Riley tente l’impossible, Jeff Lindsay

La fausse double Chronique sur Collectif Polar

Deux Flingueuses ont lu un livre d’un même auteur.

Aujourd’hui notre porte Flingue vous parle de Riley tente l’impossible

Demain, Chantal vous offrira son billet du second volet de la série : Riley s’attaque au Vatican


Le livre :Riley tente l’impossible de Jeff Lindsay ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Julie Sibony. Paru le 12 mai 2022 chez Gallimard dans la Série Noire. Réédité en poche le 21 septembre 2023 en Folio. Policier, n° 998. 9€90. (476 p.) ; 18 x 11 cm

Riley Wolfe est un voleur d’exception. Il ne s’attaque qu’au 0,1 % de la population le plus riche, qu’il n’hésite pas à éliminer s’il le faut ; il méprise ces milliardaires dégénérés. Une opportunité se présente à lui : la venue à New York des joyaux de la Couronne Iranienne. Non seulement pour leur valeur, qui atteint plusieurs milliards de dollars, mais aussi pour le défi ainsi lancé. Il lui faudra déjouer des systèmes de protection électroniques sortis du futur, échapper à l’agent du FBI qui le traque depuis des années et affronter deux équipes de mercenaires particulièrement brutaux. Sortir vivant de cette opération semble proprement Impossible. Exactement ce dont rêve Riley.

 

L’auteur : Né le 14 juillet 1952 à Miami, Jeff Lindsay, de son vrai nom Jeffry P. Freundlich, est un écrivain américain, principalement auteur de romans policiers.
Après avoir été musicien et comédien, Jeff Lindsay est devenu écrivain. Il enseigne à l’Appalachian State University.  Il a véçu dans le sud de la Floride avec sa femme Hilary Hemingway, nièce d’Ernest Hemingway et écrivain elle-même.  Jeff Lindsay est l’auteur de Dexter, série culte au succès planétaire. Aujourd’hui ils vivent en Caroline du Nord.

 

Extraits :
« Je sortis mon propre téléphone pour consulter mon compte en banque. Le paiement avait été bien effectué. Pour la totalité de la somme, ce qui n’est jamais acquis d’avance. Parce que, quand on est aussi riche que ce type l’était, c’est qu’on a de gros trous dans sa morale. » 
  « Je ne suis pas très friand de la peinture moderne. Il y a trop de choses qui sont de la branlette : c’est sympa pour le mec qui le fait, mais ça n’a pas beaucoup d’intérêt pour les autres. »   
« Alors, mis bout à bout, Michael Hobson était un homme qui avait tout pour lui. Et on ne pouvait même pas lui en vouloir, tellement il donnait en retour, pour les gamins et autres. C’était une sorte de légende urbaine moderne, et il semblait véritablement être la belle âme que tout le monde décrivait. Le genre de type qui renvoyait une image positive de l’argent. La bonté incarnée.  » 
    » Malgré tout ce qu’elle s’était pris dans la figure, Monique se sentait reconnaissante. Parce qu’elle avait tiré de cette expérience trois leçons de vie capitales :1/ ne jamais faire confiance à personne ; 2/ niquer les autres avant qu’ils vous niquent ; 3/ l’amour c’est de la merde. Et une fois qu’elle avait compris ça, elle était prête pour jouer dans l’équipe Riley »

 

 

Le post-it de Ge

Riley tente l’impossible, Jeff Linsay

Aujourd’hui je vais vous parler du premier volume de la nouvelle série de Jeff Lindsay.

Mais alors que nous raconte « Riley tente l’impossible »

Si Riley Wolfe est un cambrioleur, il a aussi une conscience sociale et ne vole qu’aux riches. Attiré par les défis impossibles, il s’enthousiasme lorsqu’il apprend que le diamant Daryayeh-E-Noor, fleuron des joyaux de la couronne iranienne, se trouve à Manhattan.

Jeff Lindsay est surtout connu pour avoir créé le personnage de Dexter Morgan, vous savez cet Expert légiste au service médico-légal de la police de Miami qui est aussi un tueur en série mais pas n’importe lequel puisque Dexter est un tueur de criminels.

Alors si vous avez bien aimé Dexter vous allez aussi aimer Riley Wolfe, un voleur de talent qui adore les défis impossibles. Si Riley est le meilleur monte en l’air du monde s’est qu’il a appris de ses pairs. Comme Arsène Lupin, il sait parfaitement entrer dans la peau d’un autre, et en plus il n’a pas sans pareil pour disparaître après ses forfaits tel Fantômas.

En plus il a un petit coté Robin des bois, il ne vole qu’aux riches, aux très riche. Ok mais Riley des bois ne reverse pas tout aux plus pauvres… même s’il aime aussi s’en prendre au grands méchant du monde. Et là niquer la république islamique d’Iran c’est pas pour lui déplaire. Alors on s’attache à Riley, en plus il est séduisant, un brin cynique et contrairement à Dexter, il ne tue qu’en cas d’absolu nécessité.

Mais Riley ne plait pas à tout le monde. Et L’agent spécial di FBI, Franck Delgado est à ses trousses. Et Delgado est patient et surtout obsédé par notre cambrioleur de talent.  Il faut dire que notre flic a été trop souvent tourné en ridicule par Riley. Mais il vient croit-il de trouver la faille. Wolfe a une mère qu’il aime par-dessous tout surtout que celle-ci est fragile, invalide après un AVC. Et Franck sait que c’est par là qu’il va sans doute pouvoir piéger le braqueur de génie.

Mais Riley a une alliée, Monique qui dans son domaine est aussi douée que notre cambrioleur.

Aussi on va suivre les aventures de tout ce petit monde et participer à la fois au forfait impossible que va tenter Riley mais aussi suivre l’enquête de Delgado qui lui tente aussi l’impossible en voulant arrêter notre voleur un poil psychopathe à ses heures.

 Alors comme le dit, Chantal, ma complice Flingueuse : C’est vif et non dénué d’humour et ça ne prend pas la tête .

Bref c’est un roman parfait pour lutter contre cette morosité ambiante .

Et oui si vous chercher un très bon divertissement sans prise de tête, la saga Riley est parfaite.

D’ailleurs demain, Chantal vous parlera du second tome de la série Riley…

 

Autres extraits :
« Nesselrode n’était pas devenu milliardaire par ses bonnes
actions charitables. Quiconque avait eu le malheur de se
trouver en travers de son chemin pouvait témoigner que ce n’était pas un tendre. Certains suggéraient même qu’il était sociopathe, et donc hermétique à tout sentiment de culpabilité ou de honte. Mais Nesselrode était conscient que l’opinion publique pouvait avoir une influence sur le cours des actions. Aussi était-il venu ce jour-là redorer son image en offrant à la ville de Chicago une colossale statue d’acier à cinquante millions de dollars, après en avoir déboursé bien plus pour faire construire cette place qui portait son nom. »
« J’avoue avoir été surpris. L’Iran n’est pas du tout comme
ce qu’on en voit aux infos. Eh oui, il s’avère que ce n’est pas cet endroit hostile et terrifiant où tout le monde se tient en embuscade, prêt à étriper le premier farangi infidèle qui passe. En fait, la plupart des gens sont amicaux et vous aident volontiers à trouver ce que vous cherchez. Il faut seulement éviter les Gardiens de la Révolution. C’est sans doute eux qui sont à l’origine de toutes les rumeurs sur les indigènes hostiles. Ils ne vous aiment vraiment pas, et ils n’hésitent pas à vous le faire savoir. »
« Plusieurs choses impressionnantes se produisirent simultanément.
Le boîtier électronique émit un vif éclair bleuté accompagné d’un BOUM sonore et grésillant, et Arthur Nesselrode tomba en arrière et resta allongé, immobile, sur l’estrade, de la fumée s’échappant d’entre ses mains noircies. S’ensuivit aussitôt une rafale de douze explosions en chaîne autour du socle de la statue. Tandis que l’assemblée, médusée, restait clouée sur place, l’amiral de la Garde côtière se précipita en braillant des ordres.
«Dégagez le périmètre! Faites-lui de la place!» dit-il en
s’agenouillant auprès d’Arthur Nesselrode.
Le maire le rejoignit.
«Bon sang, qu’est-ce qui s’est passé? demanda-t-il.
— Une décharge électrique. Avec ce boîtier, expliqua
l’amiral tout en cherchant le pouls au poignet du millionnaire. Cet homme a besoin d’une assistance médicale de toute urgence!» »
« Les États-Unis enverraient donc à Téhéran une ébauche
originale de la Déclaration d’Indépendance, le texte du discours de Gettysburg – de la main de Lincoln en personne – et le drapeau américain de la bataille de Baltimore, celui-là même qui avait inspiré à Francis Scott Key les paroles de l’hymne national, The Star-Spangled Banner.
Pour l’Iran, le choix était beaucoup plus simple. Ils enverraient une sélection des joyaux de la Couronne, dont l’incomparable Daria-e nour.
Eh oui. L’Océan de lumière débarquait sur le sol américain! »
« Mais le monde est cruel, et personne ne fait confiance à personne. C’est triste, mais c’est la réalité, (…) »

Lu dans le cadre de 3 défis littéraires

 

 

– Challenge Thriller et polar 2023- 2024 chez Sharon 

  le tour du monde en 80 jours chez Bidib (Etats-Unis)

— Challenge « American Year » (2023/2024) – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires

17 réflexions sur “Riley tente l’impossible, Jeff Lindsay

  1. J’avais bien aimé la série Dexter quand elle est sortie, même si je ne suis pas certaine d’avoir vu la fin. 😆 Mais je n’ai jamais lu l’auteur.
    J’allais le dire en lisant ta chronique, le personnage a un petit coté Robin des bois. Ca a l’air divertissant comme roman, surtout si c’est écrit avec humour. Merci pour la découverte Ge. 🙂

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