Le temps des hordes : Menace de Anouk Langaney Paru le 14 mai 2020 aux éditions Albiana . 16€ ; 192 pages ; 16,5cm x 24cm.
4ème de couverture :
Grand Ajaccio, 2036.
Un collège flambant neuf, sur les pentes du mont Gozzi. la vue est grandiose, le ciel sombre et le vent brûlant.
Pierre est en 3e K. C’est un mec sympa, Pierre, mais il est bizarre. Il croit que les rochers lui parlent ! Et il vaut mieux ne pas trop se moquer de lui, sinon… disons qu’il a du mal à se maîtriser. C’est comme ça qu’il s’est fait virer, d’ailleurs.
Il a promis de faire un effort. Même si cette Louna, qui vient de débarquer de Paris, la ramène un peu trop et lui tape sur les nerfs ! Mais ses défauts, comme ceux de Pierre, ne cachent-ils pas une sorte de don ?
Il faut l’espérer, car les menaces grondent : très vite, Louna, Pierre et certains de leurs proches vont devoir puiser dans leurs propres failles des forces hors du commun.
Autour d’eux, les catastrophes s’enchaînent et de sinistres prédateurs traquent les plus faibles…
Ils n’auront pas le choix pour survivre, il leur faudra s’unir et devenir des héros ou- qui sait ?- des monstres.
L’heure est venue de former la Horde.
L’auteur : Anouk Langaney est née le 14 octobre 1973, elle est enseignante et elle vit à Ajaccio. Elle est l’auteur de Même pas morte (Albiana, 2012) et Cannibal Tour (Albiana, 2014).
Extrait :
Nous sommes tous tétanisés, entassés dans notre abri de fortune, agrippés à ce que nous pouvons. Sauf Louna. Elle continue à s’activer, avec toujours ce regard tranquille que nous ne lui connaissions pas. Elle vérifie les nœuds qui nous retiennent, ainsi que le corps de la prof. Elle tâte la cloison, la tapote en y collant son oreille. Elle dégage de sous une dalle du faux plafond plusieurs tuyaux de caoutchouc, qu’elle nous demande de tenir, et que je reconnais : ce sont ceux qui courent sous les fenêtres, prévus pour irriguer la somptueuse façade végétalisée du collège, dont l’architecte était si fier, et qui a séché au bout de quelques mois. Il ne reste plus que les tuyaux, une dizaine au moins, qui se rejoignent au niveau de la canalisation principale. J’essaie de suivre Louna des yeux, et j’ai l’impression d’être au ralenti. Comme si je défilais image par image. C’est elle qui a le bon tempo, à présent. Rien ne la surprend, rien ne la prend de court… Je viens de comprendre le problème de Louna : sa tête va plus vite que le reste du monde ! Tu m’étonnes qu’elle s’emmerde en temps normal. Elle est en décalage permanent avec la vie ! Sauf en cas de grosse crise comme aujourd’hui.
Merci de ton intérêt😘
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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Merci
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Merci Fanny !!
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