Code 93 de Olivier Norek

Mes petites lectures

ONLe livre : Code 93 de Olivier Norek. Paru le 18 avril 2013 chez Michel. Mafont. 18,95 ; (363 p.) ; 23 x 14 cm.
on&&Réédité en poche le 9 octobre 2014 chez Pocket dans la collection Pocket Thriller.  7,30 ; (357 p.) ; 18 x 11 cm

4e de couv :

Victor Coste est capitaine de police au groupe crime du SDPJ 93. Depuis quinze ans, il a choisi de travailler en banlieue et de naviguer au coeur de la violence banalisée et des crimes gratuits.

Une série de découvertes étranges – un cadavre qui refuse de mourir, un toxico victime d’autocombustion – l’incite à penser que son enquête, cette fois-ci, va dépasser le cadre des affaires habituelles du 9-3.

Et les lettres anonymes qui lui sont adressées personnellement vont le guider vers des sphères autrement plus dangereuses…

Écrit par un «vrai flic», Code 93 se singularise par une authenticité qui doit tout à l’expérience de son auteur. Mais il témoigne aussi d’une belle maîtrise des sentiments et relève un véritable défi en matière de suspense, dans un environnement proche et pourtant méconnu. Cette plongée inattendue dans un monde de manipulations criminelles au sein des milieux de la politique et de la finance nous laisse médusés.

on&&&L’auteur : Lieutenant de police pendant  une quinzaine d’année, Olivier Norek a travaillé à la Section enquêtes et recherches du SDPJ 93. Code 93 est son premier roman.

 

Citation :
« Entre le boulot le week-end et les nuits passées au bureau, il commençait à se sentir comme une caricature de flic télé et, il le savait, ce n’était pas une bonne chose. »

 Le post-it de Ge

Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.

Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le «Code 93» ?

Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…

Voici un premier roman qui m’a tout de suite intrigué. Et oui en effet il avait plutôt les faveur des médias, de la presse écrite, de la radio. C’est déjà assez rare pour un polar, un polar français qui plus est, alors un premier polar d’un jeune auteur français. Je ne pouvais que me pencher dessus.

J’ai donc lu Code 93 et là ce fut la surprise, plutôt bonne d’ailleurs.

Il faut dire que l’auteur maîtrise son intrigue, normal allez vous me dire pour un flic, il a l’habitude de démêler les affaires dans ses enquêtes.  Avec Olivier Norek on se retrouve sur le terrain, on suit l’enquête au plus prés. On participe au travail de fourmis de cette équipe de policiers. On entre en immersion avec eux et l’on va parcourir le 9-3, ce département de la Seine Saint Denis qui sert de décor au roman et qui sous la plume de l’auteur devient un personnage à part entière. La banlieue noir, violente avec un taux de criminalité record.

Des personnages parlons-en. C’est là le point fort à mon avis de l’auteur. Son équipe de flic (  Coste, Mathias, Ronan, sam sans oublier  la nouvelle adjointe de Coste , Johanna De Ritter) sa médecin légiste Léa Marquant, tous ont un charisme chargé, à commencer par le capitaine Coste et ses doutes.

Olivier Norek nous confronte à la réalité. Il nous offre un roman policier réaliste avec des flics invertis qui exerce leur métier avec passion. Même si en retour celui-ci leur rend plutôt des coups qui creuse peu à peu en eux des failles qui les rendent encore plus humain.

Alors oui, j’ai été intrigué par cette nouvelle plume prometteuse et je suis allée quelques mois plus tard à la rencontre d’Olivier Norek, je voulais en savoir plus.

Et il m’a expliquer qu’il était venu à l’écriture en participant à un concours de nouvelle. Que depuis la parution de Code 93, il était en dispo pour poursuivre les aventures du capitaine Coste et de son équipe. Qu’il tenait à rester Flic, mais qu’il avait besoin de temps pour écrire. Que si il « planchait » d’abord sur l’intrigue, il s’attachait surtout à la psychologie des personnages Que pour chaque personnage il écrivait une petit nouvelle, une bible pour mieux les connaitre, pour appréhender leur réactions,  pour leur donner une voix, un caractère. Qu’excepté Fred Vargas, il avait peu lu de polar. Qu’il aimait retrouver dans ses lectures des personnages fort. Qu’il avait besoin, à la lecture d’un bouquins de ressentir des émotions un peu comme peut en procurer la musique.

Alors j’ai compris…J’ai compris qu’un nouvel auteur à découvrir et surtout à suivre venait de voir le jour.

Alors je lui est dit bravo et merci pour tout cela Monsieur Norek.

Code 93 d’Olivier Norek (Pocket) a reçu en 2015 Le prix du public Saint Maur en Poche ex-aequo avec W3 – le sourire des pendus de Nathalie Hug et Jérôme Camut (Le livre de poche) .

Vous pouvez Lire le début ICI

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