La machine à brouillard de Tito Desforges

Le livre : La machine à brouillard de Tito Desforges. Paru le 13 février 2020 aux Editions Taurnada. 9,99€ ; (220 p.) ; 18 x 11 cm

 4ème de couverture :

Mac Murphy est un soldat d’élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l’essentiel de son âme, morceau après morceau. Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l’Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c’est une mauvaise idée. Une époustouflante plongée dans l’amour d’un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d’un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.

 

L’auteur : Après une vie de bourlingue à travers le monde et les mots, amoureux du verbe, Tito Desforges signe aujourd’hui avec brio un thriller sous haute tension.

 

 

 

 

 

Extrait : La chaleur de fournaise du dehors me cogna le crâne, masse d’acier brûlant. L’air vomissait du feu. Le ras du sol vibrait comme un gaz combustible. L’asphalte de Main Street paraissait une rivière de lave noire, piégée, effarée, sous un ciel de colère en métal blanc.

 

 

 L’arrêt sur image de Marc :

 

La machine à brouillard de Tito Desforges.

Tito Desforges nous propose un livre bien particulier, dans un style pour le moins original qui ne laissera personne indifférent. Je classe ce livre dans la catégorie des OVNI.

 McMurphy, un ancien soldat de l’armée australienne prétend avoir une machine à brouillard dans sa tête.

Le livre commence par la lecture du rapport psychiatrique de McMurphy. On va découvrir au fur et mesure de ces rapports ce qui s’est passé à Grosvenore-Mine, pourquoi McMurphy est aujourd’hui l’homme violent qu’il est devenu.

 L’écriture est prenante, éprouvante. Je me suis senti submergé sous la force des mots à certains moments et perdu à d’autres. Est-ce que j’étais dans un livre, ou dans la psyché de cet homme, j’ai bien du mal à le dire. Je n’ai jamais été à l’aise quand il est impossible de discerner la réalité de l’imaginaire. Ici les moments qui nous perdent sont nombreux. Malgré cela je suis très heureux d’avoir lu ce roman, mais je ne sais pas si je l’ai aimé ou pas. Par contre j’ai envie d’encourager les lecteurs à découvrir ce livre, ne serait-ce que pour sortir des chemins balisés, qui sont la base de nos lectures habituelles.

 

Merci aux Editions Taurnada pour ce SP incroyable

 

17 réflexions sur “La machine à brouillard de Tito Desforges

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