Tu Tueras Le Père de Sandrone Dazieri lu par Miss Aline pour le bingo de l’été
✅ Un livre qui fait parti d’une trilogie
Le livre :Tu Tueras Le Père de Sandrone Dazieri. Traduit de l’italien par Delphine Gachet Paru le 8 Octobre 2015 chez Robert Laffont dans la collection, la Bête Noire. 21€50 ; (552p) ; 140 x 225 mm
Réédité en poche le 13 octobre 2016 chez Pocket, collection Thriller. 8€95. (744 pages) ; 11 x18 cm
4ème de couverture :
Non loin de Rome, un homme affolé tente d’arrêter les voitures. Son fils de 8 ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d’une clairière. Le commissaire Colomba Caselli ne croit pas au drame familial et fait appel à un expert non conventionnel : Dante Torre. Aussi ironique que paranoïaque, il n’est pas un spécialiste en disparition d’enfants pour rien. Kidnappé à l’âge de 6 ans, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à s’échapper. Pendant des années, son seul contact avec l’extérieur a été son mystérieux geôlier, qu’il appelle « le Père ». Et Dante en est sûr aujourd’hui : le Père est de retour…
L’auteur : Sandrone Dazieri est né à Crémone en 1964. Il a exercé divers métiers avant de devenir journaliste spécialisé dans la contre-culture et la fiction de genre. Scénariste de séries à succès pour la télévision depuis dix ans, il a également dirigé la collection des romans policiers cher Mondadori. En 2014, il publie Tu tueras le Père, « Meilleur thriller de l’année » selon Il Corriere della Sera et best-seller dans le monde entier, premier tome d’une trilogie – et finaliste du prix Le Point du polar européen 2016. Le deuxième volet, Tu tueras l’ange, a paru en 2017, suivi du dernier tome de la trilogie Tu tueras le Roi en 2019 chez Robert Laffont, dans la collection « La Bête noire ». L’auteur vit à Milan.
Extrait :
« Le monde est une paroi arrondie de ciment gris. Le monde est fait de bruits ouatés et d’échos. Le monde est un cercle deux fois plus large que ses bras grands écartés. La première chose que le garçon a apprise dans ce monde circulaire, ce sont ses nouveaux noms. Il en a deux. « Fils » est celui qu’il préfère. Il y a droit quand il fait bien les choses, quand il obéit, quand ses pensées sont simples et rapides. Dans le cas contraire il s’appelle Bête, le garçon est puni. Quand il s’appelle Bête, le garçon a froid et faim. Quand il s’appelle Bête, le monde circulaire empeste. »
L’accroche de Miss Aline :
Tu Tueras Le Père, Sandrone Dazieri
Bien quand disponibilité Colomba doit se rendre sur les lieux d’une disparition d’enfant et de sa mère. Cette dernière sera retrouvée décapitée, l’enfant sera introuvable. Un coupable tout désigné : le mari. Trop simple pour Colomba. Pour retrouver Luca, elle sera dirigée vers Dante Torre spécialiste en disparitions d’enfants. Dante n’est pas n’importe qui, c’est l’enfant du silo. Celui qui a été kidnappé et qui est parvenu à s’enfuir après plus de dix ans de captivité. Dante en est certain « le Père » a repris du service, si tant est qu’il n’est jamais arrêté.
Colomba – Dante duo improbable. Elle sujette à des crises de panique depuis Le Désastre survenu à Paris dont elle se sent responsable. Lui souffrant de claustrophobie et gros consommateur d’anxiolytiques et de café.
Ils se sont bien trouvés : deux écorchés vifs qui seront mutuellement leur planche de salut. Pour protéger l’autre, ils vont devoir surmonter leurs peurs, leurs angoisses.
Au cœur d’une intrigue complexe, ils ne lâchent rien. Quand tous mettent en doute leurs théories, ils s’y accrochent avec détermination. Les rebondissements sont nombreux. Certains seront un cul de sac. D’autres des révélations parfois stupéfiantes.
L’auteur prend le temps (sans lourdeur) ne poser les bases de ce thriller psychologique. Il va dérouler l’enquête, les rebondissements avec brio. Toujours au bon moment. Plusieurs fois, le Père sera à porter de mains (de ligne), ce ne sera qu’un leurre. Sandrone Dazieri sait bien où il veut nous mener. On le suit volontiers. On vit l’enquête, les poursuites, les bagarres, les révélations, etc.
La mission sera-t-elle accomplie : tu tueras le Père ? Qui le tuera ? Et surtout : qui est le Père ?
Pour la fin de ce premier roman de la trilogie, l’auteur surprend avec une dernière révélation. Vite la suite….
C’est la deuxième fois que je lis ce livre : à sa sortie en version poche et aujourd’hui alors que le dernier opus de la trilogie vient de paraitre. Pour en finir, je voulais repartir de zéro et m’immerger dans l’histoire complète de Dante. L’enfant du silo est mon personnage préféré. J’ai mal pour cette enfance volée, cette identité détruite. L’auteur a placé en Dante la force nécessaire pour surmonter cela, l’accepter dans une certaine mesure et avancer malgré tout. Colomba a aussi ses failles mais elle est indéniablement plus forte psychologiquement qu’elle ne le pense. Bien que Le Désastre l’ait marqué, elle est combative. C’est une guerrière.
En conclusion, si ce n’était pas très clair, j’ADORE ce livre.
Purée, je ne l’ai pas encore lu !!!
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Ben alors !
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Ben oui…
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ben ça va du coup ! mdr
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j’ai adoré ce premier tome mais moins le 2 ème….
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Tout pareil en revanche le 3e est top !
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je vais attendre qu’il sorte en poche ou qu’il soit à la bibli…
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Tu verras tu ne devrais pas être déçue
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci
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