si James lui faisait l’amour, s’ils se trouvaient très souvent ensemble, elle avait l’impression de ne pas vraiment le connaître. C’était un colonel à la retraite, qui s’était installé dans un village des Cotswolds pour y écrire sur l’histoire militaire ; un homme distant, farouchement attaché à son pré carré. Ils parlaient des affaires criminelles qu’ils avaient résolues ensemble, de la politique, des gens du village, mais jamais de leurs sentiments l’un pour l’autre. Et James était un amant silencieux.

22 réflexions sur “Pour le meilleur et pour le pire de M.C. Beaton. 

  1. je n’ai pas encore attaqué!
    j’ai vu un épisode d’une série adaptée, et j’ai trouvé la comédienne tellement horripilante que j’ai renoncé (à la TV)
    Ceci dit, peut-être que ce serait pareil pour une adaptation des « détectives du Yorkshire…

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