Le livre : Ma mémoire assassine de Kim Young-ha. Paru le mars 2015 aux éditions Philippe Picquier. 17 € ; (160 pages); 13×220cm. Roman traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Mélanie Basnel
Poche paru le 14 mars 2019 aux éditions Picquier Poche. 7,50 € ; (160 pages); 11×17 cm.
4ème de couverture :
Un ex-tueur en série décide de reprendre du service. Seul problème?: il a soixante-douze ans et vient d’apprendre qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Sous ses dehors de vieillard inoffensif s’adonnant à ses heures perdues à la poésie et la philosophie, se cache un redoutable meurtrier qui a assassiné sans remords des dizaines de personnes. Aujourd’hui il repart en chasse alors que rôde autour de sa maison un homme qui menace de s’en prendre à sa fille adoptive bien-aimée.
S’engage alors une course contre la montre?: tuer avant d’oublier qui il est, avant que la maladie n’ait raison de lui, qu’il ne devienne prisonnier d’un temps sans passé ni futur.
Un étrange roman d’humour noir dont l’héroïne n’est autre que la mémoire qui se dérobe et brouille les pistes, jusqu’à un dénouement proprement stupéfiant.
L’auteur : Né en 1968, Kim Young-ha est l’un des chefs de file de la nouvelle littérature sud-coréenne. On dit de lui qu’il décrit avec un regard froid et une voix sèche la sensibilité urbaine de sa génération. Après deux recueils de nouvelles, il publie en 1996 son premier roman la mort à demi mots », qui lui vaut d’obtenir le prix que la maison d’édition Munhaktongne décerne au meilleur jeune écrivain de l’année. Très branché sur les nouvelles technologies, Kim Young-ha s’est d’abord amusé à publier ses écrits sur Internet, une habitude très répandue en Corée du Sud. Outre ses activités d’auteur, Kim Young-ha anime une émission de radio consacrée aux écrivains coréens.
Extrait :
Quelques jours plus tard, on a livré chez moi deux cents exemplaires de cette publication locale où apparaissaient mes poèmes. Le colis contenait également une carte de félicitations pour mes débuts dans le monde littéraire. J’en ai brûlé cent quatre-vingt-dix-neuf dans le foyer de ma cuisine et n’en ai gardé qu’un. Ils faisaient de belles flammes. Le sol de ma chambre a été agréablement réchauffé par tous ces poèmes.
Depuis, on me considère comme un poète. Après tout entre le sentiment que j’éprouve en écrivant des poèmes que personne ne lit et ce que je ressens en commettant des meurtres dont je ne peux pas parler à personne, il n’y a pas grande différence.
On va essayer de ne pas l’oublier dans sa PAL ! :p
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Il a l’air bien, ce roman ! Je le note !!! Par contre, je n’ai pas bien compris un truc, l’allusion au pays hostile. Tu as amené ta famille en Corée du Nord ???
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😅 Corée du Nord .. oh mon Dieu, non😅
Le pays hostile était pour nous Bali et un enfant très malade… nous sommes tombés en panne de bouquins et les livres neuf comme occasion en français étaient rares 😉 voilà cher anonyme vous savez tout 😁
Sinon je compte les emmener en Corée mais du Sud 😉
Eh oui, il est très bien ce thriller😁
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci 😊
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