Toi, ma douce introuvable, Sandra Scoppettone

Le livre  : Toi, ma douce introuvable de Sandra Scoppettone ; traduit de l’américain par Christophe Claro. Paru le 19 septembre 1996 chez Fleuve noir. Réédité en poche chez Pocket en 2001 et 2004.

4e de couv :

« Je n’aime pas les mystères, j’ai horreur des coïncidences et, par-dessus tout, je déteste les histoires de triplées ! » s’exclame Lauren Laurano. Pourtant, avec l’affaire dont l’a chargée Blackie Boston, on peut dire qu’elle est servie. La détective privée lesbienne, féministe et cacao-dépendante devra trouver une morte qui ne l’est pas, naviguer dans les milieux du cinéma – on tourne un film sur elle ! -, et plus que jamais combattre les préjugés sexistes de ses contemporains.

N’écoutant que son instinct capricieux, son ordinateur désormais apprivoisé et ses compagnons de toujours, Lauren Laurano vient une fois de plus troubler l’ordre des choses.

L’auteure : Sandra Scoppettone est née dans le New Jersey en1938. Sandra Scoppettone est un auteur de romans policiers.
Elle abandonne rapidement ses études et commence à écrire sérieusement à l’âge de 18 ans. Elle quitte alors South Orange pour s’installer à New York en 1954.
Elle commence par écrire des romans pour adolescents avant de se faire connaître sous le pseudonyme de Jack Early grâce à ses romans policiers.
Les livres La Mort dans l’Art et Playing Murder sont d’ailleurs tous les deux nominés pour le Prix Edgar Allan Poe.
Son véritable nom est révélé dans les années 90 lorsque la série des romans mettant en scène la détective privée lesbienne Lauren Laurano connaît un important succès.
Elle vit à Long Island avec sa compagne, l’écrivain Linda Crawford.
Extraits :
« Je n’aime pas les mystères, j’ai horreur des coïncidences et, par-dessus tout, je déteste les histoires de triplées ! »
 » Il y a pire que les mystères, pire que les coïncidences : il y a les jumeaux et les jumelles. J’ai une sainte horreur du plan gémellaire. Il y a des films, des romans, des pièces de théâtre qui fonctionnent là-dessus. Récemment, un grand maître du roman policier s’en est servi pour une de ses intrigues. Et bien sûr même Shakespeare a fait le coup. Mais lui, on peut lui pardonner parce que c’était nouveau à l’époque. J’ai du mal à admettre que je me retrouve embringuée dans une histoire de jumelles. Mais voilà qui explique pourtant ce qu’a dit Jimmy l’Escargot concernant les trous de mémoire de Susie. Si le vendeur de cacahouètes a raison, alors l’autre sour était également actrice. « 
« Je lui écarte les jambes, caresse la peau tendre à l’intérieur de ses cuisses, respire ses cheveux, promène le bout de mes doigts sur son ventre, puis plus bas, et m’insinue en elle. Elle tremble délicieusement. »
« Quand je parviens devant mon immeuble, je suis en nage. Chaque année le temps empire. Mais le métier de thérapeute de Kip et mes activités sporadiques de détective privée nous retenant ici jusqu’au mois d’août, nous supportons les conditions climatiques plus facilement que nous ne supportons les fêlés.
Il est vrai que les détectives privés, contrairement aux thérapeutes, ne prennent pas leurs vacances en août, et comme j’aime partir avec la femme de ma vie, même après treize années d’existence commune, nous avons adopté ce rythme. Mais la ville est un vrai cauchemar en juin et juillet. En mai aussi, parfois. Ce mois de juillet-ci est le pire de tous.
Mon bureau, situé sur la 4 e Rue Ouest et dominant la 7 e Avenue, n’et pas climatisé. J’ai un ventilateur, un gros machin, mais il ne fait que la moitié du travail. J’achèterais volontiers un climatiseur si l’électricité du bâtiment était conforme. Je pourrais signaler cette infraction mais du coup mon loyer augmenterait, aussi je m’adapte.
Sur la porte de mon bureau figure l’inscription « Lauren Laurano, Détective Privée ». En entrant, j’ai l’impression de pénétrer dans un four à pizzas. Immédiatement je mets en marche le ventilateur, qui se met à ronronner comme une bétonneuse. Du coup, on n’entend plus les bruits de la rue.

Le post-it de Ge

Toi, ma douce introuvable, Sandra Scoppettone

Les livres oublié de Ge

 Aujourd’hui je vous parle d’un cold case qui met en scène Lauren Laurano.

Lauren Laurano n’est pas une détective privée ordinaire

C’est une lesbienne féministe qui exerce la profession de détective privée depuis qu’elle a quitté le FBI. Elle a quarante ans, elle est belle, intelligente et un peu névrosée. Elle vit avec la femme qu’elle aime dans un beau quarter résidentiel de New York.

Dans cet opus, un certain Boston Blackie demande un jour à Lauren Laurano de découvrir qui a assassiné sa mère trente-huit ans plus tôt. Mais la femme en question est-elle seulement morte? Il semblerait plutôt qu’elle ait fui le domicile conjugal pour devenir actrice à Hollywood.

Aussi Laurano va-t-elle enquêter dans l’univers très fermé du cinéma.  Avec elle on va parcourir de long en large le quartier de Greenwich Village à New York. On va faire la connaissance d’un groupe d’aspirants acteurs qui ne vont pas vraiment aider Lauren dans ses recherches. D’ailleurs très vite ses investigations se transforme en une exploration complexe. Heureusement notre privée a quelques amis dans le monde impitoyable du théâtre. Et elle compte bien levé le rideau sur de sombres secrets de famille entre vengeance et fantôme du passé.

Il y avait longtemps, plus de 20 ans  que je n’avais plus lu Sandra Scoppettone.

Aussi j’ai été heureuse de retrouvé Lauren Laurana. Toujours aussi fière d’être lesbienne, toujours aussi nerveuse et sincère, elle a tout d’une femme ordinaire pourtant elle est plutôt exceptionnelle.

Notre héroïne a pris de l’ampleur, on aime aussi son humour mordant.

J’ai aimé déambulé dans New-York. On sent que notre autrice aime cette ville aux mille visages.

J’ai aimé retrouvé l’ambiance du début des année 90 avec les débuts d’internet…Une aide précieuse pour les recherches…

J’ai aimé suivre le quotidien et les états d’âmes des protagonistes de ce sympathique petit polar qui ne prend pas la tête , qui se lit très vite et est très divertissant.

J’ai  aussi trouvé ce troisième roman plus abouti que les deux précédents que j’avais lu lors de leur sortie en poche au tout début des années 2000.

J’ai adoré la nostalgie que cette lecture a eu sur moi… Ou alors c’est ma mémoire qui me joue des tours….

 

Lu dans le cadre de 7 défis littéraires

 

–  Pride Month 2024

– Challenge Thriller et polar 2023- 2024 chez Sharon 

  le tour du monde en 80 jours chez Bidib (USA)

– Challenge Juillet Sororité chez Stelphique et année Sororité chez Collectif Polar

– Challenges Les Dames en Noir 2024 chez Zofia

 – Le Shiny Summer Challenge 2024 chez Milla

— Challenge « American Year » (2023/2024) – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires

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L’esprit vif de Laurano et ses observations judicieuses sur la vie et les gens en font un roman délicieux

 

 

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