Le livre : La somme de nos folies de Shih-Li Kow. Paru en 23 août 2018 aux éditions Zulma. Prix : 21,50 € ; (384 pages); 12,5×19 cm. Roman traduit de l’anglais (Malaisie) par Frédéric Grellier. Poche paru le 5 novembre 2020 aux éditions Zulma. 9,95 € ; (314 pages) ; 18 x 12 cm
4ème de couverture :
Cette année-là, entre un déluge et une éclipse solaire, l’impétueuse Beevi hérite d’une grande demeure et adopte Mary Anne, débarquée sans crier gare de son orphelinat. Aidée de l’extravagante Miss Boonsidik, Beevi reconvertit la bâtisse – quatre tourelles, dix toilettes, des bibelots à foison et un jardin extraordinaire – en bed & breakfast pour touristes égarés… Une chronique absolument tendre, libre, drôle et incisive, d’un petit monde quelque part en Malaisie, aujourd’hui.
L’auteur :Née dans la communauté chinoise de Kuala Lumpur, Shih-Li Kow écrit en anglais. Jouant admirablement du proche et du lointain, du particulier et de l’universel, du vraisemblable et du fabuleux, du sérieux et du cocasse, sa voix singulière défend sans conteste la diversité et l’ouverture – politique, artistique, ou écologique – dans la Malaisie multiculturelle d’aujourd’hui, à travers des figures qu’elle nous rend inoubliables.
Extrait :
« Tous les habitants furent conviés à une réunion, à l’ombre d’un cerisier près du principal arrêt de bus pour choisir un nouveau nom Vu que nos transports publics relèvent du tiers-monde, entièrement soumis aux caprices de l’appétit, de la soif et de la vessie du chauffeur, les gens arrivèrent au compte-gouttes. Entre l’attente, les discussions et le vote, une bonne partie de la journée y passa. Toute espèce de créativité fut étouffée par la chaleur, et la chaleur, et la vision d’une cité étincelante, moderne, s’estompa bientôt parmi ces gens qui se grattaient le dos et curaient les ongles des pieds en attendant qu’il se passe quelque chose.
La coutume citadine d’adjoindre à un toponyme un terme à la mode comme Sri (Chance), Perdana (Premier), Jaya (Victoire) ou Mount ne s’était pas encore propagée jusqu’aux villages reculés de Perak. Au vote final, il fallut départager Lubok Sayong, « les profondeurs de la Sayon » et Kubang Sayong, « le bourbier de la Sayong ». Le premier l’emporta de douze voix sur le bourbier. `
Par un heureux hasard du calendrier, ce changement fut enteriné jsute avant que Google Maps ne vienne remplacer l’atlas routier du pays. Lubok Sayong put ainsi affirmer son identité singulière et s’assurer une postérité sur la toile au moyen d’un point sur la carte. »
Je découvre, avec toi ! 🙂
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Moi zaussi 😛
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On est des découvreuses ! :p
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vouiiii, pas faux ! ;-P
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C’est aussi ça le job des blogueurs/euses 😉
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ça fait parti du job même si de nombreux blogs surfent sur la vague des grosses pointures….Des auteurs qui cartonnent histoire d’avoir de l’audience.
Remarque, je ne nous interdis pas de lire des best-sellers, mais faut pas que ce soit le norme
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Oui, certains ne lisent que des nouveautés, comme Yvan, mais il ne fait que ça, il ne surfe pas sur la vague des publications 😛 Certains ne cherchent qu’à faire de l’audience mais on en fait parfois beaucoup avec des articles dont on aurait jamais pensé qu’ils seraient autant vu ! 😆
J’aime savoir quelles nouveautés sont chouettes, si c’est bien ce que je pensais d’elles, mais j’adore aussi découvrir d’autres choses, des oldies, des vieux trucs poussiéreux. 😉
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Pareil 🙂
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😉
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héhé 😛
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Un roman qui doit être dépaysant! Sûrement à découvrir!
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci 😀
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merci
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