Les d’ici – Les 10 si… » Jean François Pré

Par Sylvie K

LES D’ICI de JEAN-FRANCOIS PRE

Jean-François Pré au Festival InterPol’art

Si vous étiez un personnage de Roman/fiction ?

Je serais le prince Michkine (L’idiot de Dostoïevski).

Si vous n’étiez pas auteur ?

J’exercerais un métier artistique. Peut-être cinéaste.

Si vous étiez un personnage homme ou femme de polar/Roman noir ?

Hercule Poirot, sans hésiter.

Si vous aviez écrit le roman d’un autre lequel serait-il ?

Les piliers de la terre, de Ken Follett.

Si vous pouviez rencontrer un auteur mort ou vivant ?

Le choix est large. Proust, Céline, Déon chez les mots. Kundera chez les vivants.

Si on vous proposait d’adapter un de vos livres en film ?

Je pense que tous s’y prêteraient. Le petit dernier, « Les neuf jours du cafard », ferait une très bonne série télévisée. Genre « british soft », comme on en voit beaucoup actuellement.

Si vous aviez peur ?

Je pense avoir un certain sang-froid. Mes « peurs » sont plus fondamentales. Elles concernent l’avenir de l’humanité.

Si vous deviez fuir, combattre ou vous adapter ?

Fuir, ce n’est pas mon genre. Plutôt esquiver, s’adapter et bien-sûr combattre si c’est la dernière issue.

Si vous pouviez proposer le « Goncourt » du polar ?

N’importe quel roman de Roger-Jon Ellory.

Si vous nous présentiez votre dernier livre ou celui en cours d’écriture ?

le 11 octobre 2019 est sorti chez Lajouanie un roman policier mais pas que… Il se nomme «Les neuf jours du cafard » et nous embarque, en compagnie de Langsamer (mon enquêteur récurrent), dans une enquête des deux côtés de la Manche… où le temps et l’espace se mélangent. Le roman se déroule sur neuf jours subdivisés en neuf chapitres.

Un jeune peintre, valeur montante de l’art contemporain, est assassiné dans un manoir normand, par une personnalité politique de tout premier plan venu passer quelques jours en Normandie, incognito. Son hôte, une duchesse anglaise, décide de détourner les soupçons qui pèsent sur son invité. Elle convoque l’ex-commissaire Langsamer et l’envoie, outre-Manche, résoudre un improbable défi. Il en revient bien vite, persuadé que la clé de l’énigme se trouve au haras. Un second meurtre, celui d’une jeune journaliste, le conforte dans cette idée.

Le retour du héros de Jean-François Pré, l’ex-commissaire Langsamer. Un détective que n’aurait pas renié Agatha Christie. Une atmosphère et un décor chics et ouatés. Le monde des courses et des ventes de chevaux décrit par un éminent spécialiste. Deauville et ses environs magnifiquement dépeint.

Pas d’éventration, pas de scènes d’horreur mais des crimes presque parfaits. Un cadre rare dans le panorama policier actuel

Un manoir normand, une duchesse, un homme politique, un cadavre et quelques purs-sang…
L’ex-commissaire Langsamer, Hercule Poirot des temps modernes, se lance dans une délicate enquête : une affaire d’État.

En novembre 2020 est paru, toujours chez Lajouanie, Episto : une enquête de Georges Langsamer

Une ancienne gloire des hippodromes, un éditeur à succès et un chirurgien briguant un portefeuille ministériel sont assassinés. Les armes utilisées par le meurtrier sortent pour le moins de l’ordinaire, tout comme les missives qu’il adresse à l’ex-commissaire Langsamer pour annoncer chacun de ses crimes. Points communs entre les trois premières victimes – eh oui il y en aura d’autres – leurs visages sont vitriolés post-mortem…

Des crimes vraiment mystérieux, une atmosphère chic, une écriture presque british, un héros, l’ex-commissaire Langsamer, dont les méthodes rappellent parfois celles d’Hercule Poirot : le successeur d’Agatha Christie est arrivé !