Sans droit ni loi, Jacques-Yves Martin. Paru le 23 novembre 2016 chez Flamant noir éditions.19€50. (268 p.) ; 22 x 14 cm
4e de couv
Ville de Reims.
Un dimanche soir.
Caroline Dufrêne, une jeune femme qui élève seule sa fille de trois ans, est retrouvée pendue dans son appartement. Boris Thibert, jeune officier de police, se rend sur les lieux. C’est sa première affaire.
À son arrivée, la porte est verrouillée. Aucune trace d’effraction, pas de témoin, pas d’indices. L’affaire est classée sans suite : c’est un suicide. Mais la mère de la victime en est persuadée : sa fille a été assassinée.
La jeune policier, hanté par cette sombre histoire, et touché par cette grand-mère désespérée, va découvrir que l’enquête a été délibérément bâclée. Dans quel but ? Qu’a-t-on voulu dissimuler ?
En secret de sa hiérarchie, il se lance dans une enquête approfondie sans prendre conscience des risques qu’il court.
Son manque d’expérience le conduira sur des pistes imprévues. Il comprendra alors que lutter contre les puissants n’est jamais sans danger…
L’auteur :Jacques-Yves Martin est né en 1970. Il est enseignant en Physique-Chimie dans un lycée en région parisienne. Auparavant, il a exercé le métier de policier comme gardien de la paix dans le service Police-Secours du commissariat de Dijon. Les voyages, les rencontres, les gens en général lui sont une source d’inspiration inépuisable. Il déteste l’injustice et l’autoritarisme. Les livres font partie de son quotidien. Steinbeck est l’un de ses auteurs préférés et tout particulièrement son ouvrage « Des souris et des hommes ». Il publie son premier polar, Sans droit ni loi, en 2016, aux Éditions Flamant Noir; il récidive en 2017, reprenant son personnage de Boris Thibert, jeune officier de police, dans Ode à Caïssa, qu’il publie en auto-édition.
Extrait :
Sa main arrêta sa course vers la bouteille de whisky lorsque la sonnerie du téléphone posé sur la table basse retentit.
Il décrocha sans attendre :
— Allô ?
— Ouais, c’est moi… annonçait l’interlocuteur, d’une voix pressée.
— Bon sang, tu en as mis du temps ! Alors, raconte… ?
— J’ai fait ce que j’ai pu. Mais c’est bon.
— Quoi, « C’est bon » ? Tu es sûr ? Je veux que toute cette histoire se termine !
— Calme-toi. Je te dis que ça va. C’est fait ! Par contre, je te préviens, pas un mot. À personne !
— Entendu. Mais tu…
Le type semblait téléphoner pour confirmer que la mission avait été effectuée, mais n’avait pas l’intention de s’éterniser sur les détails :
— … Je te laisse, j’ai à faire.
— Ouais, bon… Ciao. Eh, non, attends !
— Quoi encore ?
— Maintenant, je veux que tu arrêtes tes conneries… lui ordonna-t-il, un peu anxieux.
L’autre type raccrocha sans répondre.
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci 🙂
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