Dossier n° 10 : les empreintes digitales
1)Un peu d’histoire:
Avant le 19e siècle:
C’est sur un site archéologique au nord-ouest de la Chine, remontant à 6000 ans, que l’on a découvert les premières empreintes digitales, des impressions de crêtes papillaires (qui a des papilles, saillies coniques formées près de la surface de la peau), sans pour autant que l’on sache si elles on été laissées intentionnellement ou accidentellement. On a également découvert sur des poteries babyloniennes remontant à 5000 ans des traces digitales servant probablement de signature.
Pour autant, le premier exemple répertorié de l’utilisation des empreintes comme moyen d’identification remonte à la dynastie chinoise Qin, entre 221 et 206 avant notre ère. Les documents retrouvés étaient scellés avec de l’argile dans laquelle était imprimée l’empreinte et le nom de l’auteur. Mais c’est à partir de 105 après J.C., après l’invention et l(utilisation du papier par les Chinois, que la signature digitale devient plus courante.
Pourtant, les Chinois ne sont pas les seuls à recourir à ce procédé d’identification. En effet, au Japon, en 702 de notre ère, une loi domestique stipule que « Dans le cas d’un mari qui ne sait pas écrire, laissez le employer un autre homme pour écrire le document à sa place, et après son nom de mari il signera avec son propre index. » Ainsi, dans les siècles passés, l’apposition de l’empreinte digitale servait principalement à officialiser des documents de la vie quotidienne.
19e siècle:
Mais ce n’est qu’au cours du 19e siècle que d’autres propriétés vont être découvertes. En 1823, le physiologiste tchèque Jan Evangelista Purkinje publie une thèse intitulée Physiological Examination of the Visual Organ and of the Cutaneous System, dans laquelle il classe les dessins d’empreintes en neuf groupes.
William James Herschel,
officier anglais des Indes Britanniques né en 1833 à Slough et mort en 1917, petit-fils de William Herschel et fils de John Herschel, tous deux astronomes, est connu comme étant le premier à avoir utilisé les empreintes digitales à des fins d’identification. Officier au Bengale au service de l’état civil, William Herschel étudia ses propres empreintes ainsi que celles d’autres personnes. Il se rendit compte ainsi que les traces laissées par les doigts et les mains étaient propres à chaque individu. Il décida donc, vers 1850, de les utiliser dans son travail, notamment contre les fraudes et en guise de signature sur des contrats. En 1858, il perfectionne son système en relevant l’empreinte palmaire dans sa totalité. Rajyadhar Konai, homme d’affaires local, est ainsi une des premières personnes à s’être identifiée grâce à ce procédé. En 1877, William Herschel adresse à l’inspecteur général des prisons du Bengale une lettre dans laquelle il suggère que le système de l’identification par les empreintes digitales soit étendu à
d’autres zones sous l’influence des britanniques.
Henry Faulds,
médecin et missionnaire écossais né en 1843 et mort en 1930, nommé par l’Eglise presbytérienne pour établir une mission médicale au Japon, quitte l’Angleterre avec sa jeune épouse en 1873. Quelques années plus tard, alors qu’il accompagne un ami archéologue Edward S. Morse sur le lieu de ses fouilles, il remarque des empreintes digitales sur des poteries. En examinant ses propres doigts et ceux de son entourage, il déduit que les « dessins » sont propres à chaque individu. Dans l’intention de promouvoir le système d’identification des individus par leurs empreintes digitales, Faulds adresse une lettre à Charles Darwin qui, âgé et malade, la transmets à son cousin Francis Galton, anthropologue, explorateur, géographe, psychométricien et statisticien, père de l’Eugénisme et de la psychologie comparée. Francis Galton transmit la missive à la Société Anthropologique de Londres qui ne la prit pas au sérieux. Ce n’est qu’en 1880, suite à la publications dans la revue Nature d’un article de Faulds dans lequel il démontre l’intérêt d’utiliser l’encre d’imprimerie pour enregistrer les empreintes digitales dans le but de confondre les criminels, que Galton s’y intéressa réellement.
Francis Galton
reprend donc les recherches de Faulds pour son propre compte et, après avoir donné une conférence à la royal Society sur la méthode Bertillon et l’étude des dermatoglyphes (nom savant des empreintes digitales), il publie, en 1892, un ouvrage intitulé Finger Prints, dans lequel il établit l’unicité des dessins digitaux (propres à chaque doigt, donc à chaque individu) et leur permanence (les empreintes ne changent pas au cours d’une vie). C’est grâce à ses travaux que les empreintes digitales seront utilisées officiellement comme moyen d’identification.
Juan Vucetich
Après avoir étudié les écrits de Galton, l’argentin Juan Vucetich, fonctionnaire de police, crée, en 1891, le premier fichier d’empreintes. L’année suivante, il sera le premier, dans l’histoire de la police moderne, à identifier l’auteur d’une infanticide, Francisca Rojas, grâce à ses empreintes.
Edward Henry
Deux ans plus tard, en 1893, sir Edward Henry, inspecteur britannique affecté au Bengale, met au point un système d’identification similaire à celui de Vucetich, consistant à définir des familles de dessins papillaires: boucles, arches, tourbillons,système toujours utilisé dans les pays anglophones. De retour en Angleterre, Henry fait adopter son système par Scotland Yard en 1897. En 1901, il crée à son tour un fichier d’empreintes, qui vient compléter le « bertillonnage ».
Bertillon,
employé à la Préfecture de police de Paris, est, dans un premier temps, réfractaire à ce système qui concurrence directement sa propre invention, l’anthropométrie. Mais rapidement, il comprend l’importance de ce procédé d’identification. En 1896, il décide de relever les empreintes digitales de la main droite de tous les condamnés tout en conservant sa méthode de classement anthropométrique. En 1902, parvenant à confondre le criminel Henri Léon Scheffer à partir de ses empreintes relevées sur les lieux, il officialise l’utilisation de ce procédé en créant un fichier systématique.
2) Une empreinte unique:
Les dermatoglyphes, ou empreintes digitales, sont les traces que nous laissons derrière nous chaque fois que nous touchons un objet. Les motifs dessinés par les crêtes et les plis de la peau sont différents pour chacun d’entre nous. Du pouce à l’auriculaire, les motifs ne sont pas non plus les mêmes, raison pour laquelle un bon relevé doit comporter les dix doigts. Les vrais jumeaux ont des empreintes différentes, même si à première vue elles sont semblables. Seule une recherche détaillée pourra en distinguer les nuances.
On estime que les empreintes digitales commencent à se former in utero entre la 10e et la 16e semaine de vie du fœtus, par un plissement des couches cellulaires. Les circonvolutions des crêtes leur donnant leur dessin caractéristique dépendent de nombreux facteurs : la vitesse de croissance des doigts, l’alimentation du fœtus, sa pression sanguine entre autres. Les tracés digitaux sont constitués de crêtes séparées par des vallées appelées « sillons ».
Notre peau est couverte d’une pellicule un peu graisseuse, et les crêtes dessinées sur nos doigts sont parsemées de petits trous appelés pores par lesquels s’écoule la sueur qui forme de petits dépôts de sel. Comme nous ne nous lavons pas les mains en permanence, ces dépôts se trouvent mélangés à toutes sortes de produits ou particules (saleté, graisses diverses, peaux mortes), formant une sorte de « pâte » que nous laissons en infime couche sur les objets que nous touchons.
Il existe deux sortes d’empreintes digitales: l’empreinte directe, qui laisse une marque bien visible, et l’empreinte latente, saleté, sueur ou tout autre résidu déposé sur un objet ou sur une surface. Ces empreintes sont divisées en trois catégories principales: l’arche, le tourbillon et la boucle, elles-mêmes subdivisées par un très grand nombre d’éléments, entre autres les fourches, les îlots, les espaces, donnant un caractère unique aux empreintes latentes.
3) Révélations:
Afin de faire apparaître les empreintes invisibles à l’œil nu, les laboratoires disposent de tout un arsenal de révélation chimique reposant sur le même principe: le produit révélateur s’accroche sur les composants de la trace.
• Des empreintes lumineuses: pour les surfaces poreuses (papier, carton, kraft), la pièce est d’abord plongée dans une solution chimique appelée DFO ( déféroxamine), puis elle est placée dans une étuve pour le séchage. A ce stade, on ne voit rien. En effet, il faut éclairer l’empreinte avec une lumière spéciale et porter des lunettes adaptées: la trace apparaît alors comme « illuminée » !
• Des empreintes bien trempées: la ninhydrine permet également de révéler des empreintes laissées sur du papier ou du carton. Contrairement à la DFO, la ninhydrine réagit avec les acides aminés ( molécules indispensables à la vie) contenus dans l’empreinte. Mais le principe reste le même: on trempe, on sèche et on regarde. Bien que la réaction soit plus longue, de quelques heures à des semaines en fonction de l’ancienneté de la trace, la qualité de l’empreinte qui apparaît est bien meilleure.
• Des empreintes collées: sur des surfaces complexes comme un vélo, on utilise la technique appelée « fumigation » ou « cyano-acrylate » qui consiste à faire chauffer de la Superglue jusqu’à ce qu’elle se vaporise pour se déposer sur les composantes de l’empreinte. Une belle trace blanche apparaît alors. Dans le cas d’une surface blanche, on applique un colorant. Cette technique très
pratique doit être utilisée avec beaucoup de précautions car les vapeurs de Superglue sont hautement toxiques.
• Des empreintes de latex: nombreux sont les criminels abandonnant sur une scène de crime leurs gants en latex pensant ne courir aucun risque. Et ils ont tort!! Car bien que le latex soit un matériau ni lisse, ni poreux, il est quand même possible de révéler les empreintes qui s’y trouvent grâce au RTX (tétroxyde de ruthénium) que l’on vaporise dans une enceinte hermétiquement close et sous une hotte, ses vapeurs étant très toxiques.
• Des empreintes dorées à l’or fin: afin de révéler les empreintes les plus ténues, on fixe la pièce dans un gros caisson métallique où le vide est créé dès sa fermeture. Un vide si poussé que les métaux (or et zinc) placés à l’intérieur dans de petites coupelles vont se transformer en gaz qui se déposera dans les sillons des empreintes, les rendant visibles. Cette technique fonctionne sur n’importe quel support à condition qu’il ne soit pas trop volumineux ni trop plein de vide, comme le polystyrène expansé.
4) Comment lire une empreinte:
Contrairement à ce que l’on voit dans les films ou séries télé, il ne suffit pas de superposer deux empreintes pour en identifier le propriétaire. Car, en réalité, les deux traces ne coïncident jamais totalement. D’un côté, on a la trace relevée sur la scène, souvent partielle ou empâtée; de l’autre, on a l’empreinte de référence qui a été prise soigneusement avec la quantité d’encre voulue et en faisant idéalement rouler tout le bout du doigt, associée à un nom et stockée dans un fichier. Le délicat travail de l’identification consiste à trouver les points communs existant entre les deux empreintes.
Grossie fortement, une empreinte présente un certain nombre de détails appelés « minuties », par exemple des bifurcation, arrêts de ligne, crochets, ponts, impasses, lacs, etc…Le travail des examinateurs, véritable travail de fourmi, demande beaucoup de concentration et de minutie !!
Heureusement, le recours à l’informatique est un vrai plus. On passe l’image de l’empreinte dans un logiciel spécial qui la fera ressortir constellée de petits symboles colorés indiquant l’emplacement et la direction des minuties. Mais l’œil humain reste nécessaire: en effet, si l’empreinte est balafrée par une cicatrice, l’ordinateur prendra sa bifurcation avec les crêtes pour arrêts de ligne. Il faut donc lui indiquer que ce n’est pas le cas. Ensuite, l’ordinateur établit les comparaisons entre la myriade de points colorés de l’empreinte suspecte et ceux de l’empreinte de référence, classée dans FAED (fichier automatisé des empreintes digitales répertoriant les empreintes de plus de deux millions de personnes, toutes mises en cause dans une affaire criminelle mais pas forcément coupables). L’ordinateur restitue une liste des fiches
qui pourraient correspondre. A charge pour un opérateur d’effectuer une comparaison manuelle afin de valider celles qui concordent. Pour plus de sécurité, un second opérateur devra confirmer cette identification. En France, un minimum de douze points de concordance est requis pour affirmer qu’ils ‘agit de la même personne.
5) Attention aux erreurs :
Toutefois, il faut faire preuve de prudence avant de déterminer qu’une empreinte appartient à unepersonne précise, comme l’atteste le cas suivant. L’Américain Brandon Mayfield fut accusé, en mars 2004, d’avoir participé aux attentats qui ensanglantèrent la capitale espagnole, après qu’on ait retrouvé sur les lieux un sachet d’explosifs avec ses empreintes dessus. Plus exactement, la police américaine avait identifié les dites empreintes comme étant les siennes, alors que dans le même temps les autorités espagnoles attribuaient les empreintes en question à un autre individu. Ces deux hommes avaient-ils les mêmes empreintes? Certes non ! L’erreur provenait simplement d’une mauvaise interprétation…
Il peut arriver que la qualité de la trace soit mauvaise, par exemple parce que son propriétaire avait les doigts gras; dans ce cas, les crêtes sont épaissies et un arrêt de ligne peut se transformer en bifurcation. Un examen plus attentif aurait permis de ne pas en tenir compte. Toutefois, cette possibilité induit le risque que les experts négligent trop de points afin de faire correspondre l’empreinte X avec celle de monsieur Z, surtout si la pression pour l’identification d’un suspect se révèle particulièrement forte!
Cependant, la très faible marge d’erreur, à peine une vingtaine de cas recensés, n’induit pas qu’il faille renoncer à cette technique très pratique et somme toute très fiable, mais que l’on doit poursuivre les recherches afin de la rendre encore plus fiable…
Encore un article qui est imprimé chez moi tant il est documenté et complémentaire à mes propres recherches… Merci Cathie… Merci Ge…
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Merc mister Animal de venir nous rendre visite et de suivre Dame Cathie !
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Ben j’aime bien… ça me détend les rétines et nul n’est sans savoir que c’est dans la différence que l’on apprend… Cathie, grâce à ses anciens articles, au moment de mon rdv dans un lieu précis avec un inspecteur de Police, ben, j’avais l’air moins con avec mes questions au final… Je maîtrisais plus mon sujet car vous m’avez apporté un peu plus de profondeur et surtout une compréhension plus simplifiée des tenants et aboutissants de mes futures histoires… Bon, j’ai seulement pris 40 pages de notes durant mon rdv pour être sûr de bien avoir tout compris mais j’avais la base et ce, grâce à vous et je vous en remercie… Des bises.
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je te reconnais bien là aussi, bosseur que tu es. Mais aussi tu as besoin de maîtriser tellement tu manque de confiance en toi et en ta plume. Et ça c’est dommage cer tu as un putain de talent mon ami !
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ça me fait vraiment très plaisir de voir que mon article t’a été utile. C’est très gratifiant pour moi, au moins je ne l’ai pas écrit pour rien !!! C’est justement le but: apporter les bases pour comprendre globalement ces sujets pas toujours très faciles…
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Vraiment passionnant !
Maeve
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Oh merci pour Cathie notre documentaliste Maeve
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Merci 🙂 je suis ravie que cet article vous plaise
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A moi aussi il plait ! hihi
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Mais toi t’es tombée dans la marmite !!!!
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C’est pas faux ça Dame Cathie !
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Ah mais si, je confirme…Toi tu es une inconditionnelle des avis d’experts, je le sais…:)
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Ah moi oui, c’est m^me certain !
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🙂
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😛
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Remarque, tu as bien raison, je trouve ça tout simplement passionnant, ces questions de police scientifique et de criminologie
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Passionnant c’est le mot ! 🙂
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Je vois que nous partageons le même engouement
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vi !
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:):)
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😀
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Excellent, comme d’hab !!
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Là je mets en page et illustre le 12, Cathie nous a concocté un putain d’article je te dis que ça !
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My god ! Vais-je enfin savoir comment me débarrasser d’un corps encombrant ??
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Ben t’as pas de vrais amis pour te filer un coup de main ?
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Merci :):)
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Bon, on aimerait savoir comment se débarrasser d’un corps, hormis le donner aux cochons ou aux poulets…
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il y a l’acide, c’est pas mal mais compliqué à se procurer…ou alors le fourneau comme le docteur Petiot…
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Oui, l’acide, on le voit dans Breaking Bad, mais pas dans la baignoire, elle a fondu ! Walter White lui avait bien spécifié d’acheter un tonneau d’une certaine matière, mais je pense qu’ils utilisaient autre chose que l’acide… il serait temps que je repotasse la série, moi !
Le fourneau, ça ne va pas sentir dans les fumées ??
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Ben là c’est une analyse poussée qu’il va falloir effectuer !
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Tu as un corps sous la main ? Mort, de préférence…
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Je peux te dégoter ça, oui !
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Un contrôleur des contributions ? Un banquier véreux ? un politicien magouilleur ? Pour les deux derniers, j’ai fait des pléonasmes !
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Oui c’est comme ça que le docteur Petiot a été repéré, du coup va falloir trouver autres chose…Précipité du haut d’une falaise ça peut passer pour un accident??
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Oui, précipité du haut de la falaise, mais faut pas laisser de traces dans le dos…
Sinon, les 12 coups de couteau dans le dos pour faire croire à un suicide, ça pourrait le faire ! 😀
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Mdr !!! Et les gants, chère amie !!!
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J’avais omis les gants ! Heureusement que tu es là !
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On est experte ou on ne l’est pas…
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ben voilà, cqfd !
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Oui, on voit de suite qui a l’habitude de se débarrasser des cadavres encombrants !! 😀
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Moi c’est à ça que je reconnais mes vrais amis. Si…Ils m’aident à me débarrasser d’un corps encombrant !
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Ils le font parce qu’ils ont peur qu’en cas de refus, tu ne leur signe leur C4 définitif et les envoie au trou !! 😆
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Seuls mes amis n’ont pas peur de moi ! Quoique parfois, c’est vrai, ils flippent un peu !
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ça peut toujours servir; il faut être polyvalent dans ce monde de brutes…
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Oui, il faut avoir de la ressource en cas de pépin !
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Erreur fatale ma Belette
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Boum, case prison !
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Pas marrant du tout ça !
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Bah, on apprendra de nouvelles techniques !
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Bon conseil ça !
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;-/
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La chaux vive, il paraît que c’est pas mal du tout pour faire disparaître un corps !!
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Oui je confirme, mais chut !
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Oui, on l’utilise encore pour les corps des indigents enterré à même la terre, dans des fosses commune. Mon grand-père désinfectait ses étables et ses écuries à la chaux vive pulvérisée sur les murs, et ça tient toujours !
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C’est peut-être ringard mais ça fonctionne très bien !!! Surtout en milieu rural, ça passe mieux inaperçu !!!
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Oh que oui ! Puis, pour un corps, faut choisir une bonne terre, pas une trop sèche, pas une argileuse, pour que le corps se décompose mieux, mais les dents, elles restent toujours !
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Ah oui, les dents…Dans ce cas, on les arrache avant de l’enterrer…Bon, c’est un peu macabre, j’avoue, mais faut savoir ce qu’on veut 🙂
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Et on les pile ensuite et on les sème au 4 vents !
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Ah voilà, une bonne idée!! Je pense que nous sommes prêtes pour le crime parfait !! ça me donne des idées ça…
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Une bonne tenaille et on en parle plus !
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Et un pilon !
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Pilon tout !
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les dents, obligatoire, la mâchoire aussi, les morceaux d’os qui ont résister à la crémation avec …Enfin tu vois bien, quoi !
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Voilà, ça sent le vécu tout ça 🙂
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faut ce qu’il faut !
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Héhhéhé
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hihi
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Il faut les piler les dents, une à une !
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Bon, mon pilon viendra à point, alors !
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Voilà tu as tout compris !
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Rien de telle que la chaux vive !
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On va en virer, des corps, nous deux !
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rhaaaaa, je me frotte les mains là !
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N’oublie pas tes gants !
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J’en toujours sur moi !
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Voilà !
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Ah tu fais ça toi ! Et après tu incinères les restes et les excréments des cochons !
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Merci pour ces informations techniques passionnantes .
Les meurtriers n’ont qu’à bien se tenir 😃
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Malheureusement malgré les progrès des sciences forensiques, certains coupables courent toujours !
Et Ariane, notre Expert nous a encore concocté quelques bels articles. Je suis en train de mettre en page et d’illustrer le numéro 12 qui sera un numéro double tellement il est riche et passionnant !
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Tu as raison Ge, mais sas doute que grâce à ces avancées techniques plus de crimes sont élucidés, même longtemps après.
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Pas faux, Mais il y aura toujours des petit malins et des meurtriers en col blanc qui ne se salissent pas les mains !
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Certes, nous ne pourrons jamais les éradiquer totalement…Corruption, quand tu nous tient !!!
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Non jamais, le fric et le pouvoir sont des moteurs puissants qui font tourner notre monde malheureusement !
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Heureusement qu’il existe des âmes pures comme nous, les dames du polar…Lol !!
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Ben voui, on s’énerve encore sur les injustices !
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Heureusement !!!
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😛
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C’est clair !!!
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Enfin maintenant encore plus Dame Cathie !
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Super avis, comme toujours !
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Merci pour notre documentaliste, Nath 😉
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