Le livre : Le dernier homme de Eléna Piacentini. Paru le 12 janvier 2018 aux Editions In8. 4€, (26 p.) 17 x 11 cm.
4e de couv :
Dans un hameau isolé de la Corse, l’instituteur à la retraite a racheté la maison voisine de celle de Séverin, son ancien élève devenu éleveur. Désormais amis, il tente en vain de le protéger de la haine que lui porte son frère Antoine, maladivement jaloux depuis toujours de son ainé.
L’auteur : Elena Piacentini a passé toute son enfance et son adolescence en Corse. Elle s’installe à Lille en 2003. Les enquêtes de son flic, Leoni, sont publiées par les Éditions Au-delà du raisonnable et reprises chez Pocket. Son dernier roman mettant en scène de nouveaux personnages est publié chez Fleuve noir. Elle a également écrit des nouvelles.
Extrait :
C’est le chemin des milliers de fois. Les pieds ont su où prendre appui, le corps a réajusté son centre de gravité en temps réel et par toutes touches imperceptibles pour compenser les cahot de ce qui ressemble plus à un raidillon hérissé de rocs qu’à un sentier. Une mécanique bien huilée. Ni les bourrasques, ni les trombes d’eau ne l’ont enrayée. Pas même ses colères remâchées.
Le post-it de Ge
Une nuit d’orage, des coups de feu sur la lande. La montagne se réveille en sursaut et Séverin aussi. Pourtant il aurait tants aimé resté au creux de sa douce et tendre. Mais l’inquiétude pour ces bêtes gronde en lui, il a un mauvais pressentiment. Aussi quitte-t-il Lucia à regret.
Ainsi débute cette magnifique nouvelle d’Elena Piacentini.
Un huit clos au grand air, dans la montagne corse, un drame programmé, quatre protagonistes au destin scellé. Séverin l’aîné et Antoine le cadet, deux frères que tout oppose. Lucia, la femme de Séverin et Horace le maître d’école à la retraite cherchant l’un et l’autre à enrailler les antagonismes qui séparent les deux frangins.
Une nouvelle a deux voix. Celle de Séverin le taiseux, l’homme de la montagne, n’ayant pas voulu quitter son hameau en reprenant l’élevage familiale. Et celle d’Horace, l’ancien instituteur revenu s’installer dans ce coin reculé par amitié pour son ancien élève. Chacune de ces voix ponctuent alternativement le récit et elles nous éclairent sur l’histoire. Chacun des deux narrateurs nous proposant son point de vue, sa vérité sur l’intrigue qui se joue.
Une nouvelle sombre et somptueuse tellement les mots d’Elena coule de source. Eux aussi parfaitement choisis . Il décrivent à merveille les sentiments de ses personnages. Une écriture qui, avec justesse, dit les non-dits. Ceux qui mieux que les mots expliquent nos ressentiments, nos colères, nos blessures.
Décidément notre auteure a un talent fou et l’exercice de la nouvelle nous le révèle une nouvelle fois !
Ce titre fait partie d’un coffret sorti lui aussi en début d’année.
Autour de minuit, les chats sont parfois gris et la réalité bascule du côté obscur. Quatre écrivains racontent ici comment la nuit modifie les choses et les individus. Le héros de Carlos Salem croise une blonde aux pouvoirs inquiétants, celui d’Anne-Céline Dartevel travestit les apparences, le pompiste de Marin Ledun paye cher un plein d’essence et la vendetta corse n’est pas une figure de style avec Elena Piacentini.
La nuit reste le moment favori des écrivains de roman noir qui mutent en voyeurs et se tiennent sur une ligne de crête entre violence et poésie.
J’ai pas d’excuses pour ne pas encore avoir découvert cette auteure !
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Rhaaaa non alors ! C’est une putain d’auteur , une de mes chouchous. Alors là tu te magnes, tu n’as pas le choix, ok !
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Chef oui chef !
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C’est bien ça; mais ça ne suffit pas, il faut la lire, nom de diou !
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Chef oui chef !
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ben voilà, maintenant action, réaction, allez, je veux te voire avec un Elena Piacentini à la main !
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Chef oui chef !
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Alors, tu en est où là !
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Je suis devant mon PC !!
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Mais non tu devrait lire Eléna, là !
Surtout après autant de « Chef oui chef » !!!
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Je dis « oui chef » et ensuite, je fais keskejveu, c’est pour noyer le poisson et gagner du temps 😆
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ça j’avais compris, attends un peu que je te vois toi !
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Aie, aie, aie, aie, e Puerto Rico (titre du groupe Vaya Con Dios – chante, c’est du belge – le groupe !)
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Heu connais pas ! Mais oui Aïe, aïe, ouille !
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Un chouette groupe avec de belles chansons. « What’s a Woman » est juste magnifique.
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Merci pour le lien madame !
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Mais de rien, je te cultive ainsi. 😆
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Oui j’aime quand on me cultive ! Mdr
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Tu aimes qu’on te cultive le jardin ? Ok, je sors avant de balancer toutes mes conneries sur le sujet 😆
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Oui dehors et plus vite que ça ! Non mais ! Insolente que tu es !
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Vous aimez mon insolence, non ? 😉 C’est ce qui fait mon charme et ma marque de fabrique.
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Oui on t’accepte avec ton insolence, sinon ça ne serait pas toi ma Belette !
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Merci !
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Porto rico :
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Non je connaissais pô !
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Tu t’es couchée moins bête au soir, grâce à moi 😀
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Ben oui un peu moins bête en effet ma Belette !
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Allez, faudra que je continue à te « culturer » pour que tu ailles faire dodo avec la tête plus pleine de choses savantes 😉
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Oui faudra ! lol
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mdr
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non je ne suis pas buttée !
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Non, tu n’es pas butée, tu sais ce que tu veux que je lise au plus vite ! 😆
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Voilà c’est ça ! Tu lit Elena et je te fout la paix ma Belette ! C’est simple non !!! Lire Elena
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Là je comprends tout ! Mais je rue toujours devant les ordres ! mdr
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Tu peux rué du moment que tu lise Eléna. Et non je ne suis pas butée !
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Mais c’est qu’elle va finir par me faire fuir Eléna, elle ! 😆
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Non, tu vas voir une fois lu c’est l’adopter ! Après tu me remercieras ! si, si !!!
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Tant que je ne dois pas me prosterner devant toi ! 😀
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Non ça j’aime pô ! J’aime pas les lèches botte
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ouf, moi non plus 😦
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Ben voilà encore un point commun !
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Mais nom d’une pipe, nous n’avons que ça, nous ! 😀
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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🙂 😉
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