Le septième et premier « Auteur à l’honneur » de l’année 2018 sur Collectif Polar sera une auteure.
Et c’est Sandrine Collette que j’ai choisi de mettre en avant ce mois-ci.
Mais avant de vous expliquer pourquoi c’est Sandrine qui poursuit cette nouvelle rubrique sur notre blog, je vous en rappelle le principe.
L’idée est que chaque mois, on se fasse découvrir un auteur qui nous tient à cœur. Étant tous des lecteurs d’horizons différents, cela permet aux uns et aux autres d’explorer d’autres univers qui nous tentent ! Pour participer, rien de plus simple :
une photo de l’auteur
une bref biographie de lui
Et enfin, deux ou trois livres que vous avez aimés et pourquoi !
Pour participer, vous n’avez plus qu’à me laisser un commentaire avec le lien vers votre article et je l’ajouterai au mien 🙂 Alors à vos claviers !
Mais revenant à notre auteur à l’honneur
Sandrine Collette
Pourquoi je mets Sandrine à l’honneur.
Et bien simplement car j’ai eu la chance de la recevoir à la bibliothèque en 2014.
Et que j’ai en plus eu la chance de l’interviewer un deuxième fois lors du Festival Saint Maur en Poche 2017
Oui, quand on aime, on ne compte pas.
Biographie
De Sandrine collette , on ne sait pas grand chose, elle reste très discrète sur sa vie. Elle préfère sans doute que l’on parle de ses livres et elle a bien raison.
Sandrine Collette est née en 1970
Sandrine Collette passe un bac littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science politique. Elle devient chargée de cours à l’université de Nanterre, travaille à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des maisons en Champagne puis dans le Morvan.
Aujourd’hui elle se consacre pleinement à l’écriture de ses romans.
Elle décide de composer une fiction et sur les conseils d’une amie, elle adresse son manuscrit aux éditions Denoël, décidées à relancer, après de longues années de silence, la collection « Sueurs froides », qui publia Boileau-Narcejac et Sébastien Japrisot. Il s’agit Des nœuds d’acier, publié en 2013 et qui obtiendra le grand prix de littérature policière ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.
Depuis sa collaboration avec les éditions Denoël est devenue régulière. Et chaque année j’attends avec encore plus d’impatience le dernier Sandrine Collette !
Bibliographie
Le dernier justement est sortie le 18 janvier dernier.
Juste après la vague
Une petite barque, seule sur l’océan en furie.
Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots.
Un combat inouï pour la survie d’une famille.
Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs.
Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage.
Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île.
Et l’eau recommence à monter.Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.
Une histoire terrifiante qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l’amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille.
Juste après la vague Mon billet Ici
Maintenant le premier et les suivants
Des noeuds d’acier
Des noeuds d’acier paru en octobre 2013
Avril 2001. Dans la cave d’une ferme miteuse, au creux d’une vallée isolée couverte d’une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s’appelle Theo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave.
Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n’a pourtant rien d’une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l’ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d’autres. Alors allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d’eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d’échapper à ses geôliers.
Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d’où toute humanité a disparu ?
Un premier roman d’une intensité stupéfiante, révélation d’un nouveau nom du thriller français
Ici mon avis sur Des noeuds d’acier
Un vent de cendres
Un vent de cendres paru en février 2014
Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa sœur Camille d’un œil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l’endroit au plus vite, partir loin de cette angoisse qui ne le lâche plus.
Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais Malo n’en démord pas. L’étrange fascination d’Octave pour Camille, pour ses cheveux d’un blond presque blanc, le met mal à l’aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme autrefois séduisant, au visage lacéré par une vieille blessure.
Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n’est plus là. Personne ne semble s’en soucier, hormis Camille qui veut retrouver son frère à tout prix.
Mais leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce domaine, ou le piège est-il déjà refermé ?
« Un conte noir, une œuvre magistrale et troublante. (…) Dès les premières pages, la tension monte, l’inquiétude puis la peur. »
Ma chronique sur Un vent de cendres
Six fourmis blanches
Six fourmis blanches paru le 22 janvier 2015
Après Des nœuds d’acier, grand prix de littérature policière, et Un vent de cendres, le nouveau Sandrine Collette !
Dressé sur un sommet aride et glacé, un homme à la haute stature s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle en le regardant.
A des kilomètres de là, partie pour trois jours de trek intense, Lou contemple les silhouettes qui marchent devant elle, ployées par l’effort. Leur cordée a l’air si fragile dans ce paysage vertigineux. On dirait six fourmis blanches…
Lou l’ignore encore, mais dès demain ils ne seront plus que cinq. Égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de leur compagnon, c’est pour leur propre survie qu’ils vont devoir lutter.
Le mal rôde depuis toujours dans ces montagnes maudites. Parviendront-ils à lui échapper ?
À propos des précédents romans :
» Avec un premier roman très maîtrisé à vous glacer le sang, Sandrine Collette frappe très fort. C’est cru et cruel, et surtout très bien écrit. »
» Collette joue avec les codes du thriller et du conte de fées comme si Charles Perrault rencontrait Patricia Highsmith. »
Mon billet sur Six fourmis blanches
Il reste la poussière
Il reste la poussière paru le 25 janvier 2016
Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.
Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l’a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien.
Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille ?
Avec ce quatrième roman, sombre, planté dans une nature hostile et sublime, Sandrine Collette explore une relation familiale terrible, et la rédemption, possible ou non, d’un enfant qui a gardé son humanité. Depuis Des Nœuds d’acier, Grand Prix de littérature policière, l’auteur « confirme avec éclat qu’elle a tout d’une romancière accomplie. »
Mon avis sur Il reste la poussière
Les larmes noires sur la terre
Les larmes noires sur la terre paru le 2 février 2017
Il a suffi d’une fois. Une seule mauvaise décision, partir, suivre un homme à Paris. Moe n’avait que vingt ans. Six ans après, hagarde, épuisée, avec pour unique trésor un nourrisson qui l’accroche à la vie, elle est amenée de force dans un centre d’accueil pour déshérités, surnommé « la Casse ».
La Casse, c’est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures brisées et posées sur cales, des rues entières bordées d’automobiles embouties.
Chaque épave est attribuée à une personne. Pour Moe, ce sera une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit. Un désespoir.
Et puis, au milieu de l’effondrement de sa vie, un coup de chance, enfin : dans sa ruelle, cinq femmes s’épaulent pour affronter ensemble la violence et la noirceur du quartier.
Elles vont adopter Moe et son fils. Il y a là Ada, la vieille, puissante parce qu’elle sait les secrets des herbes, Jaja la guerrière, Poule la survivante, Marie-Thé la douce, et Nini, celle qui veut quand même être jolie et danser.
Leur force, c’est leur cohésion, leur entraide, leur lucidité. Si une seule y croit encore, alors il leur reste à toutes une chance de s’en sortir. Mais à quel prix ?
Après le magistral Il reste la poussière, Prix Landerneau Polar 2016, Sandrine Collette nous livre un roman bouleversant, planté dans le décor dantesque de la Casse.
Ma chronique sur Les larmes noires sur la terre
[…] Pour tout savoir sur Sandrine c’est ICI […]
J'aimeAimé par 1 personne
[…] Sandrine Collette à l’honneur #7 – Janvier […]
J'aimeAimé par 1 personne
Faut que je surfe sur son dernier et que j’entre dans les vignes du seigneur de son deuxième !
J'aimeAimé par 1 personne
hahaha excellent ! Moi j’ai bu du champagne avec elle. Et à chaque fois je bois la tasse tellement ces bouquins me submerge d’émotion !
J'aimeAimé par 1 personne
N’en jetez plus !
J'aimeAimé par 1 personne
Hahahaha !
J'aimeAimé par 1 personne
Toujours un plaisir d’écouter les auteurs, merci pour cette vidéo. Tous les commentaires m’incitent à lire tous ses livres !
J'aimeAimé par 1 personne
Surtout ne t’en prive pas Charlène. C’est de la bombe !
J'aimeAimé par 1 personne
je les ai tous lu. Je suis fan!!!!
J'aimeAimé par 1 personne
Mais alors tout pareil Isabelle !
J'aimeJ'aime
J’en ai lu qu’un de la dame ….Et pourtant, je sais à quel point vous l’adorez tous! Faut vraiment que je rattrape mon retard (tous mes retards d’ailleurs, hein ma Magicienne adorée???!!!)
Promis en 2018, je lis tous les manquants!!!!!!
J'aimeAimé par 1 personne
Attention ta promesse n’ai pas tombée dans l’oreille d’une sourde madame la Fée !
Et oui nous avons aussi un peu de retard !
J'aimeJ'aime
J’ai commencé par « des noeuds d’acier » et je dois dire que ça laisse des traces.
Je vais continuer dans l’ordre de parution.
Quelle plume !
J'aimeAimé par 1 personne
Énorme coup de coeur pour moi depuis le tout premier aussi. Je suis fan intégrale !
J'aimeAimé par 1 personne
J’ai commencé avec « des noeuds d’acier’ …ça laisse des traces pendant plusieurs jours !
Il faut sans doute choisir son moment pour lire et déguster pleinement … je vais lire dans l’ordre des publications.
J'aimeAimé par 1 personne
Oui Sandrine se renouvelle à chaque livre. Elle bouscule ses lecteurs, les emporte sur d’autres chemin quitte à les perdre. Alors acceptez de la suivre, et lisez sans attendre de retrouver toujours la même lecture. Moi c’est ce que j’aime chez cette auteure, c’est qu’elle me malmène et m’emporte dans son univers, quelque soit celui-ci !
J'aimeAimé par 1 personne
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
J'aimeAimé par 1 personne
Merci pour le partage Françoise ! Énorme coup de coeur pour cette auteure depuis son tout premier roman !
J'aimeJ'aime