Le prix du silence, Jean-Michel Leboulanger

Le livre : Le prix du silence de Jean-Michel Leboulanger. Paru le 24 février 2021 aux Éditions du Loir. 19€. (342 p.) ; 21 x 14 cm 

4e de couv :

Le prix du silence

Deux femmes sont retrouvées égorgées. L’une à Deauville, l’autre à Saint-Étienne. Leur logement est à chaque fois mis à sac par un mystérieux inconnu qui s’enfuit à moto, mais l’argent ne semble pas être le mobile du crime. 700 kilomètres séparent les deux affaires et, même si le mode opératoire est identique, rien ne semble relier ces deux femmes en apparence.

En charge de l’enquête, Alan Ortiz et Hadija Mounier, officiers de PJ, vont plonger dans une affaire vieille de trente ans qui les conduira au milieu des alpages, au-dessus desquels flotte un nuage bien inquiétant.

L’auteur : Jean-Michel Leboulanger vit dans un village entre Bretagne et Normandie. Passionné de voyages, il arpente le monde à la découverte de populations et de cultures différentes. Il en rapporte des images, des visages, des parfums et des sons dont il parsème ses romans pour leur donner des atmosphères sans pareil, loin des guides touristiques ou des clichés exotiques habituels. Il y parle des hommes et des femmes, de leurs relations, avec dérision et humour même dans les situations les plus désespérées.
Le prix du silence est son sixième roman.

 

 

 

Extrait :
– Marie-Christine Bèzecon. Décidément, elle n’avait rien pour elle, la pauvre fille. 47 ans… Maintenant il faut trouver ce que tu foutais ici à minuit, toute seule si je fais exception de ton meurtrier. Le tapin m’étonnerait, je suis désolée, mais vraiment, tu n’avais pas le physique.

 

La kronik d’Eppy Fanny

LE PRIX DU SILENCE de Jean-Michel LEBOULNGER aux Éditions DU LOIR

ISBN 979-10-94543-36-8 – Février 2021

 

L’histoire :

Alan Ortiz, capitaine à la PJ de Deauville est appelé sur une scène de crime. Sur un parking de supermarché, en plein jour, une femme a été égorgée alors qu’elle s’apprêtait à ranger ses courses dans son coffre.

Extrait page 9 :

«  Une annonce publicitaire donna de la voix sur le parking.

Promotion sur la viande de bœuf. Le filet à moins 50%.

Alan n’était pas prêt de déguster un steak avant quelques jours. »

En dehors des voyeurs habituels qui filment pour inonder les réseaux sociaux, personne n’a rien vu, sauf peut-être la vague silhouette d’un jeune homme svelte avec un sweat à capuche. Autant dire rien, ou alors à avoir la quasi-totalité des jeunes de France comme suspects. Notre capitaine Hispano-Breton renifle la bonne affaire merdique. D’autant que bernique pour les renforts. Avec le festival de Deauville, le vieux beau, pardon le commissaire Morin, n’en a que pour les stars et leur sécurité.

La victime, Nadine Blanchard, était une femme sans histoire. Discrète. Mais alors quid de cette somme importante en francs trouvé cachée dans son appartement avec des photos ? Appartement qui a été fouillé avec violence avant l’arrivée de la police. Pourquoi ne pas avoir échangé contre des euros, lorsque cela était encore possible, ces énormes liasses de francs ?

Quels étaient les secrets de Nadine ? Sont-ils responsables de sa mort ?

Loin de Deauville, du côté de St Etienne, Hadija Mounier, officier de PJ, et appelée ur constater le décès d’une femme égorgée sur un parking de supermarché.

Extrait partiel page 21 :

«  – Marie-Christine Bèzecon. Décidément, elle n’avait rien pour elle, la pauvre fille. 47 ans… Maintenant il faut trouver ce que tu foutais ici à minuit, toute seule si je fais exception de ton meurtrier. Le tapin m’étonnerait, je suis désolée, mais vraiment, tu n’avais pas le physique. »

Hadija est un tantinet borderline, avec la clé qu’elle a trouvée dans la voiture de la victime, elle va visiter la maison de cette dernière. Lorsqu’elle y arrive elle n’est pas seule sur les lieux. Une personne fouille avec énergie et violence la maison. Hadija sera incapable de l’arrêter et verra une silhouette mince s’enfuir sur une moto.

Elle arrivera à la même conclusion que son confrère normand : « – Alors là, ça pue du cul, mais violent… »

En enquêtant, Hadija se rend compte qu’un crime similaire a été commis sur Deauville et elle prend contact avec Alan pour croiser leurs informations.

Les deux victimes ont été égorgées, des photos et ordinateur ont disparu. Elles ont la même tranche d’âge. Mais ces faits sont insuffisants.

Alan à la pression de son supérieur. Cette affaire est pour lui moins urgente que de retrouver la valise de George Clooney. Foutu festival !

Hadija est sur le fil. Son commissaire, ancien amant qui ne digère pas leur rupture, cherche la faute pour la faire virer. Et Hadija et les procédures … Hadija l’écorchée vive que la culpabilité ronge depuis l’adolescence. Les jours heureux et son Maroc natal sont bien loin.

Mais envers et contre tout, nos deux poulets vont persévérer et aller prendre l’air en Haute-Savoie où une ancienne colonie de vacances, seule point commun avec les deux victimes, les a conduit.

Le grand air de la montagne, les beaux yeux d’Alan le flamboyant, la sensualité sauvage d’Hadija… Et un assassin qui rôde. Le séjour sera empli de dangers.

Et, pêle-mêle, des faits marquants se feront jour : des milliers de francs, des pièces d’or, des porcelaines de Saxe, des brebis, des montagnes, des lesbiennes, un nuage, un secret … Et une vengeance. Implacable.

Jean-Michel nous offre ici un polar classique, avec une intrigue intéressante et bien construite. Et puis bien sur l’humour de l’auteur est de la partie, ainsi que les prémices d’une histoire de cœur.

Ce roman est le 1er d’un triptyque. La suite est en cours de correction (on ne dira jamais trop l’importance des corrections) et est à paraitre en novembre. Le dernier est en cours d’écriture.

Nous aurons donc plaisir à retrouver ce duo d’enquêteurs.

14 réflexions sur “Le prix du silence, Jean-Michel Leboulanger

  1. […] bon moment de lecture avec ces aventures d’Hadija, déjà rencontrée dans Le prix du silence que vous retrouverez dans L’argent du diable en précisant toutefois que les 3 volumes peuvent […]

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