Le livre : Le crime était signé de Lionel Olivier. Paru le 18 novembre 2015 chez Fayard dans la collection Policier. 8€90 ; (353 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière… Et ces pervers qui s’exhibent entre les tombes… Et ce fumier qui croit séquestrer l’innocence qu’il a perdue…
Morte d’avoir trop ou mal aimé ?
Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d’aristocrates au-dessus des lois, la Crim’ est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l’ADN reste muet, un témoin «signe» une vérité singulièrement humaine…
L’auteur : Né en 19 décembre 1949 Lionel Olivier est commandant fonctionnel de police à la retraite..
Il a choisi en 1974 d’être inspecteur de police (officier aujourd’hui). De 1975 à 1989, il a été en poste à Dieppe (Seine-Maritime) comme chef d’unité de police de Sécurité publique.
Puis nommé en 1990 à Auxerre (Yonne) où il a occupé différentes responsabilités, au grade de commandant, avant de prendre sa retraite.
Son roman, « Le Crime était signé », a reçu mardi 17 novembre 2015 le prix Quai des Orfèvres 2016 . Admirateur de Simenon et de Kafka, loin des stéréotypes des séries américaines, Lionel Olivier plonge ses lecteurs dans l’univers clos du polar à la française. Proches d’un milieu qu’il a côtoyé, ses héros de coeur – flics et voyous – se rencontrent menés par un destin implacable.
Extrait:
« Un lieu et des murs où le groupe Fergeac se retrouvait après avoir affronté la tempête. Des copains parmi les journalistes qui essayaient de vous tirer les vers du nez. Et tout continuait en chamailleries distrayantes. On en repartait requinqué pour de nouvelles aventures, de celles qui attendent les flics dans leur chasse aux malfrats et aux criminels. Ressourcé pour un boulot qui n’en finirait donc jamais… » (Page 352).
L’expertise de Cathie
Le crime était signé est extrêmement bien documenté, ça sent le vécu, comme qui dirait. Normal, puisque son auteur a fait carrière dans la police. Il n’empêche que ce roman s’apparente beaucoup à un documentaire tant le texte est émaillé de nombreuses précisions concernant la procédure à suivre : interrogatoires, enquêtes de voisinage, visionnage des videos enregistrées par les caméras de surveillance, épluchage des appels téléphoniques passés par les suspects, les perquisitions, les planques, etc…
Le style est simple, le langage accessible à tous, avec de nombreux dialogues et des répliques savoureuses à « la Audiard » dans sa meilleure période, celle des « Tontons flingueurs ». Avec une touche d’humour propre à l’auteur.
Le +: un vrai témoignage sur la police d’aujourd’hui vue de l’intérieur, particulièrement pertinent dans le contexte actuel du malaise d’une police qui doit faire face à des événements auxquels elle n’est pas forcément préparée ( le terrorisme, la cyber-criminalité), dans une société meurtrie, à la dérive.
Regard « professionnel » qui nous permet de mieux comprendre le quotidien de ces hommes et femmes qui ont choisi de protéger leurs concitoyens malgré un système inadapté :
« A trop vouloir copier le système américain, la justice française nous fait perdre un temps fou. -Tu n’as pas digéré cette réforme? -Tu peux me dire pour quel bénéfice? Les frais de justice atteignent maintenant une croissance dingue, alors qu’on manque de tout ici. »(Page 62)
«Ce ne sont pas les locaux qui ont fait notre force, notre renommée, c’est notre capacité à nous serrer les coudes, à faire face à l’adversité. A rebondir. A gagner. » (Page 350)
Ben si le crime était signé… déjà qu’on sait que l’assassin habitait au 21 😆
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ça fait beaucoup d’indices là !
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Malgré tout, on ne trouve pas tout de suite !! le coup de l’assassin qui habitait au 21 était bien trouvé.
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pas faux !
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:p
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😛
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Merci je note 🤩🤩🤩
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci 😉
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