Le livre : Meurtres sur Garonne : Cristal noir de Jeanne Faivre d’Arcier – Paru le 01/04/2021 chez Geste – collection Geste noir poche – Le prix broché 13.90 €. (485 pages) ; format 11 x 18 cm
4ème de couverture :
A Bordeaux, la capitaine Sidonie Sallenave de la police judiciaire et son adjoint Thomas Belloc, sont confrontés à de bizarres assassinats derrière lesquels semble être à l’oeuvre un meurtrier qui s’acharne sur des homosexuels trentenaires. Personne n’est mieux placé que Sallenave, une femme au tempérament bohème qui élève seule trois moutards diaboliques et Belloc, le brillant lieutenant secrètement gay, pour remonter la piste du tueur qu’ils ont surnommé « Vespa velutina », le frelon asiatique. Au cours de leur enquête qui les mène loin de Bordeaux et loin dans le passé, ils rencontrent Camille. Flanqué de Cristal Noir, son schnauzer géant, celui-ci recherche désespérément Gabriel, disparu lui aussi…
L’auteur : Diplômée de l’IEP de Paris, Jeanne Faivre d’Arcier était chasseur de têtes pour l’industrie des cosmétiques, des produits de luxe, le monde des médias et de la communication.
Elle se partage entre Paris, où elle vit, à Pigalle, et le Cap-Ferret, où elle trouve son inspiration face à l’océan et à la forêt landaise.
Les voyages lointains font, depuis toujours, partie de ses respirations. Elle a une forte attirance pour l’Orient, l’Inde et l’Asie du Sud-Est, pays de cultures mythiques et de forte tradition philosophique et religieuse. Elle a une prédilection pour l’hindouisme dont elle apprécie l’humour, l’irrespect et la poésie. Elle aborde les mythes et les légendes hindouistes au premier degré, comme des BD ou des dessins animés de Disney.
Ses livres sont fortement nourris de ses voyages et de ce goût pour l’Orient, au sens où l’entendaient les orientalistes du dix-neuvième siècle. Ses romans sur les vampires sont autant des récits fantastiques que des livres d’aventure, des dérives dans le temps et l’espace.
Elle adore les chiens, aime le sien, un terrier du Tibet, d’un amour totalement déraisonnable qui lui a inspiré le thème de son deuxième livre, Gengis Khan et le loup bleu.
Enfin l’une de ses sources d’inspiration récurrente est la transgression sexuelle. L’interdit est présent dans tous ses livres, qu’il s’agisse des romans consacrés aux vampires, de la biographie d’une chanteuse juive tunisienne brûlée vive par un amant éconduit, ou de son roman noir : L’Ange blanc s’habille en noir.
Extraits :
« Une longue file de voitures stationne dans la rue étroite où habite Valentine. Une camionnette de livraison bouche le passage. Depuis un bon moment, à en croire le tohu-bohu de klaxons déchaînés dont les échos rebondissent d’une façade à l’autre. Bravant la violente averse qui commence à tomber sur le nord de Bordeaux, des riverains excédés sortent de chez eux et s’en prennent aux automobilistes qui balancent des salves de décibels à donner des envies de meurtre à un cénacle de bonzes en prières. Une bourgeoise revêche en tailleur pied-de-poule et escarpins vernis cogne à la vitre d’un CHR Toyota hybride dont le propriétaire actionne son avertisseur en continu. La dame repousse la frange d’un brushing blond platine impeccable et menace d’alerter le commissariat si le goujat s’obstine à mettre tout le quartier à feu et à sang. L’homme ouvre sa portière et rétorque, avec une courtoisie pincée typiquement bordelaise, mais voisine de la fureur :
—D’abord, Madame, la politesse implique de saluer les gens avant de leur parler. Ensuite c’est aux folles qui transbahutent leurs gueilles à l’heure de la débauche qu’il faut vous en prendre, voilà. »« Belloc, ça doit être le genre à vous chambouler la libido et à vous culbuter au septième ciel, sous ses allures de grand flic austère teinté d’intello dans les nuages, rêvasse la policière. »
« …il finit par tomber sur une opératrice revêche, une sorte de primate robotisé, puis sur son chef de groupe, un humanoïde aussi borné qu’elle et enfin, Ô miracle au siècle de la communication électronique où l’on ne s’adresse plus qu’à des machines, sur un authentique être humain ouvert et chaleureux qui promet de le rappeler dès qu’il aura identifié le conducteur idoine.
La ligne bourdonne dans le vide. L’être humain lui raccroché à la figure. »
Merci Danièle !! Je ne connais pas 🤣
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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