La nuit de l’Ogre de Patrick Bauwen

Aujourd’hui c’est le lancement officiel de La nuit de l’Ogre le dernier né de Patrick Bauwen.

Et…

Ce soir Ophélie et Jean Paul oserons passer la nuit de l’ogre avec Patrick Bauwen

et

Ils plongeront dans l’univers du maître du thriller lors d’une soirée exceptionnelle à Paris ce 22 mai !

Au programme : rencontre avec l’auteur et dégustation de cocktails « médicaux »

Aussi pour la peine, aujourd’hui,

vous aurez droit à deux chroniques pour le prix d’une.

Le  dernier à tenir debout  ce soir c’est Jean Paul…

Attention ça va secouer !


Le livre : « La nuit de l’Ogre » de Patrick Bauwen , paru le 09 mai 2018,aux Éditions Albin Michel. 22 euros, 496 pages, 15,5 x 22,5 cm.

4ème de couverture:

La mort est un art.
Vous en êtes le spectateur.
Et vous pourriez être sa prochaine victime.

Des sous-sols de Paris aux recoins obscurs des facultés de médecine, Chris Kovac, médecin urgentiste, se lance à corps perdu dans une enquête qui ressemble à une nuit

sans fin.

 

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L’auteur :
Patrick Bauwen dirige un service d’urgence dans un hôpital de la région parisienne. Il partage sa vie entre ses deux passions : l’écriture et la médecine d’urgence. L’Œil de Caine a obtenu le prix Polar des lecteurs du Livre de Poche et le Prix Carrefour du 1er roman, Monster, le prix Maison de la Presse, et Seul à savoir a reçu le prix Littré. Le jour du Chien a reçu le prix polar Babelio.
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L’extrait 
“Il flotte une odeur de propre. L’hôpital est calme. En hauteur un téléviseur bourdonne.
Il n’y a plus que moi.
Je ne dors pas. Mes paupières ne sont pas lourdes. Je suis prêt. Quelque chose va se produire.
Qui sera le prochain ? Le classique infarctus de la fin de la nuit ? À cette heure-ci, l’organisme libère les hormones du stress qui favorise la coagulation sanguine. C’est le moment idéal pour boucher une artère. Douleur thoracique au petit matin égale branle-bas de combat, tous les urgentistes le savent.
À moins que je n’ai hérité d’un cas plus original. Un cambrioleur empalé sur une grille, traînant la grille avec lui, par exemple. Ou bien une possession démoniaque chez une jeune femme, qu’il faudra attacher sur un brancard tandis que son pou menace de se tordre à 180°, comme dans l’exorciste.
Vous ne me croyez pas ? Tout est authentique.
Je suis le docteur Kovac. Je vis pour ces instants. La surprise. L’action. L’adrénaline. Cela agit comme une drogue. Et cette nuit, je n’ai pas eu ma dose. Il m’en faut plus. Un événement, n’importe lequel”
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Le “ressenti” de Jean-Paul

La Nuit de l’ogre
de Patrick Bauwen
Broché – 9 mai 2018

Avant toute chose, je tenais à remercier Babélio, Masse Critique qui par le biais de Pierre Krause, sans oublier les éditions Albin Michel, m’ont donné leur confiance pour découvrir «La nuit de l’ogre» en m’envoyant une édition «épreuves non corrigées”…

Fan de la première heure, j’ai découvert Patrick Bauwen en 2008 (dix ans déjà…) avec “L’œil de Caine”.

Et depuis, je prends un réel plaisir à lire tous ses romans au fur et à mesure, remarquant une monté en puissance dans le style et dans la forme, confirmant qu’il est pour moi l’un des meilleurs auteurs de thrillers de sa génération.

“La nuit de l’Ogre” est la suite de son roman précédent «Le Jour du Chien”.

On peut le lire indépendamment, mais on perdrait certaines informations qui pourraient être indispensables, En effet Patrick nous donne également de nouvelles informations sur Le Chien, cet être de l’ombre, à l’intelligence machiavélique.

Plus que la Police, c’est Chris Kovak qui devient le héros de ce récit où vont s’entrecroiser deux tueurs en série nous entraînant dans les bas fond de sociétés secrètes avec leurs rapports à la mort.

A certains moment même l’auteur se joue de nous par son expérience du milieu hospitalier et de diverses confréries d’étudiants. Est-ce Chris Kovak toujours identifié à la première personne du singulier, ou Patrick Bauwen qui nous fait des clins d’œils en partageant les éléments de sa vie ?

L’histoire commence très vite et monte ainsi crescendo jusqu’au dernier chapitre. L’écriture est très fluide et les chapitres courts donnent un bon rythme en facilitent la lecture. On ne s’ennuie pas un instant.

J’avais déjà lu un roman sur cette sombre et pourtant réelle thématique. La photographie “post-mortem” qui se développa dans les premières décennies de la photographie et devint très commune au XIXe siècle surtout chez les personnes de la haute société. Mais dans ce cas, la plume puissante de Patrick, mise à part de nous mener vers ce monde de cauchemar, nous laisse tout de même entrevoir entre les lignes une sensibilité cachée mais présente depuis ses tout premiers romans.

L’auteur comme à son habitude maintient une maîtrise magistrale des éléments importants qu’il distille au compte goute, pour entretenir mystères et angoisses afin de rendre le roman d’autant plus addictif, en nous donnant finalement une ouverture vers une suite qui risque d’être attendue impatiemment !!!

Je n’ai plus qu’une chose à dire… Lisez-le !

 

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