Les voix meurtries de Cécile Pellault

Le livre : Les voix meurtries de Cécile Pellault. Paru le 06 juin 2019 aux Editions du Loir. 16€90. (236 pages) ; 21,4 x 13,4 cm

4e de couv :

Quand LiNa, star de la pop américaine, qui a perdu sa voix, rencontre Nicolas, un Français expatrié en Floride et papa d’un petit Jay, cela aurait pu être le happy end de leur histoire. Pourtant, ce sera seulement le début d’une course contre la montre avec les ennuis : la réapparition de la femme de Nicolas, Cassandra et de son amant violent, les ambitions insatiables du producteur de LiNa qui ne souffrent aucune réponse négative de la star. La disparition de Jay, la violence du milieu de LiNa ne feront que les faire sombrer un peu plus. Auront-ils la force de tout surmonter, de puiser la force dans leur relation ou les blessures, la prison, l’alcool, l’enlèvement du petit garçon seront-ils fatales à l’image d’une plage de Floride à laquelle ils tentent de s’accrocher?

Dans cette histoire haletante, nous suivons le destin contrarié d’une voix qui ne veut plus chanter, d’un père qui a peur de ne pas en être un, d’un enfant confronté à la cruauté et à l’inconstance du monde des adultes, et, celui de tout leur entourage qui va leur tendre la main comme leur enfoncer la tête dans un océan de douleur.

 

L’auteur : Cécile Pellaul est née à Tours Métropole. Elle a grandi à proximité de la Ville d’Amboise, à Saint-Martin-le-Beau, où vit toujours sa famille. Bien qu’ayant quitté le Val de Loire  pour s’installer en Région parisienne avec son mari et ses deux fils, elle est attachée sa Touraine natale et notamment à Amboise qui a vu naître sa maman dans la boulangerie « au bout des ponts ».
Grande voyageuse, elle a séjourné tour à tour en Angleterre, aux États-Unis et profite de ses vacances avec sa famille pour élargir ses horizons: Écosse, Espagne, Pays scandinaves et bien d’autres lieux …
Elle nourrit une passion pour l’Asie (Japon, Corée) qui la conduit à dévorer tous les livres et films coréens à sa portée 
Cécile est venue à l’écriture par le biais de la poésie et des nouvelles. Ses thèmes de prédilection sont le voyage, l’exil, les liens familiaux subis ou choisis.
Elle signe d’abord des comédies avec « Serial Belle-Fille » et « On ne choisit pas sa famille » qui exploraient le ressort satyrique des relations familiales. En 2016, elle s’essaie avec talent au roman noir avec « Le brouillard d’une vie » qui a obtenu le prix du rendez-vous littéraire du Salon de Moret-sur-Loing.
Les voix meurtries, son quatrième roman et deuxième thriller nous plonge de nouveau dans la thématique de l’exil, des liens familiaux subis avec le destin d’une des voix, celle de Nicolas, Amboisien expatrié en Floride.
Cécile travaille actuellement à la refonte de sa comédie « Serial belle-fille » qui sortira en version longue et étoffée à l’automne.
Extrait : 
Cassandra serrait le volant . Elle tentait de voir la route malgré les larmes et les sanglots qui menaçaient de bousculer ce qui lui restait de concentration . Elle avait frappé Mike . Elle avait frappé Mike son seul et unique amour. Elle se retenait de ne pas faire demi-tour pour aller implorer son pardon . Le gosse n’y survivrait pas.

 

Le post-it de Ge

Les voix meurtries de Cécile Pellault

Une nouvelle fois Cécile Pellault est repartie sur les routes américaines. Et une nouvelle fois la famille est au centre de son écriture.

Mais les Etats-Unis et la famille lui vont si bien à notre auteure.

Dans ce nouveau thriller  nous suivons le destin contrarié d’une jeune chanteuse en plein doute.  Celui d’un père qui perd tout ce qu’il a de plus cher du jour au lendemain. Nous allons rencontrer un enfant perdu dans des conflits qui le dépassent. Confronté au monde des adultes ,  trop souvent bancal et instable pour un petit garçon qui a besoin de repère pour ce construire .

Il y a là LiNa, la star, une jeune femme que les doutes assaillent. Cette idole des jeunes qui ne se retrouve plus dans ce statut et dans ce rôle que l’on veut lire faire jouer. LiNa qui souhaite redevenir simplement Lili. Et qui se noie dans des plaisirs éphémères.

Il y a là Nicolas, une français expatrié au states, lui le jeune homme sans famille parti aux USA pour s’en construire une. Lui qui y troupe un père de substitution puisqu’il n’a pas connu le sien. Lui qui épouse la fille de cette homme qu’il croit aimer à la seule volonté de fonder une Famille. Nicolas qui  se lance à corps perdu dans cet amour fini avant d’avoir pu exister.

Et puis il y a Jay, ce petit bonhomme né de cette relation improbable. Jay le petit garçon de Nicolas. La famille de Nicolas,sa raison de vivre,  son tout, son monde. Jay que sa mère à abandonner en quittant son père. Jay pourtant qui a besoin d’une maman même si il aime lui aussi par dessus tout son papa.

Et puis, ils y a les autres. Nous allons découvrir l’entourage de nos héros. Un entourage souvent prompt à leur enfoncer la tête sous l’eau, à profiter de leur emprise. Entre Cassandra, la femme volage de Nicolas parti avec son amant de toujours, un mec violent et égocentrique qu’elle a dans la peau, entre la mère intransigeante de LiNa et son producteur ne pensant qu’à s’en mettre plein les poches. La vie de nos trois héros va être bien mal menée

Et puis, il y a les quelques personnes, les rares personnes qui vont leur tendre la main et les aider à trouver une porte de sorti à l’enfer qui va les frapper de plein fouet, eux qui n’aspirent qu’au bonheur.

Car nous sommes bien ici dans un drame romantique, un thriller psychologique.

Et la plume sensible de Cécile sied à merveille à ce genre de roman psychologique. Notre auteure est douée pour démêler les écheveaux complexes de l’âme humaine. Elle excelle dans la mise en place de ces imbroglios, dans cette confusion des attachements, dans ces désordres sentimentaux. Elle n’a pas son pareil pour titiller là où ça fait mal.

Et parfois la Famille ça fait mal !

Alors qu’attendez-vous pour découvrir ce 4e roman de Cécile Pellault ?

Pas que je vous le conseille tout de même !

21 réflexions sur “Les voix meurtries de Cécile Pellault

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.