Kawa Littéraire

Retour sur notre Kawa littéraire spécial humour

Notre dernier Kawa avant le confinement avait pour thème « Rire et Humour ».

On peut dire qu’il est tombé à point, celui-ci.

Voici une sélection de quelques titres évoqués lors du rendez-vous mensuel de notre club de lecture.

Nos membres n’ont pas résister à nous raconter des blagues, à citer des grandes répliques de film culte et à nous dire quelques bon mots de pierre Dac, de Devos et Desproges et quelques autres Bref on a beaucoup souris et pas mal rit aussi

Grand merci à tous pour ces moments d’échange, de partage et de convivialité.

 

Allez avant de commencer  ce kawa de février qui peut me dire de qui est cette citation ?  :

« Si les hommes font moins de conneries en février, c’est parce qu’ils n’ont que vingt-huit jours. »


Brèves de comptoir  de Jean-Marie Gourio

 

Inventées par Jean-Marie Gourio en 1985, les Brèves de comptoir sont aujourd’hui un genre littéraire à part entière que citent abondamment les meilleurs dictionnaires. Rien n’est plus simple qu’une « brève de comptoir ». Cette phrase ou ce bout de dialogue entendu dans un café et restitué sans intervention apparente de l’auteur prend toujours à la lecture une dimension insoupçonnée. Lire une « brève », c’est rire deux fois : d’abord d’un rire instinctif à l’énoncé d’une sottise ou d’une énormité, puis d’un rire étonné et complice quand on s’aperçoit qu’on s’est fait prendre et que la phrase pouvait s’entendre d’une tout autre manière.

De cette parole populaire qui coule inlassablement dans les lieux publics, Jean-Marie Gourio a cueilli les phrases qui traduisent pour lui l’essentiel des préoccupations de ses contemporains. Pendant quinze ans, accoudé au comptoir à toute heure du jour et de la nuit, il a guetté la trouvaille et l’a saisie au vol avec le geste adroit des chasseurs de papillons. À peine entendue, il l’a transcrite sans la déformer d’une virgule sur le petit carnet qu’il tient toujours enfoncé dans la poche de son gilet.

Et l’acte de création littéraire commence alors : dans ce choix instantané de la phrase proférée et dans la discipline imposée et cruelle de ne jamais en modifier l’ordonnance.

Cocasses et désopilantes, vulgaires ou poétiques, prosaïques ou oniriques, les Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio s’inscrivent dans la filiation des oeuvres de Raymond Queneau, de Jacques Prévert, de Marcel Aymé… de tous ceux qui ont tenu à faire entendre la parole populaire.

 

 

L’air de rien : chroniques 2009-2011 François Morel

« Pensez-vous qu’on peut rire de tout ? »

Ah ! Très bonne question. Merci de me l’avoir posée. On est toujours surpris par l’originalité des interrogations de tous ceux qui inlassablement nous invitent à toujours plus de non-conformisme, de personnalité, d’indépendance d’esprit. Donc, on peut rire de tout mais on n’est pas obligé. L’idée d’être le premier à trouver le bon mot sur le dernier désastre écologiste, l’ultime raid aérien sur Tripoli, la toute nouvelle catastrophe aérienne n’est pas dans mes préoccupations.

« Vous vous définissez comme un humoriste ? Comme un chansonnier ? » […]

« Humoriste » ? C’est sans doute mieux que « comique », qui est un adjectif… Avoir un peu d’humour dans la vie, c’est utile. Il n’est pas non plus superflu d’avoir de la compassion, de la générosité, de l’affection, de la colère, de la tendresse, de l’indignation, mais à personne ne viendrait l’idée de se définir comme un compassionniste, un générosiste, un affectionniste, un colériste, un tendressiste, un indignationniste. Humoriste, ce n’est pas un métier.

Chaque vendredi matin depuis septembre 2009, François Morel présente « son billet » dans la matinale de France Inter. Un billet d’humeur, un billet d’humour, un billet qui puise, l’air de rien, son inspiration dans l’air du temps.

À la fois comédien, metteur en scène, chanteur et chroniqueur de radio, François Morel alterne entre spectacles personnels et théâtre de répertoire, comme les Diablogues de Dubillard et, tout récemment, Le Bourgeois gentilhomme mis en scène par Catherine Hiegel.

Deux années de chroniques présentées sur France Inter par le comédien, artiste et chanteur F. Morel.

Camille

 

Le chat Catia mène l’enquête
Volume 1, Miaou, bordel ! : Quimper

 de Chevalier, Gérard Ed. du Palémon

Catia, la chatte d’un journaliste d’investigation quimpérois, commente l’enquête qu’elle mène aux côtés de son maître.

Maud

Dans cette nouvelle collection, qui s’écarte totalement de son style habituel, Gérard Chevalier propose une belle originalité : son héroïne et narratrice ! Catia, minette quimpéroise « surdouée », mène l’enquête en assistant son maître, journaliste d’investigation, dans ses recherches. Elle maîtrise le langage humain dans ses nuances les plus intimes et emploie parfois des termes fleuris pour juger les comportements des « bipèdes ».

L’auteur signe un ouvrage à la fois tendre et très drôle, laissant la part belle au suspense, qui ravira les amateurs de romans policiers, de Bretagne et les amoureux des chats… Un remède à « la crise », une pause entre les soucis.

J’arrive là où la gouttière s’arrête, au rebord de la fenêtre du vieux… Miracle ! Elle est ouverte ! Je le sens à l’odeur du tabac qui s’en échappe.
– Miaou ! je crie, tonalité désespoir.
Rien ne se passe. Il dort peut-être la fenêtre ouverte.
– Miaou ! recommencé-je, un ton plus déchirant.
Toujours rien. C’est inquiétant.
– Miaou, bordel !
Là, c’est carrément la roue de voiture qui m’écrase la patte.
Une lumière s’allume ! J’ai gagné !


Braun, Lilian Jackson 
Le chat qui avait un don

10-18

La ville de Pickax se prépare à créer un nouveau club pour personnes âgées dans un ancien dépôt de nourriture et de graines, le Old Hulk. Mais le bâtiment prend feu mystérieusement et une jeune femme meurt, piquée par une guêpe. Quant au chat Koko, il dispose d’un don mystérieux, celui d’anticiper les appels téléphoniques et d’émettre des cris lorsque quelqu’un souffre.

Michele

Cote : BRA

Jim Qwilleran, le célèbre chroniqueur du journal local, est de retour, accompagné des non moins fameux Koko et Yom Yom, ses deux inséparables siamois aux dons renversants. Leur vie suivait tranquillement son cours dans la charmante bourgade faussement tranquille de Pickax, jusqu’à ce que tout déraille : un incendie volontaire ravage le «Vieux Mastodonte», un bâtiment emblématique de la ville, tandis qu’une jeune femme appréciée de tous, Libby Simms, meurt dans d’étranges circonstances… Si l’on ajoute à ces tristes événements le départ inopiné pour Paris de Polly, la libraire du Coffre du pirate et élue du coeur de Qwill, de sombres jours s’annoncent pour les détectives à moustaches du comté de Moose…

 

 

Circé de  Miller, Madeline

Pocket

Le mythe de Circé revisité. Fille du dieu Helios, la magicienne se découvre un don pour la sorcellerie et les poisons. Crainte par les dieux, elle est exilée sur une île déserte où elle croise Ulysse ainsi que le Minotaure, Icare et Médée. Victime de la frayeur qu’elle suscite, elle est contrainte de choisir entre le monde des dieux et celui des mortels.

Lydie

Fruit des amours d’un dieu et d’une mortelle, Circé la nymphe grandit parmi les divinités de l’Olympe. Mais son caractère étonne. Détonne. On la dit sorcière, parce qu’elle aime changer les choses. Plus humaine que céleste, parce qu’elle est sensible. En l’exilant sur une île déserte, comme le fut jadis Prométhée pour avoir trop aimé les hommes, ses pairs ne lui ont-ils pas plutôt rendu service ? Là, l’immortelle peut choisir qui elle est. Demi-déesse, certes, mais femme avant tout.

Puissante, libre, amoureuse…

 

Les fous littéraires de Blavier, André

Ed. des Cendres

Recense et cite des milliers d’auteurs, livres et éphémères (3.000 entrées dans l’index des noms) : philanthropes, persécutés, astronomes, bricoleurs, poètes, visionnaires, etc., croisent médecins, savants, censeurs et comparses. L’ensemble propose un riche panorama de l’excentricité et de l’originalité en littérature.

Michel

Est-ce que les fous, sur certains points, n’auraient pas raison, du moins quelques fous. D’autres, bien sûr, sont complètement aberrants. Mais les aberrances ne sont-elles pas des épiphanies, dont le pataphysicien se délecte, morosement ou non ?

André Blavier

 

 

L’homme qui voulait devenir psychopathe de Malot, Laurent

 

Victor, 46 ans, a une femme et deux enfants mais, lassé de la médiocrité de sa vie, il décide un jour d’en finir. Dépité de rater aussi son suicide, il se résout, pour marquer enfin les esprits, à devenir tueur en série. Il découvre cependant qu’être un psychopathe n’est finalement pas si simple.

Geneviève

L’homme qui voulait devenir psychopathe

Victor Bourgeois a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Toute sa vie, il a marché dans les clous pour finalement devenir un pion parmi les pions, sans relief ni éclat.

Si le constat est amer, il a encore l’énergie pour bousculer le destin. Mais les expériences qu’il tente pour avoir quelque chose à raconter se révèlent fades et douloureuses…

Même son suicide n’est pas une réussite ! C’est alors que surgit la révélation : il n’est pas parvenu à se tuer parce qu’il est fait pour tuer les autres !

Le seul hic, devenir psychopathe ne s’improvise pas…

L’homme qui voulait devenir psychopathe, un polar acide, une critique de la société qui fabrique des pions et les oublie, quand elle ne les broie pas.

 

Matière à rire de Devos, Raymond

Orban

L’intégralité des sketches en un seul volume.

Camille

 

Vous savez que j’ai un esprit scientifique.

Or récemment, j’ai fait une découverte bouleversante !

En observant la matière de plus près… j’ai vu des atomes… qui jouaient entre eux… et qui se tordaient de rire ! Ils s’esclaffaient !

Vous vous rendez compte des conséquences incalculables que cela peut avoir ?

Je n’ose pas trop en parler, parce que j’entends d’ici les savants : «Monsieur, le rire est le propre de l’homme !»

Eh oui ! … Et pourtant ! Moi, j’ai vu, de mes yeux vu, des atomes qui : «Ha, ha, ha !» Maintenant, de qui riaient-ils ? Peut-être de moi ? Mais je n’en suis pas sûr ! Il serait intéressant de le savoir. Parce que si l’on savait ce qui amuse les atomes, on leur fournirait matière à rire… Si bien qu’on ne les ferait plus éclater que de rire.

Alors, me direz-vous, que deviendrait la fission nucléaire ?

Une explosion de joie !

Cent soixante-cinq chefs-d’œuvre d’absurde, de poésie et de rire. L’intégralité des textes écrits et joués, depuis près de trente-cinq ans, par Raymond Devos, l’incomparable, le merveilleux joueur de mots.

 

Les meilleures petites annonces de l’os à moelle par  Dac, Pierre

Cherche Midi

Chef-d’oeuvre d’humour loufoque : « on demande cheval sérieux connaissant bien Paris pour faire livraisons tout seul ».

Camille

 

«On demande cheval sérieux connaissant bien Paris pour faire livraisons tout seul.»

Cette petite annonce a paru dans le premier numéro de L’Os à Moelle. Tout au long des trois cents numéros parus, Pierre Dac, notre «maître soixante-trois» favori, a créé des milliers d’offres, toutes plus saugrenues les unes que les autres. Mais aucune n’a débouché sur un quelconque emploi. Sinon celui du rire.

Ces petites annonces ont été choisies par Jacques Pessis parmi toutes celles qui ont été publiées dans l’hebdomadaire Contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre, dont Pierre Dac était le rédacteur en chef.

Un grand classique du maître du loufoque.

 

 

Nuée d’oiseaux blancs de Kawabata, Yasunari

Ed. Sillage

Kikuji, le héros, est orphelin. Il vit dans l’univers raffiné des maisons de thé. Il devient l’amant d’une femme mystérieuse qui se suicide, puis tombe sous le charme de Fumiko, la fille de celle-ci. En même temps, des intrigues se trament pour le marier. Fumiko se donne à lui puis disparaît.

Lydie

Nuée d’oiseaux blancs est écrit entre 1949 et 1952, dans un pays en pleine reconstruction, par un auteur déjà considéré comme l’un des plus grands romanciers japonais de son temps.

Le héros est un trentenaire, fils unique ayant perdu ses parents. Célibataire, jouissant d’une fortune confortable, il ne sait pas bien quelle direction sa vie est en train de prendre. Il appartient à une génération qui a grandi sous les bombardements et ne sait plus que faire du legs esthétique et philosophique du Japon ancien. De la façon la plus inattendue, il se trouvera confronté à un dangereux héritage – spirituel, sentimental et amoureux.

Cote : KAW

 

L’ours est un écrivain comme les autres de Kotzwinkle, William

10-18

Un écrivain enterre son manuscrit dans la forêt dans le but de le protéger, son précédent livre ayant été détruit dans un incendie. Un ours le découvre et le lit. Persuadé qu’il a découvert un best-seller, l’ours se rend à New York pour le faire publier. Les éditeurs se l’arrachent et le livre est en tête des meilleures ventes. Une fable satirique sur les milieux littéraires et médiatiques.

Michel

Cote : KOT

 

« Très drôle, et sans doute vrai. »
Terry Pratchett

Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme… et qui devint écrivain. Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu’il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain – et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries… Le livre sous le bras, il s’en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l’oeuvre de cet écrivain si singulier – certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique ! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l’ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes…

 

 

Des papous dans la tête, Les décraqués : l’anthologie

Gallimard
France-Culture

Deux émissions culte de France-culture où les invités jouent avec les mots et déclinent sur tous les tons jeux littéraires et inventions poétiques. Une anthologie de ces exercices de style et d’humour où le roman devient interactif, les poèmes lipogramment et le dictionnaire rimaille.

Geneviève

Des Papous dans la tête, Les Décraqués… des émissions-culte sur France Culture depuis bientôt vingt ans. Drôles de noms pour cette confrérie décoiffante qui, autour de Françoise Treussard et Bertrand Jérôme, a adopté le mot d’ordre de Perec : «J’aime jouer», et décline sur tous les tons jeux littéraires et inventions poétiques. Rabelais part en week-end à Étretat, Gary Cooper écrit à Gandhi et les objets qui nous entourent, flacon de parfum ou verre à pied, ont des états d’âme… Aucun genre n’est épargné : le roman devient interactif, les poèmes lipogramment et le dictionnaire rimaille ; le tourisme se fait minimal et le strip-tease littéraire. Des exercices de style et d’humour entre lesquels se dessine un univers virtuose et insolite

 

Les Pensées de Dac, Pierre

Pocket

Une compilation illustrée des pensées de Pierre Dac à l’occasion des quarante ans de sa disparition.

Camille

 

Pierre Dac et Cabu sont nés à Châlons-en-Champagne, à plusieurs dizaines d’années d’écart mais à seulement quelques centaines de mètres de distance.

Le roi des loufoques est resté jusqu’à l’âge de 3 ans dans une ville qui s’appelait alors Châlons-sur-Marne et que, origines juives obligent, il voulait faire rebaptiser Chalom-sur-Marne. Le père du Grand Duduche et du Beauf y a grandi et commencé sa vie professionnelle dans le journal local. Pendant ses jeunes années, il a nourri son humour naissant en dévorant des numéros de L’Os à moelle conservés dans le grenier familial.

Ils ne se sont rencontrés qu’une seule fois, en 1969, à Paris. Aujourd’hui, les voici à nouveau réunis à travers Les Pensées du maître 63, devenues des classiques, illustrées par des dessins de Cabu en noir et blanc mais résolument hauts en couleur. Pour le meilleur, mais surtout pour le rire.

Le cherche midi éditeur a notamment déjà publié, de Pierre Dac, Avec mes meilleures pensées et Les Petites Annonces de L’Os à moelle, l’intégrale.

 

Le petit livre des pensées les plus drôles

Cherche Midi

Présente le meilleur de l’humour, de Sacha Guitry à Jean Yanne, en passant par Coluche, Frédéric Dard ou Woody Allen.

Frédérique

Ce best of des pensées les plus drôles présente le meilleur de l’humour, de Sacha Guitry à Jean Yanne, en passant par Coluche, Frédéric Dard ou Woody Allen. Un mini-festival de drôlerie et de gaieté qui a le pouvoir magique de provoquer le rire ou le sourire à chaque page. Remercions ces écrivains dont les propos acides, cruels, tendres, narquois ou provocateurs nous font oublier – en les prenant souvent pour cibles – les misères du quotidien.

«La différence entre un idiot riche et un idiot pauvre : un idiot riche est riche, un idiot pauvre est un idiot.» (Coluche)

«Le crétin prétentieux est celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui.» (Pierre Dac)

«Il y a des femmes dont l’infidélité est le seul lien qui les attache encore à leur mari.» (Sacha Guitry)

«J’ai passé un accord avec les mouches. Elles ne s’occupent pas de faire des affaires. Moi, je ne marche pas au plafond.» (Olivier de Kersauson)

 

Le petit livre des répliques les plus drôles du cinéma

Un florilège des répliques parmi les plus drôles du cinéma, des bons mots et pensées des acteurs. Hommage aux dialoguistes Michel Audiard, Henri Jeanson, Bertrand Blier, Woody Allen, les Marx Brothers, aux films cultes, mais aussi plus confidentiels. Pensées de S. Guitry à Jean Yanne, en passant par Pierre Brasseur ou encore Jean Rochefort.
Geneviève

Le petit livre des répliques

Les plus drôles du cinéma

Jean Gabin, à qui on demandait s’il avait beaucoup de copains, répondit : « Non, je n’ai pas d’amis. C’est trop fatigant d’être aimable. » Bernard Blier, à qui on demandait s’il avait beaucoup d’ennemis, répondit : « Oui, comme tous les gens qui n’aiment pas les cons. »

Le sens de la repartie qui fait mouche est un plaisir rare.

C’est un florilège des répliques les plus drôles du cinéma que nous vous offrons ici, qu’elles soient issues de films ou d’entretiens avec les comédiens. On y retrouve l’art magistral des plus grandes figures du cinéma, dialoguistes et acteurs, de Michel Audiard à Woody Allen, en passant par Sacha Guitry, Jean Yanne ou les Marx Brothers.

Le potentiel érotique de ma femme de Foenkinos, David

Gallimard

Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les dictons croates, Hector Balanchine rencontre Brigitte à la bibliothèque François-Mitterrand après un suicide raté. Il décide de l’épouser et se met à collectionner sa femme. Prix Roger-Nimier 2004.

Anne-Marie

Cote : FOE

«On dit souvent qu’il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu’Hector est un homme à objets. Bien loin de comparer la femme à l’objet, nous notons toutefois d’évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine.»

 

 

Pourquoi ? de Vandel, Philippe

Le Livre de poche


120 interrogations faussement naïves mais éternelles et 120 réponses d’adultes à des questions d’enfants.

Camille

Ces Pourquoi ? sont autant de questions que de réponses utiles humoristiques sur les choses qui font partie de notre univers quotidien. La chronique quotidienne sur RTL de P. Vandel.

 

 

 

 

 

 

 

Le rire de Rabelais me manquait  de Ventoura, Emmanuel

L’Harmattan

Un récit familial au sein de la communauté judéo-espagnole de Marseille, dans les années 1940. Moïse, le père du narrateur, y est une figure centrale, membre de la corporation rebelle des pêcheurs de Salonique et garant d’une culture en danger durant l’Occupation.

Sonia

 

Encres de vie

Moïse appartenait à la corporation rebelle des pêcheurs de Salonique. On disait qu’il « volait le pain d’une main et embrassait la mézouza de l’autre » ».

Son fils âgé de huit ans en 1944, acteur et narrateur de ce roman, est l’un des derniers témoins de ce monde disparu : une famille au sein d’une communauté judéo-espagnole implantée à Marseille entre le Vieux-Port et la place de l’Opéra.

On y parlait une langue échue de la vieille Castille, épicée de saveurs levantines, de sagesse populaire, recousue au fil du temps avec quelques bons mots de la conversation française et d’expressions marseillaises.

Historias minimas, récits authentiques d’une vie ordinaire, immergés dans la grande Histoire au temps de l’Occupation, des rafles et de la Libération.

 

WilLes vieux fourneaux
Volume 1, Ceux qui restent

Lupano, Wilfrid et Cauuet, Paul chez Dargaud

Trois septuagénaires se lancent dans un road-trip rocambolesque : Antoine vient de perdre sa femme qui l’a trompé, il y a quarante ans, avec son patron. Il décide de commettre un crime passionnel rétroactif et ses amis tentent de l’en dissuader. Prix des libraires BD 2014, prix du public Cultura (Festival de la BD d’Angoulême 2015), prix Libr’à nous 2015 (BD), prix de la BD Fnac 2015 (Belgique).

Geneviève

Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifié la planète, affamé le Tiers-Monde ! En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez épuisé les ressources, bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulets élevés en batterie chaque année dans le monde, et les gens crèvent de faim ! Historiquement, vous…
Vous êtes la pire génération de l’histoire de l’humanité ! »

 

Les vieux fourneaux
Volume 2, Bonny and Pierrot

Lupano, Wilfrid et Cauuet, Paul chez Dargaud

Grâce à ses investissements passés, Pierrot reçoit un versement inattendu qui lui sauve la vie. Mais lorsque sa muse Bonny réapparaît, le septuagénaire est bouleversé.

Michele

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vieux fourneaux
Volume 3, Celui qui part

Lupano, Wilfrid et Cauuet, Paul chez Dargaud

Suite de cette série mettant en scène les tribulations de trois septuagénaires. Alors qu’Emile se fait hospitaliser suite à un malaise, Antoine apprend avec indignation que sa petite-fille Sophie achète des oeufs à Berthe, l’ennemie du village. Cette dernière tente de comprendre l’origine du conflit qui les oppose.

« Plutôt crever !
Ils ont engraissé les barques Doute leur vie comme des esclaves pour se payer leur petit pavillon de merde et leur piscine, qu’ils comptent pas sur moi pour venir leur racler la véranda ! »

 

 

 

 

Les vieux fourneaux
Volume 4, La magicienne

Lupano, Wilfrid et Cauuet, Paul chez Dargaud

Après une tournée estivale d’une pièce de théâtre, Sophie et son grand-père Antoine rentrent au village, où ils découvrent qu’un projet d’extension de l’entreprise Garan-Servier, qui relancerait l’économie de la région, est menacée par une mystérieuse magicienne dentelée qui occupe le terrain.

« Bande d’égoïstes !
Les champignons, la Chope ! C’est bien la France, ça !
Vous passez votre temps à râler que rien ne change, et quand ça change, vous gueulez que ça sera plus comme avant ! »

 

 

 

Les vieux fourneaux
Volume 5, Bons pour l’asile

Lupano, Wilfrid et Cauuet, Paul chez Dargaud

De retour à Paris, Antoine et Mimile sont contraints de s’occuper de Juliette sur l’injonction de Sophie. Désireux de partir assister au match de rugby France-Australie, Mimile cherche désespérément un moyen de s’échapper.

« Alors quoi ? On oublie tout ça ? Les Italiens ? Les Polonais ? Les Arméniens ? Les 600 000 tirailleurs sénégalais ? C’est tout le pays qu’a Alzheimer, ou quoi ?!?
On est 500 millions de guignols en Europe et on veut nous faire croire qu’on peut pas accueillir 1 million de pauvres gens ? Ça fait même pas un par village ! »

 

 

 

 

 

Certains d’entre nous on vu le film mais nous préférons sans conteste possible les BD

Comédie de Christophe Duthuron

Pierrot, Mimile et Antoine, trois amis d’enfance de 70 balais, ont bien compris que vieillir était le seul moyen connu de ne pas mourir et ils sont bien déterminés à le faire avec style ! Leurs retrouvailles à l’occasion des obsèques de Lucette, la femme d’Antoine, sont de courte durée … Antoine tombe par hasard sur une lettre qui lui fait perdre la tête. Sans fournir aucune explication à ses amis, il part sur les chapeaux de roue depuis leur Tarn natal vers la Toscane. Pierrot, Mimile et Sophie, la petite fille d’Antoine enceinte jusqu’aux dents, se lancent alors à sa poursuite pour l’empêcher de commettre un crime passionnel… 50 ans plus tard !

 

 

Vous plaisantez, monsieur Tanner  de  Dubois, Jean-Paul

Points

Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d’hériter de la maison de son oncle. Décidé à la restaurer totalement, il entreprend des travaux. Tous les corps de métier se mettent à défiler chez lui, mais il semble que, des maçons déments aux couvreurs délinquants en passant par les électriciens fous, tous se soient donné le mot pour lui rendre la vie impossible.

Nicole

Cote : DUB

« N’importe qui doté d’un peu de raison aurait vu entre ces murs un paquebot de soucis, un porte-avions d’emmerdements. »

Chronique d’un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains : le récit véridique d’un chantier infernal, coloré d’une bonne dose d’humour… noir !

 

La bible de l’humour juif  de Marc-Alain Ouaknin, Dory Rotnemer

 

Une anthologie de blagues et d’histoires juives. Des histoires tendres, caustiques, ironiques, tragiques, lucides, indulgentes et bien sûr comiques sur le destin tourmenté d’un peuple qui ne cesse de s’interroger sur son identité.

«Le vieux Moshé harcèle Dieu à la synagogue :

– Seigneur, qu’est-ce que c’est pour Toi mille ans ? Une minute ! Qu’est-ce que c’est pour Toi un million ? Un centime ! Seigneur, fais-moi cadeau d’un centime!

Une voix lui répond:

– Attends une minute !»

Quand Dieu lui-même est présenté comme le héros d’une grande saga burlesque, il y a de quoi surprendre. Quand la naissance d’Isaac est décrite comme la première blague juive, on n’ose y croire. Et ça n’est qu’un début…

Avec la traditionnelle mère juive, les rabbins et tous les autres, l’humour juif n’épargne personne. Et c’est tant mieux ! Malgré les déboires et les tragédies, avec un esprit caustique et une tendre indulgence, ces blagues construisent l’histoire, la grande et la petite, d’un peuple qui n’a cessé de s’interroger, avec humour, sur son identité.

 

Laisse tomber : petit manuel de survie en milieu grabataire de Nick Gardel

Laisse tomber

Petit manuel de survie en milieu grabataire

Antoine Spisser est obèse. Ça ne le définit pas, mais ça le décrit assez bien. Surtout quand il se retrouve en équilibre sur la rambarde d’un balcon à 15 mètres du sol.

Mais ce qui l’a conduit dans cette situation est une autre histoire. Et ce ne sont pas les copropriétaires de son petit immeuble qui vous diront le contraire. Enfin… Ceux qui sont encore en vie…

« Dans son état de compréhension du monde, l’alignement des tombes était un spectacle sans cesse renouvelé. Un véritable défilé marbrier où chacun tentait de laisser une trace en ce lieu qui ne sera plus visité que par des enfants qui s’ennuient et des vieux qui attendent. Un avenir qui s’impatiente et un passé qui regrette, rien au présent. Laisser une trace…
Ambition d’escargot pour celui qui a passé sa vie à en baver. »

 

Chroniques de la haine ordinaire de Pierre Desproges

 

M. Haroun Tazieff passe le plus clair de son temps à mettre son nez dans les trous qui fument. Parfois, un volcan facétieux, profitant de ce que M. Haroun Tazieff n’est pas là, se met à péter aux quatre vents. M. Haroun Tazieff apparaît à la télévision et dit : «Ca ne m’étonne pas, je l’avais prédit.» Puis il retourne s’enfumer plus loin avec une caméra parce qu’il faut bien vivre, comme dirait M. Jacques-Yves Cousteau. (M. Cousteau est un ami de M. Tazieff. Il met son nez dans les trous qui mouillent.) Avec M. Paul-Emile Victor qui met son nez dans les trous qui gèlent ils forment un exceptionnel triumvirat, peu connu sous son nom d’apparat des «pifs nickelés».

«Ce matin, à 6h30, à l’heure où Phœbus darde encore ses rayons dans sa poche, on a sonné à ma porte.

Ce ne pouvait pas être le laitier. Je ne bois pas de lait le matin, ça fait cailler la tequila de la veille au soir.

Ce ne pouvait pas être le KGB. Je suis au mieux avec Moscou. J’ai rencontré l’autre jour un ingénieur de Tchernobyl qui se désirradiait dans la piscine Molitor, je lui ai dit : « J’aime beaucoup ce que vous faites. »

On ne sait jamais. On n’est jamais trop prudent.»

Cet album regroupe quelques chroniques extraites d’une émission radiophonique. Echos, portraits, rumeurs. Humeurs de M. Desproges soi-même.

Ah oui la citation deu début

« Si les hommes font moins de conneries en février, c’est parce qu’ils n’ont que vingt-huit jours. »

est tiré de ce recueil

 

Le kawa littéraire est un rendez vus mensuel de la Bibliothèque Parmentier

20 bis avenue Parmentier 75011 Paris

 

La bibliothèque est fermée pour travaux mais Geneviève et Yannick vous propose le Kawa durant l’été dans les parcs et jardins du 11e arrondissement.

Ge vous raconte cela bientôt.

 

 

27 réflexions sur “Kawa Littéraire

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