On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx.

Hello mes polardeux,

Nous vous avions promis de nouvelles chroniques sur Collectif Polar.

Et bien ce matin c’est Jimmy qui nous offre un nouvel épisode de notre nouvelle rubrique ,

 » Polar et thriller se mettent  à table. »

 Après Sabine et Dilemme de Sandrine Roy

Jimmy nous propose une rubrique qui lie lecture et cuisine

Et pour continuer celle-ci aujourd’hui nous allons déguster avec vous :

On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx..



Le livre : On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx. Paru le 26 octobre 2017 aux Editions Plon  dans la collection Sang Neuf. 18 € ;  (345 p.) ; 19 x 14 cm
4ème de couverture :
Alors qu’à Tokyo deux cadavres d’hommes empoisonnés par une substance indécelable embarrassent la police nippone, en France un commandant est chargé d’élucider la mort d’un riche Japonais, lui aussi empoisonné par un produit inconnu.
Des deux côtés de la planète, des assassinats qui, a priori, n’ont rien à voir.
Le commandant Achille Simmeo découvre pourtant qu’ils sont liés par les Yakusas. Afin de coincer un coupable qui utilise la cuisine moléculaire pour parvenir à ses fins, voilà la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres obligée de travailler avec son homologue japonaise, aux méthodes bien différentes des siennes. L
Entre Paris et Tokyo, une sidérante plongée dans les eaux troubles de la cuisine gastronomique, de la science et du crime. Car oui, parfois, manger peut tuer.
Rééditer en poche le 11 octobre 2018 chez Pocket Thriller  n° 17212.
6€95, (317 p.) ; 18 x 11 cm
Les auteurs : Odile Bouhier est scénariste et auteure de plusieurs polars historiques remarqués et primés (Prix Saint-Maur en Poche en 2011 et Prix Sud-Ouest / Lire en poche en 2013 pour Le Sang des bistanclaques). Thierry Marx est un Chef étoilé du restaurant Le Sur Mesure et ex-juré de l’émission « Top Chef » sur M6.
Citations :
 » – Sans émotion, cuisine ou littérature ne compte pas. »
« Radioactif. Nucléaire. Des mots qui cognent. »
« On laisse les gens inventer qui nous sommes, se disait en réalité le yakuza en son for intérieur. On garde la vérité pour nous. »
« Les derniers mets qu’Achille avait dégustés conjuguaient au plus-que-parfait et au passé décomposé des recettes de grand-mère, dynamitant tradition et modernité. »
« L’intelligence et la créativité humaines ne l’avait jamais déçu, surtout quand elles se mettaient au service du crime.’

L’avis de Jimmy

« On ne meurt pas la bouche pleine »  de Odile Bouhier et Thierry Marx.

En entrée :

Thierry Marx fait voyager avec sa gastronomie et ses écrits, ses menus sont si appétissants, son intrigue policière aussi.

Le vocabulaire de mots japonais plaira aux futurs voyageurs (H/F).

En plat principal :

Le fait de rajouter sa recette de blanquette de veau pour 8 personnes, de la page 339 à 343, apporte une métaphore plus précise de l’expression : « Dévorer un livre ».

J’attendrai la réouverture des restaurants pour lui demander de signer son chef-d’œuvre au Chef !

En dessert :

Pour en savoir plus sur ce polar, un genre de guide TUERISTIQUE pour les papilles :

Extrait :
« … Ce qui étonna Simmeo fut le sérieux du monsieur : concentré sur sa partie, il n’accorda pas un seul regard à une escort-girl qui tentait de le débaucher. »
Oui, je conseille d’avoir cet ouvrage mais à ne pas le ranger dans sa cuisine 😉 En le lisant cet extrait je repensais aux films : « Soleil Levant » (un détective faisait équipe avec un policier en retraite qui connaissait la culture nippone) et « Piège de cristal » et sa  tour Nakatomi aux U.S.A:

BLANQUETTE DE VEAU ET RIZ AU GRAS

DE THIERRY MARX

INGRÉDIENTS

  • 1,4 À 1,6 KG D’ÉPAULE OU COLLIER DE VEAU MORCEAUX SANS OS
  • 250 G DE CHAMPIGNONS BOUTON
  • 250 G DE MINI CAROTTE COLORÉES (JAUNES / ORANGES / VIOLETTES)

GARNITURE AROMATIQUE :

  • 200 G DE CAROTTES
  • 200 G D’OIGNONS
  • 200 G DE BLANCS DE POIREAUX
  • 100 G DE CÉLERI EN BRANCHES
  • 1 BOUQUET GARNI
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 2 LITRES DE FOND BLANC DE VEAU

POUR LA SAUCE:

  • 60 G DE BEURRE
  • 60 G DE FARINE
  • 1 LITRE FOND BLANC DE CUISSON
  • 20 CL DE CRÈME ÉPAISSE
  • 2 JAUNES D’ŒUF

BARRE DE RIZ :

  • 500 G DE RIZ JAPONAIS
  • 1 DEMI-LITRE DE LAIT DE COCO
  • 200 G DE MASCARPONE
  • 5 G D’AGAR AGAR

LA RECETTE PAS À PAS…

  • 1

    Préparez la viande : Placez les morceaux dans une casserole, mouillez à l’eau gazeuse et ajoutez une rondelle de citron. Portez à ébullition et faites-les blanchir à l’eau froide pendant quelques minutes. Rincez et réservez pour la cuisson.

  • 2

    Pendant ce temps, préparez la garniture aromatique : épluchez et lavez les carottes, les oignons, les poireaux, le céleri, les tiges de persil et les gousses d’ail. Taillez les carottes en gros bâtonnets et les oignons en quartiers. Confectionnez le bouquet garni avec les tiges de persil, le thym, le laurier, les poireaux et le céleri.

  • 3

    Placez les morceaux de viande blanchis et mouillez-les avec du fond de blanc de veau à 2 ou 3 cm au-dessus des morceaux. Salez au gros sel et portez à ébullition pendant 15 minutes. Ecumez et ajoutez-y la garniture aromatique. Laissez cuire doucement et à couvert pendant 30 à 40 minutes.

  • 4

    Pendant ce temps, réalisez un roux blanc et faites-le refroidir.

  • 5

    Préparez le riz au gras : faites suer un petit oignon entier, ajoutez le riz. Ajoutez du vin blanc et faites-le réduire. Mouillez au fond blanc (une fois et demi le poids du riz). Laissez cuire 20 minutes au four à 180°C degrés à couvert.

  • 6

    Faites bouillir le lait de coco avec l’agar agar. Ajoutez le mélange au riz, mélangez bien puis ajoutez le mascarpone. Placez le tout dans un cadre afin de confectionner la barre de riz. Juste avant de servir, poêlez la barre à l’huile d’olive et disposez-la dans l’assiette à côté de la blanquette.

  • 7

    Epluchez les champignons, faites-les sauter au vin puis terminez en les glaçant dans un fond blanc de beurre. Eplucher les mini-carottes et les oignons, faites-les blanchir et faites-les glacer dans un fond blanc de beurre. Egouttez les légumes et réservez.

  • 8

    Pendant ce temps, vérifiez la cuisson de la viande et laissez-la reposer. Passez l’eau de cuisson au chinois et versez 1l de fond brouillant sur votre roux froid. Ajoutez du jus de cuisson des champignons et remuez jusqu’à la reprise de l’ébullition à l’aide d’un petit fouet. Laissez cuire doucement pendant 10 minutes.

  • 9

    Hors du feu, ajoutez progressivement les jaunes d’œuf au mélange, remuez puis faites bouillir de nouveau. Passez la sauce au chinois et ajoutez les morceaux de viande, les champignons et les oignons. Réservez à couvert au bain-marie.

  • 10

    Dresser la viande et la barre de riz côte à côte et nappez le tout de sauce.

28 réflexions sur “On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx.

Répondre à Collectif Polar : chronique de nuit Annuler la réponse.