La violence dans le monde du polar et du roman noir : épisode 4

La violence dans le monde du polar et du roman noir : épisode 4

La violence dans le monde du polar et du roman noir : le clap de fin.

Un livre, des interrogations, une idée d’interview qui germe, des auteur(e)s plus que partant, des flingueuses, une Cheffe, une belle expérience avec de belles rencontres.

Vous l’aurez compris la violence, comme bien d’autres choses, n’est pas une science exacte. Elle est soumise au vécu, aux fréquentations, à la sensibilité. Elle peut avoir différentes formes et différents degrés dans son acceptation comme dans sa « réalisation ». Elle peut toucher tout un chacun, malheureusement. « Elle se cache dans tout la violence, et elle n’est pas réservée  à quelques « gens violents » », nous dit Niko.

L’auteur va distiller la violence dans ses romans comme il l’a ressent, l’a vécut, dans ce qu’il se sent capable d’écrire ou non. Barbara souligne « N’oublions pas que si le lecteur subit la violence décrite dans le livre, nous nous la maîtrisons en fonction de notre sensibilité. Je sais, par exemple, que je ne mettrai jamais en scène un pédophile ou un serial killer. J’en serais incapable. ».

Techniquement la violence psychologique est plus « facile » notamment pour nos auteures. Pour la violence physique « il me faut connaître les conséquences des actes. Pour faire vivre la scène il faut la visualiser. Pour embarquer le lecteur il faut être crédible » précise Corinne. Ajoutant « Au-delà de ces données, il faut surtout et avant tout respecter les VRAIS victimes ».

« Il y a mille violences, et il y a autant de façons de les raconter qu’il y a de romanciers » concluront-nous avec Jacques.

Nous sommes ravies d’avoir partagé cette interview particulière avec nos auteurs. Un très grand MERCI à Corinne Martel, Barbara Abel, Niko Tackian et Jacques Saussey pour le temps que vous nous avez gentiment et généreusement accordé.

Merci à Danièle d’avoir bien voulu me suivre sur cette idée. Merci pour son travail titanesque de retranscription des différentes discussions.

Merci à Geneviève d’avoir dit « oui, je vous suis les filles ».

Et merci à vous lecteurs-lectrices d’avoir suivi cette interview hors-normes.

Miss Aline

Vous pouvez retrouvez les 3 premiers épisodes de cette enquête ci-dessous :

La violence dans le monde du polar et du roman noir : épisode 1

La violence dans le monde du polar et du roman noir : épisode  2

La violence dans le monde du polar et du roman noir : épisode 3

26 réflexions sur “La violence dans le monde du polar et du roman noir : épisode 4

  1. Merci pour ce projet que j’ai beaucoup aimé! Je rajoute juste on parle beaucoup de violence physique mais la violence peut également être destructrice! Les auteurs/autrices en ont sans doute conscience et choisissent leurs mots mais je dirai qu’on devrait tous et toutes choisir bien nos mots pour bien nous exprimer, éviter des quiproquos et malentendus en rectifiant ce qu’on voulait dire car des erreurs peuvent arriver et c’est normal!
    Mais par ex la violence des mots est destructrice dans des cas de harcèlement moral et scolaire: les mots peuvent aussi blesser et peuvent encore plus blesser que les coups! Le pire c’est que le harcèlement moral peut ne pas s’arrêter par ex dans harcèlement scolaire maintenant avec réseaux sociaux, le harcèlement peut continuer après l’école dont la victime peut recevoir des menaces, insultes par téléphone mais aussi réseaux sociaux, sur internet, les mots peuvent briser une réputation avec des rumeurs, les mots peuvent insulter, créer une menace et faire des menaces et la victime de harcèlement scolaire n’en peut plus, parfois n’en parle pas par honte, peur d’être un poids pour les proches, peur de représailles etc et préfère se donner la mort malheureusement c’est pour ça que le pouvoir des mots est aussi fort que le pouvoir physique et fait aussi mal également! Donc les mots peuvent aussi tuer!

    Le pouvoir des mots est fort et comme les coups en rafale physiquement, ceux qui savent qu’ils ont un pouvoir de persuasion ne vont pas céder et lâcher leur proie jusqu’à tant qu’elles cèdent et les proies cèdent car ils en ont marre de l’écouter et c’est triste et c’est ce qu’ont fait certains policiers également durant interrogatoire sur même des personnes innocentes et avec des personnes qui te harcèlent de questions qui te disent « avoue que tu es le coupable », ne lâche pas la proie jusqu’à que la personne signe des aveux et parfois même ils ne laissent pas manger ni boire, les torture etc donc évidemment à un moment donné on cède pour avoir la paix mais malheureusement quand on signe des aveux alors qu’on est innocent ça vaut une preuve 😦

    On peut également manipuler les gens par les mots dont en fait on a des représentations des mots, on a des apriori négatifs en entendant certains mots et d’autres mots qui ont une image positive et c’est ce que font les politiciens pour convaincre: au lieu d’utiliser des mots négatifs ils utilisent des mots à image positive comme dire « demandeur d’emploi » au lieu de « chômeur » ou au lieu de dire « femme de ménage » on dit « technicien de maintenance » ou chargé de…. mais le public comprend certains mots et pas d’autres et les politiciens utilisent aussi un langage avec des euphémismes et vocabulaires plus compliqués pour ne pas dire une chose simple que la majorité pourrait comprendre 😦 de même pour les employeurs d’entreprises et plus un mot est vague plus il est sujet à interprétation comme par ex « la liberté » qui peut défini de différentes manières par chaque personne selon son expérience comme la notion de « bonheur » et c’est ce que font les philosophes qui ont réfléchi à ces notions plus vagues.
    Et tout le monde peut être un gourou en ayant un pouvoir de persuasion sur les autres car on peut tous et toutes influencer les autres de façon positive ou négative! Et plus tu deviens connu, plus tu as de pouvoir et plus tu peux influencer les autres et devenir un gourou en plus que les gourous savent qu’ils ont un pouvoir de persuasion en étant persuasif comme vendeurs, politiciens etc et peuvent donc profiter de la faiblesse des gens quand ils voient qu’ils se laissent facilement convaincre donc proie facile 😦 et c’est ce que font les arnaqueurs.
    Je finis sur une citation de Shinichi Kudo du manga et dessin animé « Détective conan » qui dit:
    « Les mots sont aussi tranchant que des couteaux… Si vous les utilisez maladroitement, ils deviennent des armes extrêmement dangereuses…. Quand on croit percevoir les sentiments d’autrui, il faut les manier avec précaution… Et ce, quelle que soit la personne que l’on a en face de soi » d’ailleurs je conseille ce manga et dessin animé du genre polar, j’adore le personnage principal qui est détective lycéen qui a rajeuni à l’âge de ses 6-7 ans, il a l’apparence d’un enfant mais l’intelligence d’un détective et j’adore ce paradoxe dont il éveille pas les soupçons ainsi ^^ et différent des autres polars dans Détective conan même si on a des suspects dont on doit deviner qui est le coupable, le moyen pour tuer est très varié c’est pas simplement tuer par balle ou couteau, ça peut être avec des objets de tous les jours avec la malice donc même si on peut deviner au hasard le tueur on ne peut pas deviner le moyen que le tueur a utilisé et du coup je suis là à écouter les déductions de Conan Edogawa alias sa véritable identité Shinichi Kudo ^^ Et j’adore dans détective conan c’est qu’il y a des confrontations de déductions pas seulement 2 détectives mais ça peut être aussi une confrontation de 3 voir 4 ou 5 détectives qui essayent de réfléchir ou font une compétition de celui qui va trouver même si c’est « la vérité qui compte avant tout » et dans Détective Conan en plus des enquêtes policières il y a une autre intrigue fil rouge: C’est des méchants hommes en noirs qui ont rajeuni Shinichi Kudo qui le pensent mort alors qu’il n’est pas mort et a juste rajeuni à cause d’une drogue et Shinichi va enquêter sur ces hommes en noir, leur identité etc et les méchants sont aussi forts que les gentils et Shinichi va être aidé par ses alliés que ça soit d’autres détectives, la femme médecin qui a crée cette drogue et qui a elle aussi rajeuni à l’âge de ses 7 ans, il va aussi des alliés par la police mais aussi le FBI, la CIA etc Donc ce que j’adore dans Détective conan c’est que c’est un manga/dessin animé original pas simplement un banal polar mais mélange un peu de sf, une complexité des intrigues que j’adore que ça soit niveau des enquêtes policières mais aussi l’identité des hommes en noir les méchants comment c’est organisé etc car les hommes en noir sont des tueurs avec des noms de code d’alcool et tout ça fait son originalité ^^ j’ai jamais lu encore sherlock holmes ou hercule poirot mais moi c’est détective conan mon détective préféré en plus d’autres détective que j’adore dans ce manga/dessin animé, j’adore le fait qu’il n’y a pas qu’un duo de détective mais une brochette de détectives et Shinichi Kudo est fan de sherlock holmes du coup j’ai appris des choses en voyant détective conan et il y a également des mentions de livres de agatha christie également

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