Ces dames du noir 6 spéciale Saint Maur en poche : En tête à tête avec Marie Hudelot Verdel

« Ces dames du noir » sont aujourd’hui un peu spéciales.

En effet j’ai eu la chance de dialoguer avec

Marie Hudelot Verdel.

Elle est la coordinatrice générale du Festival International du livre en format poche de Saint Maur.

C’est Marie, la grande ordonnatrice de ce salon atypique. Et je vais tenter de lui faire dévoiler ses secrets de fabrication.

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Geneviève : Bonjour Marie. Pourrais-tu te présenter brièvement ? Ou pas !

 Marie  : Je suis la fille en robe bariolée (pour qu’on la repère facilement), qui court partout pendant les deux jours de St-Maur en poche… Et que Jean appelle d’un bout à l’autre du salon en criant : « Mariiiiie ! »

 GVL : Je me fais curieuse mais… D’où viens-tu ?

MHV  : Je viens du monde de l’audiovisuel. J’ai rencontré Jean-Edgar Casel et Gérard Collard, les libraires de la Griffe Noire, quand ils ont mis en place leur site internet vidéo.

GVL : Tu peux développer ?

MHV : En fait, avant. Je connaissais Gérard car avec mon ami Fred, nous avons produit 2 pilotes d’émissions de TV avec lui (jamais diffusés en dehors de youtube). Au départ je le connaissais amicalement juste pour ça. Ensuite, on lui a parlé d’améliorer le site internet de la Griffe Noire à l’automne 2008. Ils ont accepté et m’ont embauchée comme prestataire indépendante pour m’en occuper et le lancer. Quelques mois plus tard ils m’ont parlé du salon et on a mené les deux de front. Maintenant, je ne m’occupe plus que du salon. Fred réalise toutes les vidéos de Griffe Noire.  Nous avons rêvé de produire une émission avec Gérard, mais le monde de la TV… bref !

+77867431En fait…Un jour de février, ils sont arrivés ( Jean et Gérard) d’une réunion avec le maire, très enthousiastes, me disant qu’ils allaient organiser un salon du livre de poche au mois de juin. Comme ça. Comme si c’était facile et évident à mettre en place en quatre mois (J’ai pensé qu’ils étaient inconscients ou qu’ils me faisaient une blague). Ils m’ont proposés de « leur filer un coup de main… » J’ai dit « oui » par curiosité. L’aventure a démarré sans que nous ayons la moindre idée de ce qui allait suivre !

GVL :Peux tu me dire quelle place avait la lecture dans ton milieu familial.

MHV : Mon grand père m’offrait de très beaux livres qui m’émerveillaient quand j’étais petite. Je les ai toujours. C’est surtout ma grande sœur qui lisait beaucoup et m’a fait découvrir son univers littéraire de SF et de Fantasy à l’adolescence. Elle m’a mis le pied à l’étrier (Avec les dames du lac de Marion Zimmer Bradley) et ensuite j’ai découvert le mien. Surtout les essais, les biographies, les livres sur le cinéma et les romans classiques et romantiques anglais.

GVL : Les dames du lac, j’ai adoré, hihi

MHV : Gérard m’a redonné le goût des romans contemporains. Son enthousiasme est communicatif, comme vous savez. Je n’ai pas été épargnée.

GVL : Rassures toi moi non plus, d’autant que je fréquente la Griffe Noire depuis 20 ans
Marie,peux-tu me raconter comment appréhendait-on le livre chez toi ?

MHV : Comme une obligation scolaire…  j’en ai eu longtemps la phobie, préférant les images. Ma mère avait surtout des livres sur l’art que j’aimais regarder pour y découvrir des œuvres picturales. Oui-oui, le mystère de l’île verte et l’étalon noir m’ont quand même procuré des émois littéraires forts qui sont restés. Je me suis achetée mes premiers livres avec mon argent de poche vers 17 ans. Toute la collection des Colette.

 GVL : Tiens 17 ans c’est aussi l’âge de mes premiers émois littéraires.  (Rire). Bon, plus sérieusement…Qu’elle a été ta formation ?

MHV : Une maîtrise d’audiovisuelle… Ça ne sert à rien, mais ça fait chic !

Un diplôme d’oenologie qui ne me sert à rien non plus, mais fait chic également.

Je suis curieuse et j’apprends très vite, c’est le meilleur moyen de se former.

 GVL : Encore un point commun, l’oenologie… Sinon :  Ton boulot, vocation ou bien ?

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MHV : Dans le cas de St Maur en poche, vocation inattendue. Bien que nous ayons tous cru mourir d’épuisement la première année, nous avons eu envie de renouveler dès le dimanche soir. A la fin de chaque édition, nous sommes portés par une telle vague d’adrénaline que nous y replongeons avec délice en imaginant tout de suite comment sera la prochaine.

 J’ai ce luxe rare de ne pas avoir l’impression de travailler (je ne dis pas que c’est  simple, facile et qu’il n’y a pas de terribles prises de têtes). J’ai plutôt le sentiment d’avoir une mission passionnante et complexe, un défi renouvelé et enrichissant, chaque année plus intense. C’est très stimulant. Pas du boulot, juste de la passion.

 GVL :   La passion c’est ce qui nous anime et ce qui nous pousse à nous surpasser. Et là j’avoue que tu fais fort avec SMEP.  Mais au fait ta relation, toi, avec le livre ?

 MHV : Oh merci, c’est notre récompense! (rire)

Je manque de temps pour lire, alors je choisis bien et puis parfois je ne choisis pas. Je rencontre des auteurs, sympathise, lis ce qu’ils écrivent, écoute Gérard qui me donne envie également, etc… Je triche aussi en écoutant des livres en voiture, généralement des auteurs qui marchent très bien. J’y fais de très belles découvertes aussi de cette manière.

 GVL : Moi aussi je triche, j’écoute des livres en écrivant mes chroniques, histoire de ne pas perdre de temps. En voiture aussi. Mais chut, c’est mon secret pour découvrir plus d’auteurs !
Dis moi, tu lis tous les jours?

 MHV :   Non.

GVL :  Bon ben ça c’est clair, lol ! Alors…   Combien par semaine, par moi, par ans?

MHV : Dès que je peux, c’est aléatoire. Ça dépend de mon envie, du livre, de ma disponibilité et… de la qualité des séries TV du moment (aussi, désolée).

GVL : Rhaaa les séries, ne soit pas désolée, j’y goûte aussi. Et oui c’est chronophage. Là tout de suite, peux-tu nous raconter ce que tu fais aujourd’hui ?

MHV : Ce jour ?

GVL : oui !

MHV : Eh bien j’ai bossé sur le « plan de table » ou comment faire tenir 217 auteurs, 176 le samedi et 169 le dimanche dans l’espace du marché de la place des Marronniers de St Maur où le salon s’installe pour la première fois.

Je me suis (un peu) cassée la tête avec le programme des deux cafés littéraires (un ne suffisait plus), « le Griffe Noire Café » et « Les déblogueurs cafés », pour essayer de caser tout le monde, auteurs et animateurs, sachant qu’un nouvel auteur « incontournable » vient de s’annoncer hier soir… et qu’elle doit passer sur scène (parce que c’est la meilleure vente de poche de l’année…) et que je n’ai plus de créneau de disponible. Il en reste encore un plus incontournable dont la confirmation arrivera lundi… Que des imprévus à gérer, pire que le Tétris.

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Il y a aussi le programme des animations jeunesse à compiler, la communication qui s’active. Heureusement, on est relayé par les équipes de la mairie qui sont super et qui nous accompagnent beaucoup à cause de la nouvelle configuration du lieu et de la croissance exponentielle du festival ! (On a juste 50 auteurs de plus que l’année dernière…)

GVL : Ah oui quand même !

MHV : J’ai aussi réfléchi à la déco des espaces d’animations avec l’équipe audiovisuelle, couleur des moquettes, objets, choix des sièges…

Fais envoyer les livres aux interprètes… Il faut aussi traiter les invitations de la soirée d’inauguration, répondre à 40 mails,  lire tous ceux pour lesquels je suis en copie,  répondre à 10 appels et relayer les articles Facebook des blogueurs sur notre page…

Je continue ?

GVL : Heuuuuu oui , de nouveau auteur encore et encore, je n’ose pas te demander qui est cette auteure incontournable ? Et cet autre qui doit encore donner sa réponse ?

MHV : C’est Aurélie Valognes, l’une des meilleures ventes poche de l’année, un coup de coeur de Gérard. Mais bon, entre temps, nous avons eu aussi la possibilité de recevoir Anna McPartlin qui viendra d’Irlande juste pour nous alors on a dit oui.

Même si son livre n’est pas encore en poche, il a tellement touché le public que beaucoup de personnes seront heureuse de venir la rencontrer.

 La réponse de lundi prochain c’est Marc Lavoine.

 Voilà pour les dernières news. Allez j’y retourne !

 GVL : Non, non, Marie ! Avant explique-nous comment tu es devenue la grande ordinatrice du Salon Saint Maur en Poche ? (SMEP)

MHV : Dans une autre vie, j’ai été restauratrice. J’organisais des mariages jusqu’à 120 personnes…  Interdit de se louper… Avec les mères sur le dos qui vous mettent une pression épouvantable, car c’est quand même « le plus beau jour de la vie de leur enfant chéri », on apprends à gérer le stress. J’ai découvert que dans les périodes intenses, je reste très zen et arrive à trouver des solutions à tout ce qui se présente (si tant est que tout le monde y mette de la bonne volonté).

GVL : Ah oui, pression maximun !!!

MHV : Ensuite, je suis devenue directrice de production audiovisuelle et là, je gérais des tournages. Alors la répartition des rôles à St Maur s’est imposée d’elle-même, sans que nous en parlions réellement.

13335694_476703139184903_411253117276393142_nL’équipe des libraires gère tout ce qui a trait à la ligne éditoriale, aux livres et aux auteurs (à l’affichage aussi, fait main !), mais on a tous le droit de faire des suggestions et je m’occupe de coordonner le reste :  Les relations avec les équipes de la mairie (Culture, communication et animations), avec les maisons d’éditions grâce à la complicité incontournable des attachées de presses, avec l’équipe audiovisuelle qui réalise la captation (qui permet de tout mettre sur Youtube ensuite) et avec les partenaires de l’évènement (le Rablog, le Café des enfants quand il était là, les magazines, la LDH…)

GVL : La LDH ?

MDV : La Ligue des droits de l’homme, présente chaque année sur le salon avec des auteurs.

GVL : Mais oui que je suis bête ! Pardon je t’ai coupée. Reprenons !

MDV : Ce que j’aime, c’est que nous travaillons de manière très ouverte et en confiance avec l’équipe, nous échangeons beaucoup et acceptons d’essayer les nouvelles idées. Parfois ça marche et d’autres fois moins, mais au moins, on a essayé. Par exemple, quand quelqu’un a suggéré d’ouvrir les animations des café littéraires aux blogueurs. C’était un pari, on a décidé de le tenter et aujourd’hui on est ravi. Enfin… jusqu’à présent ! (je blague pour mettre un peu plus la pression à Athénaïs et Linie qui font leur première expérience avec deux auteurs emblématiques de St-Maur en poche cette année)

GVL  Mais dis-moi, quel est ce lien avec ma librairie, La Griffe noire.

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MHV : La Griffe Noire est à l’origine du projet, sans Jean et Gérard le festival ne pourrait être ce qu’il est devenu : un incontournable rendez-vous de passionnés de lecture. Ils ont la confiance des éditeurs, des auteurs et du public. Cela créé cette atmosphère unique et propre à St-Maur en poche qu’il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie, et même plusieurs dit-on.

GVL : Tu n’as jamais été libraire à la Griffe Noire ?

MHV : Non, je ne suis pas non plus une employée de la Griffe Noire, mais une collaboratrice indépendante. C’est important pour moi d’avoir ce statut.

GVL : Peux-tu me parler de la somme de travail que représente la préparation d’un tel salon.

 MHV : Monstrueux ! Et pas seulement pour moi, mais pour toute l’équipe. Chaque année on se demande si on va y arriver, si ce n’est pas une folie, si, si, si … et puis le miracle se produit après une période de travail très très intense et on prends une énorme dose d’euphorie communicative durant ces deux jours qui  nous récompense de l’enfer vécu durant les mois précédents. Tout est oublié et on recommence.

GVL : Petite question perfide. Aimes tu le polar ?

MHV : Je commence à aimer. Je n’en avais jamais lu avant St-Maur en poche en tout cas.

GVL : En lis-tu ?

MHV : Lors des premières éditions, j’ai sympathisé avec des auteures de polar, Ingrid Desjours en particulier. Elle est adorable, toute mignonne, alors… j’ai lu Echo. Traumatisée. Hantée par ce que j’avais imaginée des scènes du livre et une sensation de terreur pendant au moins une semaine ! Du grand art en tout cas. L’histoire vous happe et  vous rend (vicieusement) addict, vous secoue dans tous les sens… de vraies montagnes russes émotionnelles. Ce jour là, j’ai compris pourquoi on peut aimer le polar (si on a le coeur bien accroché) et… que je suis une petite nature facilement traumatisable (en fait, dès que ça touche les enfants).

 

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GVL : En fait tu es une petite nature ! (Rire)

MHV : Donc maintenant je me méfie. J’apprécie beaucoup Maud Tabachnick et pourtant je n’ose toujours pas lire le cinquième jour, je ne lirai pas non plus Hématome tout de suite, même si j’ai adoré le style brillant de Maud Mayeras dans Reflex. J’ai lu (et aimé) certains « Camug » mais n’ose pas commencer leurs trilogies… Je m’endurcis petit à petit et en lis de plus en plus, par curiosité avant tout et aussi un peu par goût maintenant. (Carrisi, Watson, Thilliez…) J’y viens quoi !

Heureusement, quand je lis Nadine Monfils, je n’ai pas de crainte de ce genre, mais j’adore ça aussi.

GVL : Le polar historique, non jamais ? Tu n’en lis point ? Michèle Barrière, Frédéric Lenormand  pour ne citer qu’eux ?

 MHV : Oui tu as raison, j’ai découvert Michèle Barrière au salon et je l’ai adoré, on est devenue de super copines et d’ailleurs, j’ai des projets autour de sa collection Savoisy, mais comme elle le précise, elle fait du « roman noir » pas du polar car à l’époque de la majorité de ses ouvrages la police n’existait pas.

Je n’ai lu qu’un seul livre de Frédérique pour l’instant, le seul qui n’a pas trouvé d’éditeur… et que j’ai véritablement adoré. J’ai hâte de découvrir sa collection avec Voltaire et en ce moment j’écoute un livre de Jean François Parrot. Donc oui j’en lis.

 GVL : Tes auteurs préférés, tes auteurs du moment ?

 MHV : Histoire de me contredire un peu (sur le fait que je ne suis pas accro au polar), je dirais Olivier Norek évidemment… Je ne vous dis pas pourquoi, lisez-le et venez le rencontrer à St-Maur, alors vous comprendrez.

 GVL : Je vois bien ce que tu veux dire. 😉

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MHV : Actuellement, je termine la lecture du Tendre baiser du Tyrannosaure d’Agnès Abécassis, car elle a été sélectionnée pour le prix du public. C’est une très belle découverte. Ensuite je vais lire les livres d’Anne Laure Bondoux et Valérie Tong Cuong, les autres candidates. Je me régale d’avance vu ce que les libraires m’ont dit de cette sélection.

 Dans les auteurs présents cette année et que j’adore il y a évidemment  Susan Fletcher, Angélique Barberat… Et aussi parce que je suis une maman, Gérard Moncomble (Thérèse Miaou), Heinrich & Jolibois (les ptites poules) et Marianne Barcilon dont je suis totalement fan des illustrations.

 GVL : Avec tout cela, cinq romans que vous nous conseillez ?

 MHV : Demande, demandez tous à Gérard et Marina (Carrère d’Encausse) ce sont eux les spécialistes du polar. (rire)

 GVL : Jean aussi adore notre genre de prédilection, héhé !

 MHV , Par contre, si vous voulez savoir quel est le livre britannique préféré des auteurs invités, allez sur enpoche.org car beaucoup d’entre eux ont répondu à cette question sur leur page personnelle. Certaines réponses sont argumentées, c’est passionnant.

GVL: Moi je file voir ça, vous je sais pas ?Enfin je file voir dès qu’on n’a fini notre papotage cher Marie. Alors…Comment vois-tu l’avenir en général ?

 MHV : Politiquement et écologiquement sombre. Humainement, de plus en plus intéressant vue la prise de conscience actuelle (mais je m’égare…)

 GVL : Et… L’avenir du livre en particulier ?

 MHV : Eternel. N’est-il pas le meilleur moyen de lutter contre l’ignorance et de rêver ? Deux aspects de la vie essentiels à l’heure actuelle, non ?

GVL : Ta position par rapport au numérique ?

MHV :  Je l’utilise occasionnellement. Quand j’ai une envie irrépressible et immédiate d’avoir un livre dans la minute et pour certaines lectures dont je ne peux laisser traîner les ouvrages dans la maison (la littérature érotique pour être plus précise).

 GVL : hum hummmm ! (perplexe)

MHV : Mais ce n’est vraiment pas comparable avec la version papier. Rien à voir. Je le considère comme un outil pratique (ou discret), mais c’est tout.

GVL : Bon je ne vais pas te retenir plus longtemps. Tu as du taf encore ! Mais as-tu une anecdote à nous raconter

 MHV : Une année, en plein St-Maur, je vois arriver mon assistante toute embêtée, qui me dit qu’elle ne sait pas ou est la place d’un auteur qui l’accompagne. Je reconnais l’homme, c’est David Abiker, journaliste TV assez connu. Ce dont je suis sûr à cet instant, c’est qu’il n’est pas sur la liste de mes invités (que je connais évidemment par coeur). « Heu… » je reste bouche bé et agite les bras pendant que je cherche intérieurement l’erreur… il me dit que son éditrice lui a dit de venir aujourd’hui au salon. Ah ! (A cet instant je ne sais même pas ce qu’il a écrit) Je lui demande donc quelques précisions sur ce qu’elle lui a dit, n’ayant pas été en contact avec quelqu’un de chez Robert Laffont. Il semble ennuyé et prêt à rentrer chez lui.

 N’ayant aucune autre option, je joue l’honnêteté, lui dis que je ne suis pas au courant (soulignant le côté comique de la situation) et lui demande le titre de son dernier livre. Il me répond : Zizi the kid. La couverture du livre me saute aux yeux.

– Eh bien, vous ne serez pas venu pour rien alors, car j’en ai vu un présentoir plein à la Griffe Noire.

– Ouiiii, Gérard en a parlé à la TV et a fait une super chronique… Mais ça semble compliqué pour que je signe maintenant non ?

– Oh non, on va arranger ça, ne vous inquiétez pas (sourire d’hôtesse de l’air).

Je commence à avoir une petite idée de ce qui se passe. J’attrape un libraire qui passe par là et l’envoi chercher immédiatement tous les livres. David et moi partons à la recherche de Gérard (histoire de vérifier ma piste).

– Ah bon ? Je ne te l’ai pas dis ? Je croyais… C’est pas un souci, on va l’installer là, tiens regarde, il y a de la place !

– …

Deux heures plus tard, David vient me saluer avant de partir. Il a vendu tous ses exemplaires, a passé un super moment et nous remercie avant de disparaître dans un taxi le sourire aux lèvres. Ouf !

C’est ça aussi St-Maur en poche.

 GVL : Rhoooo quelle réactivité. ça c’est Marie pour Saint Maur en Poche.

Bien sinon tu as un coup de gueule à lancer ? +4+55++=

MHV : Cabu, Charb, Honoré, Tignous… vous nous manquez ! Ce n’est plus pareil sans vous.

 GVL : Après ça, j’ose plus te demander si… C’est ton dernier mot ?

 MHV : Oui

 GVL Donc ! Rien à rajouter ?

 MHV : J’y retourne. On se voit le 18 juin ? En plus de ma robe colorée j’aurai un chapeau cette année, parce qu’en présence de la reine d’Angleterre c’est recommandé non ?  Et vous, vous avez déjà  trouvé le vôtre ?

GVL: J’hésite encore, on verra le moment venu, mais peut-être prendre le contre pied !

Un énorme merci,  Marie, pour ce petit moment partager avec nous. Je sais ton temps compté et je te rends à SMEP. Fais nous rêver une nouvelle fois !

Oups… Marie s’est déjà éclipsée….

13 réflexions sur “Ces dames du noir 6 spéciale Saint Maur en poche : En tête à tête avec Marie Hudelot Verdel

  1. Mais qu’elle est vilaine cette Marie ^^ nous n’avons pas du tout du tout la pression !! 😅
    Merci pour cet article hyper intéressant et Merci Marie pour ce boulot phénoménal !

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  2. vous êtes magnifiques toutes les deux !
    J’ai une grande admiration pour la somme de travail réalisée par Marie dans le cadre de ce salon extraordinaire. Avec une efficacité épatante, et toujours avec le sourire !
    C’est donc un vrai plaisir de la découvrir à travers cet échange, merci beaucoup pour ça Geneviève 😉

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    • J’ai une grande chance que Marie m’ait accordé sa confiance et surtout un peu de son temps qui est si précieux à quelques jours de ce super salon qu’est Saint Maur en Poche. Moi aussi elle m’impressionne. Et que j’aime sa spontanéité, sa disponibilité et sa gentillesse. 😀

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      • Arêtez, arrêtez je vais rougir à force… Merci à tous les deux de votre confiance également.

        Allez, j’y retourne il paraît que le parrain prévu le dimanche s’invite aussi le samedi… Je crains que ça bousille tout le programme de mes scènes littéraires… aaaargh 🙂

        Bises

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        • Quoi, comment, un parrain qui fait sa star. Ah non, il est là pour ce mettre au service du salon ! 😉
          Bon courage à toi pour cette dernière ligne droite, ça commence à s’emballer sérieusement, j’ai l’impression !
          Et puis merci pour ce week end de bonheur que tu nous concocte aux petits oignons chaque année.

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