Le livre : L’invisible de Robert Pobi.Traduit de l’anglais (Canada) par Fabrice Pointeau. Paru le 10 mai 2012 chez Sonatine éditions. 21€30; (400 p.) ; 22 x 14 cm
Réédité le 10 mai 2013 en poche chez Point dans la collection Thriller. 7€90 ; (476 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
L’invinsible
Jake Cole, profiler hors-catégorie au FBI, revient dans la maison où il a grandi. Son père, artiste de génie à moitié fou, est mourant. Quand le shérif du coin lui demande de l’aider à résoudre un double meurtre, tout son passé ressurgit. Jake est convaincu que son père connaît l’identité de ce dépeceur fou. Et si la clé résidait dans ces milliers de tableaux peints par son père, qui semblent constituer un étrange puzzle ?
Thriller
Il y a un monstre ici. Un monstre que personne ne connaît à part moi. »
Avec son premier roman, L’Invinsible, un best-seller international, Robert Pobi s’est classé au rang des plus grands du genre : Jesse Kellerman (Les Visages) ou Thomas Harris (Le Silence des agneaux).
« Premier roman et déjà partout : Pobi séduit, pis, obsède. Il faut dire que l’atmosphère de son thriller est asphyxiante. »
Le Point
L’auteur : Inlassable voyageur, Robert Pobi a longtemps travaillé dans le monde des antiquités. Il vit au Canada du coté de Montréal
Extrait :
1
Quatrième jour
Montauk, Long IslandSoixante mètres sous la surface de métal ondulant de l’Atlantique, une poignée de fantômes glissaient sur le fond de l’océan dans un roulement heurté et tumultueux, déferlant dans un ballet diluvien. Ils étaient entraînés par l’orage qui se déchaînait au-dessus d’eux, toujours groupés après des kilomètres de progression sur le fond jonché de cailloux. Bientôt la pente douce du sol marin s’accentuerait, la terre s’enfoncerait dans le noir et les fantômes dégringoleraient vers les profondeurs. Ils seraient alors emportés par le Gulf Stream et remonteraient le long de la côte est, franchissant le Massachusetts, se déversant finalement dans l’Atlantique Nord. Peut-être pour y être dévorés par les créatures qui nageaient dans le monde sombre des eaux froides – ou peut-être simplement pour y pourrir et sombrer dans l’oubli –, mais une chose était sûre, ni la lumière du jour ni la chaleur ne les atteindraient plus.
Des débris jonchaient le fond de l’océan tout autour d’eux et le bruit du monde qui se déchirait résonnait au-dessus. Une armée de meubles de jardin, des morceaux de tuiles, de contreplaqué, des pneus, une vieille poupée Barbie, des sacs de golf, un réfrigérateur défoncé, des peintures à l’huile, une Dodge Charger cabossée s’entrechoquaient dans le courant, fonçant droit vers le large. De tous ces vestiges, c’était la Charger qui avançait le moins vite, basculant sans cesse sur le flanc, une portière manquante, ses phares luisant encore tels les yeux d’un robot mourant. Barbie était la plus rapide, maintenue droite grâce à sa poitrine moulée par injection et à la bulle d’air piégée dans sa vieille tête vide.
La tempête n’accordait aux fantômes nul traitement de faveur, nulle considération ; ils entraient en collision avec les appareils, s’accrochaient aux rochers, étaient inélégamment couverts d’algues et de sacs en plastique, et leur peau était aussi déchirée et lacérée que le reste des déchets.
Mais, contrairement aux autres épaves qui étaient entraînées vers le large, ils n’étaient pas la conséquence de l’ouragan ; ils avaient été créés par quelque chose de bien plus malveillant, et de bien moins prévisible que la météo.
Le Post-it de votre bibliothécaire :
Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole, profileur travaillant en indépendant pour le FBI, enquête sur un double assassinat. Jack pense à un autre crime, jamais résolu : le meurtre de sa mère lorsqu’il avait 12 ans. Il pense aussi que son père, atteint de la maladie d’Alzheimer, connaît l’identité de l’assassin. La clé réside-t-elle dans les 5.000 tableaux peints par son père ? Premier roman.
Comme un puzzle, Robert Pobi tricote une histoire démente qui va vous tenir en haleine et vous trotter dans la tête pendant un petit moment. Il nous offre un thriller cauchemardesque parfaitement ciselé.
Et…La chute risque de laisser certains lecteurs désemparés ou désabusés.
Un auteur a suivre car d’après moi il a tout le potentiel pour, sans aucun doute, continuer à nous surprendre !
je découvre cet auteur et son premier livre. Bien écrit, dommage que le personnage du flic ressemble tant à celui de l’inspecteur Edward teddy daniels dans shutter island. Une telle ressemble ne me semble pas dûe au hasard . J’espère que le deuxième sera plus surprenant
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Et tiens, je n’avais pas fait le rapprochement chère Marmotte. Bon ça fait une paye que j’ai lu Shutter Island, en même temps !
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Bonjour, bon je le rajoute dans ma LLAA. Je dois aller faire un petit tour dans une librairie prochainement, ma carte bleue va fumer.
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Heu, Kinou, je suis un peu cruche, une LLAA qu’est ce que c’est ?
Sinon bonne librairie à toi, la CB qui flambe je connais ! lol
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Ah non me trompe , Lu Et j’avais bien aimé, le suivant m’attend 😉
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Ah ben j’aime mieux ça dame Christelle !
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Dans ma pal 😂😂
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Ben, il va en sortir un jour tu crois !
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Quelque part dans ma PAL, ne me demande pas où… mais faudrait que je le lise pour voir cette fin qui pourrait me laisser désabusée 🙂
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Ne me demande pas non plus, je ne m’en souvient déjà plus !
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Un GPS, voilà ce qu’il nous faut !
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Une nouvelle mémoire et toute neuve en plus qu’il me faut !
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