Le dernier message, Nicolas Beuglet

Le livre : Le dernier message de Nicolas Beuglet. Paru le 22 octobre 2020 aux éditions XO. 19,90 euros ;(398 p.) ; 24 x 16 cm

4ème de couverture :

Voulez-vous vraiment connaître la vérité ?
Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d’angoisse et de folie…
Île d’Iona, à l’ouest de l’Ecosse. Des plaines d’herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du  » Chemin des morts « , la silhouette grise du monastère.
Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d’être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C’est l’inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l’enquête. Après un an de mise à l’écart, elle joue sa carrière, elle le sait.
Sous une pluie battante, Grace pousse la lourde porte du monastère. Elle affronte les regards fuyants des cinq moines présents. De la victime, ils ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu’il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes…
Que cherchait Anton ? Pourquoi l’avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu’elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d’une des énigmes les plus vertigineuses de l’humanité repose tout entière sur ses épaules…

L’auteur : Nicolas Beuglet a 46 ans, il à été présentateur télé sur M6. Il est aujourd’hui romancier, et scénariste. En 2011 il sort un premier roman sous le pseudo de Nicolas Sker, puis en 2016 sous son vrai nom sort « Le cri » le premier roman d’une trilogie.

 

 

 

 

Extrait :
Grâce savait que connaitre à l’avance le visage de celui que l’on va questionner conférait toujours un avantage lors de l’interrogatoire. Pendant les premières secondes, le cerveau de l’interrogé devait appréhender le physique de celui qu’il avait en face de lui, et n’avait donc pas toute sa disponibilité intellectuelle pour réfléchir. Grâce pouvait alors profiter de cette brève fenêtre de vulnérabilité pour piéger son interlocuteur.

L’arrêt sur image de Marc :

Le dernier message, Nicolas Beuglet

« Le dernier message » est le dernier roman de Nicolas Beuglet, un auteur qui devient incontournable après seulement quatre livres.

Comme toujours, dans ce roman, l’auteur se caractérise par sa volonté de faire réfléchir le lecteur : nous ne sommes pas ici en présence d’un simple divertissement, au-delà du thriller s’exprime l’envie d’instruire le lecteur via des faits scientifiques peu connus du grand public mais avérés, ou de le sensibiliser à des problématiques qui concernent notre avenir proche et leurs répercussions sur nos existences.

Si l’histoire commence de manière très classique, telle une partition bien connue, où les premières notes s’égrènent en laissant une sensation de déjà-vu, on plonge rapidement vers quelque chose de puissant, insolite, techniquement parfaitement maitrisé : pas de fausse note, le lecteur est happé dans un allegro vivace où les courts moments qui lui laissent la possibilité de reprendre une bouffée d’oxygène sont rares, dans un rythme qui peut rappeler les livres de Franck Thilliez.

Je suis impressionné par la somme de travail que doit représenter l’écriture d’un tel roman. Par respect pour ce travail, je me dois de ne rien dévoiler de plus que ce qu’on trouve sur la quatrième de couverture. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les précédents livres de l’auteur pour se plonger dans celui-ci.  Sarah Géringen, l’héroïne de la trilogie norvégienne, fait ici place à Grace Campbell, une jeune inspectrice écossaise. Nicolas Beuglet s’attache à développer ses personnages, leur apporte de l’épaisseur et une profondeur conséquente, condition indispensable pour qu’un roman soit abouti.

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