Le livre : Les Démoniaques de Mattias Köping. Paru le 6 octobre 2016 chez Ring dans la collection Ring Noir.21€ ; (392 p.) ; 22 x 14 cm
4ème de couverture :
Drogues, meurtres, esclavages sexuelles, pédophilie. Au cœur d’un village qui borde l’autoroute, entre marécages lugubres et forêts profondes, un monstre se déploie.
Depuis la Souille, son repère situé au cœur de la forêt, l’Ours dirige son clan d’une poigne de fer et repousse chaque jour les frontières de son empire criminel.
Sa fille Kimy n’a qu’une obsession : attendre froidement l’heure de la vengeance. Car si personne ne se souvient de son visage, nul n’oublier sa colère.
L’auteur : Mattias Köping est né au Havre en 1972. Passionné de littérature nord-américaine et de boxe anglaise, Mattias Köping vit en Normandie. ll partage donc son temps entre deux grandes passions, les arts martiaux et la littérature. Il se consacre aujourd’hui l’écriture. Les Démoniaques est son premier roman. Il a reçu le Prix du jury des Mines Noires
Extrait :
« Ils ne ciblaient que très prudemment leurs victimes. Le premier critère était simple : ils ne prenaient que des filles. Le second tri l’était tout autant : ils ne sélectionnaient que des victimes d’incestes, de viols ou de mauvais traitement aggravés. Le troisième critère était moins nécessaire, encore que très utile : il valait mieux que des gamines qui posaient de gros problèmes, des délinquantes en devenir, que peu seraient enclins à écouter, et encore moins à croire. … »
L’accroche de Miss Aline
Les Démoniaques -Mattias Köping
Ce roman m’est tombé dessus au salon de Noeux les Mines, deux lectrices m’ont convaincus : « c’est LE roman à lire » ! Quelques jours et 392 pages plus tard : waouh ! Effectivement il faut le lire. Mais attention, malaise. Dés les premières pages tu te sens pas à l’aise dans tes baskets. Kimy fête ses 15 ans et c’est l’orgie : son père à organisé une sauterie dont il a le secret. Bon an mal an, Kimy arrive sur ses 18 ans, il est temps pour elle de se venger. Mais comment mettre à terre l’Ours ? Il tient les notables du coin par les couilles (dans tous les sens du terme). Son territoire et ses activités s’étendent : proxénétisme, pédophilie (petit cadeau pour les pervers du coin), drogues, meurtres (bien maquillé). Le voilà qu’il commerce avec l’Albanais qui est loin d’être un tendre.
Par le plus grand des hasards kimy fait la connaissance d’Henry, professeur, qui se remet difficilement d’un « accident de la vie ». Deux âmes blessées, torturées qui errent à la recherche d’une survie. Ils se sont bien trouvé ces deux là. Que la vengeance commence…
Je ne vous dirais rien de plus sur le déroulé de l’histoire. Il faut la lire et se laisser porter. On est tour à tour écœuré, déstabilisé, bousculé, il y a même quelques larmes. L’auteur t’entraine à sa suite sans te laisser de répit. Tu as peur pour Kimy, tu espères pour elle, tu guettes pour elle. Ton empathie va aussi vers Henri. Quelles douleurs, quelles souffrances il porte en lui.
Dans les dernières pages, les dernières lignes l’auteur te retourne comme une crêpe. Tu l’as pas vu venir, t’avait oublié ce « détail ».
Malgré le(s) thème(s) difficiles de ce roman, j’ai pris plaisir à découvrir cet auteur. J’ai hâte de lire son prochain roman. Qu’on se le dise : auteur à suivre !
Lu cette semaine et j’ai adoré : https://mespetitsplaisirsamoi.wordpress.com/2019/11/09/lecture-2019-56-les-demoniaques-de-mattias-koping/
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[…] Les Démoniaques -Mattias Köping […]
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Je l’ai acheté vendredi ! Je l’attendais en poche pour payer un peu moins cher qu’en belle édition 🙂
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Et tu as mis le nez dedans !
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mdr
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Non, c’est pas une blague scato, c’est une vraie question !
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Oups… non, pas encore lu ! On appelle ça le « syndrome du livre qu’on cherche depuis des lustres, qu’on trouve enfin, et qu’on laisse prendre la poussière sur l’étagère, puisque maintenant on l’a »…
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Punaise il a un nom à rallonge là ton syndrome
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Oui.
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Et tu me dis ça comme ça ! OUI, ben me voilà bien à nouveau !
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Après le nom du syndrome à rallonge, voici la réponse la plus courte de mon répertoire : oui.
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OK je vois en fait tu veux m’achevée !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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