Pour les 2 ans de notre blog, je me suis faite curieuse. Oui je sais c’est chez moi une seconde nature dès qu’il s’agit de bouquins.
Alors je vous ai demandé quels étaient pour vous les 10 livres qui vous ont marqué(e) d’une façon ou d’une autre.
Vous avez accepté de jouez le jeu et j’en suis ravie
Voici donc quelques-unes de vos réponses.
Aujourd’hui c’est celle de Jérôme
Place à son TOP 10
Top 10
Ce ne sont pas forcément mes 10 bouquins préférés mais 10 bouquins (ou un peu plus !) qui ont marqué et influencé ma vie de lecteur. Ma présentation n’est donc pas par ordre de préférence mais dans l’ordre chronologique de mes lectures.
Hergé, L’affaire Tournesol
J’aurais pu parler du Crabe aux pinces d’Or, le premier livre que j’ai acheté. Mais dans la même série (Tintin, je ne sais pas si vous connaissez), cette Affaire Tournesol a toujours été parmi mes préférés. Peut-être parce qu’il s’agit de la recherche d’un disparu et de l’enquête autour de ses activités récentes. Les points de vue changent sur le personnage, le Capitaine Haddock a toutes les difficultés du monde à se débarrasser d’un sparadrap et une poursuite en voiture et en hélicoptère nous tient en haleine.
Il se passe des choses étranges à Moulinsart : tous les objets en verre se brisent les uns après les autres. Des choses d’autant plus étranges que l’on semble être très intéressé par les recherches du professeur Tournesol et que son laboratoire contient des indices troublants.
Romain Gary, Clair de femme
L’un des premiers écrivains dont j’ai eu envie de lire plusieurs romans, conseillés par une prof de français. J’ai beaucoup aimé le lire pendant une période. Il y a eu Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable ou La promesse de l’aube ou Chien blanc. J’ai beaucoup aimé ce romancier pour ce qu’il livrait de lui-même dans ses romans. Clair de femme raconte l’errance d’un homme dans Paris alors que sa femme est en train de mourir. C’est poétique, nostalgique et émouvant. On y voit poindre une facette de l’auteur souvent en retrait jusque là et qui peut apparaître comme les prémisses d’Emile Ajar.
Ce roman est un chant d’amour à cette «troisième dimension» de l’homme et de la femme : le couple.
L’union de Yannik et Michel est rompue par un destin inéluctable. Mais un désespoir d’amour qui désespérerait de l’amour est pour eux une contradiction qu’ils ne peuvent admettre. Il faut donc triompher de la mort. Yannik dit à Michel : «Je vais disparaître, mais je veux rester femme. Je te serai une autre. Va vers elle. Va à la rencontre d’une autre patrie féminine. La plus cruelle façon de m’oublier, ce serait de ne plus aimer.» Et c’est ainsi qu’apparaît Lydia et que se reformera, dans une célébration passionnée, au-delà de l’éphémère, la patrie du couple, où «tout ce qui est féminin est homme, tout ce qui est masculin est femme».
Emile Zola, L’assommoir
Un livre que je devais lire pour le collège et que j’ai aimé, au point de me faire offrir tous les Rougon-Macquart ensuite. Un roman social, un roman noir, peut-être le premier que j’ai lu et qui, quelques temps plus tard, m’a fait revenir vers ce genre.
Le roman social, c’est tout un pan de cette série et la lente déchéance de Gervaise ne pouvant sortir de sa condition, sombrant dans l’alcool à la suite de Coupeau et Lantier, annonce notamment deux des romans les plus noirs de la série, Germinal puis La bête humaine, le roman judiciaire de l’ensemble.
Récit de la vie et de la déchéance de Gervaise Macquart, jeune blanchisseuse, qui dans le Paris ouvrier du second Empire, sombre peu à peu dans l’alcoolisme. Avec un glossaire des termes argotiques, une liste des salaires et des prix de l’époque, et les grands textes polémiques de Zola qui défendit passionnément son oeuvre.
Philippe Djian, Echine
Au lycée, en dehors de ce que l’on nous obligeait à lire, j’ai découvert cet écrivain qui a accompagné toute ma vie de lecteur et qui l’accompagne encore. Echine a une place particulière pour moi dans son œuvre, une question m’a taraudé pendant toute sa lecture et la réponse est donné en fin de bouquin. J’ai découvert qu’un roman pouvait contenir deux lignes narratives (au moins), l’une évidente, celle qui constitue l’intrigue, et l’autre plus souterraine, cachée, celle qui donne peut-être la véritable motivation de l’écrivain, ce pourquoi il l’a écrit. Je ne vous dirai pas quelle était cette question mais juste que cette histoire m’a marqué, celle d’un écrivain et des relations avec son fils alors que la mère du garçon les a abandonnés. Un écrivain en mal d’inspiration, sec. Et tout cela dans un style dont Djian n’a pas dit que du bien ensuite mais que j’ai particulièrement savouré.
Pour ne rien gâcher, je l’ai lu alors que j’étais à Biarritz, ville où je me suis imaginé que se déroulait l’intrigue et où je pensais que l’écrivain vivait au moment de son écriture puis de ma lecture. Quelques fois, notre relation à un livre dépasse ses seules qualités, un contexte lui ajoute une importance que nous sommes les seuls à lui trouver.
Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses
Juste avant la fin du secondaire, j’ai découvert ce roman. Un roman incontournable, pour moi. L’un des romans importants dans ma vie de lecteur, un roman que j’ai lu et relu.
Un roman épistolaire qui voit s’affronter la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. D’abord complices, il se livre ensuite une guerre sans merci, laissant leurs victimes derrière en apprenant à ne pas avoir de sentiments, à ne chercher qu’à être forts en jouant avec les sentiments des autres.
Un grand roman noir, sombre, qui s’enfonce loin dans les penchants les moins avouables de l’âme humaine.
Vladimir Nabokov, Ada ou l’ardeur
Après le lycée, il a fallu que je me prenne en main pour les choix de lecture. Il n’y avait plus de prescription des profs. L’un des premiers vers lesquels je me suis tourné a été Nabokov. L’ensemble de son œuvre est remarquable et Ada pourrait en être la quintessence. L’histoire d’une famille vivant dans une Géorgie à la fois européenne et nord-américaine, d’une initiation et de Van Veen, narrateur et protagoniste principal. Une histoire à plusieurs niveaux, d’une richesse incroyable, l’un des livres qui m’ont le plus marqués.
Après Nabokov ou en même temps, j’ai découvert et savouré Modiano et Le Clezio. Et je suis devenu curieux pour continuer à lire.
« Le château d’Ardis (les ardeurs et les arbres d’Ardis), voila le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve », écrit l’auteur à propos de son ouvrage.
Jean-Patrick Manchette, Le petit bleu de la côte ouest
Ma curiosité m’a notamment mené du côté de la série noire et Manchette. Un roman qui n’est que dans l’action, les personnages n’existent que par leur comportement et la violence les entraîne toujours plus loin. Quand je dis les personnages, je parle surtout de Georges Gerfaut, cadre à la vie rangé et qui découvre soudain une autre vie, d’autres préoccupations, celle d’une société qui ne fait pas de cadeau. Froide. Comme ce roman court et d’un bloc que l’on prend comme une claque.
Didier Daeninckx, Les figurants
Après Manchette, ce fut Daeninckx. Meurtres pour mémoire, La mort n’oublie personne, sont des romans forts. Des romans qui racontent des moments que notre société préfère garder dans l’ombre, qu’elle a voulu cacher. Mais les romanciers noirs sont là pour exhumer ces événements peu reluisants, pour mettre en lumière ces aspects de notre société que certains ont cherché à masquer.
J’ai un faible pour ce court roman qui s’intitule Les figurants et qui raconte une découverte particulièrement nauséabonde par un habitué des festivals de cinéma, une bobine qui révèle des moments nauséabonds, glauques, où le côté noir de l’âme humaine est tellement présent.
Valère Notermans est un cinéphile. Sa connaissance du septième art est passionnée, exhaustive, méticuleuse. Venu dans la région de Lille pour un banal festival, il découvre, un jour de braderie, des images fascinantes qui témoignent d’une grande maîtrise. Il ne se résoudra pas à rejoindre son domicile avant d’avoir identifié le réalisateur de cette troublante bobine, avec pour seul indice quelques lettres énigmatiques de la fin du générique…
La nouvelle, chez Didier Daeninckx, bat au rythme du monde. Elle se cherche en scrutant le regard des témoins, et se construit au présent sur la trame de l’Histoire. Les sept textes qui composent ce volume prouvent, s’il en était besoin, que Didier Daeninckx est bien l’observateur le plus intransigeant de la vie sociale et politique de son temps.
James Ellroy, Le grand nulle part
J’étais entré dans le roman noir. Et les grands de ce genre qui en contient tant, qui est l’une des composantes majeures de la littérature actuelle, m’ont bouleversé.
En commençant par Ellroy. Après quelques romans dont une trilogie autour du personnage de Lloyd Hopkins, il s’est attaqué à sa ville et ses aspects les plus sombres dans une trilogie, Le quatuor de Los Angeles. Un quatuor magistral dont Le grand nulle part est pour moi le plus réussi. Le plus marquant. Il bouscule, met K.O. le lecteur et recommence, encore et encore.
Les personnages sont torturés, chacun ayant son lot de tares à porter, la société est pourrie et la rédemption n’est pas à la portée de tous. Un grand roman malade dont on sort changé.
Le grand nulle part commence la nuit du premier de l’an 1950 et met en scène trois destins parallèles de policiers. L’inspecteur adjoint Danny Upshaw enquête sur une série de meurtres sexuels avec mutilations. Le lieutenant de la criminelle, mal considine, accepte de servir l’ambition d’un aspirant-procureur en participant à un dossier sur l’influence communiste à Hollywood. Buzz Meeks, homme de main, ex-flic des narcotiques et pourvoyeur de chair fraîche pour Howard Hughes, se joint à la lutte contre «la menace rouge» pour l’argent et le pouvoir. Sans le savoir, les trois hommes ont acheté un billet pour l’enfer.
David Peace, 1974, 1977, 1980, 1983
L’un des grands du roman noir actuel. David a entamé son œuvre part un quartet coup de poing, The red riding quartet. Une série autour de l’étrangleur du Yorkshire qui, d’entrée, a tout bousculé.
La forme, le style, le fond, fracasse tout. Le lecteur est bousculé, étouffé, essoufflé, comme les personnages. Pas le temps de respirer, la narration emprunte différentes voies, utilise différentes formes, le style ne cherche pas à nous épargner, à nous mettre à l’aise. Peace ose tout et c’est pour moi, l’un des auteurs les plus marquants de ma vie de lecteur. Il a renouvelé un genre, l’a explosé, pour le remodeler, l’amener à lui. Un auteur inclassable, d’une grande noirceur incontestablement, d’un talent fou.
A ne pas mettre entre toute les mains mais qu’il faut lire (quoi, je me contredis ?) !
« Tout est lié. Montrez-moi deux choses qui n’ont pas de rapport. »
Edward Dunford
Jeanette Garland : disparue à Castleford en juillet 1969.
Susan Ridyard : disparue à Rochdale en mars 1972.
Clare Kemplay : vient de disparaître à Morley. Elle revenait de l’école, elle n’est jamais rentrée chez elle. Son cadavre sera bientôt retrouvé dans une tranchée sur un chantier de construction.
Nous sommes en 1974, dans la région de Leeds. Noël approche. Edward Dunford, reporter criminel à l’Evening Post, est encore un néophyte qui fait ses premières armes dans l’ombre du journaliste vedette de la rédaction, Jack Whitehead. Au volant de la vieille Viva de son père, qui vient de mourir, Edward Dunford sillonne les routes de l’ouest du Yorkshire à la recherche d’indices susceptibles d’éclairer ces trois disparitions d’enfants. Sont-elles liées ? Eddie en est persuadé. Au départ, il croit seulement chasser le scoop qui lui permettra de coiffer au poteau Jack Whitehead ; mais plus il enquête, plus il découvre que les ramifications de l’affaire sont multiples. Bien des choses sont pourries au royaume du Yorkshire : policiers corrompus, entrepreneurs véreux, élus complices… Partout, les hommes de pouvoir protègent leurs turpitudes et ce, à n’importe quel prix. Y compris celui de la vie humaine.
Ce premier roman a fait grand bruit en Angleterre lors de sa parution en 1999. La presse, britannique et américaine, a salué un romancier et un écrivain d’exception, s’inscrivant dans la tradition de Robin Cook, mais aussi de James Ellroy.
« On ne saurait échapper à la musique d’une telle douleur. »
Marilyn Stasio, le New York Times
Robin Cook, Quelque chose de pourri au Royaume d’Angleterre
Un grand roman et un grand auteur ! J’aurai pu en choisir d’autres, J’étais Dora Suarez, bien sûr, Il est mort les yeux ouverts, l’autre grand roman de sa série The Factory, mais j’aime aussi celui-ci, Quelque chose de pourri… Un grand roman dystopique. Un homme vit en Toscane, il a fui l’Angleterre après l’élection de celui qu’il avait dénoncé avec acharnement. Il a dû fuir parce qu’une dictature se mettait en place. Mais peut-on fuir son pays ? Peut-on fuir la violence faite à ses semblables ?
Richard Watt, journaliste anglais engagé, s’est exilé dans un village d’Italie pour fuir une Angleterre qui a sombré dans la dictature. En effet, le nouveau premier ministre jobling se refuse à organiser des élections à expiration de son mandat et réprime férocement toute opposition politique.
La présence de Watt à Roccamarittima ayant été signalée aux autorités anglaises par un couple Britannique, le journaliste est extradé vers son pays d’origine, où il tombe entre les griffes de ses ennemis…
Publié en Grande-Bretagne en 1970, ce roman semble avoir été écrit hier, tant ses thèmes sont d’actualité. Salué par la presse britannique comme digne de succéder au 1984 de George Orwell, quelque chose de pourri est, avec son titre Shakespearien, un roman impressionnant, superbement écrit, poignant et visionnaire.
Hugues Pagan, La mort dans une voiture solitaire
Parce qu’il n’y a rien à jeter chez Pagan, il faut tout lire ! Le premier de ses romans est déjà un petit bijou. Un grand roman. Celui d’un auteur malade de ce monde dans lequel nous vivons et où l’humanité semble s’être perdue.
Il nous donne à voir, à travers les yeux de Schneider, flic désabusé, revenu de tout, un pan de notre société d’une grande noirceur. Un reflet de l’âme humaine peu attirant. C’est un roman désespéré, comme tous ceux du romancier mais avec une telle qualité d’écriture, un univers si personnel qu’il ne faut pas passer à côté, on ne peut passer d’un grand romancier quand on en croise un.
« A partir d’un argument conventionnel, la relation d’une enquête policière sur le meurtre d’un ponte, Hugues Pagan renoue, sur un mode typiquement français et selon une vision bien personnelle, avec certains des grands archétypes du roman noir américain. Par-delà la description exemplaire de la machinerie policière, il raconte l’histoire d’une vengeance et dresse le portrait d’un homme perdu, l’inspecteur principal Schneider, dont la vie est devenue un long suicide. Plus proche de David Goodis que d’Ed McBain, Hugues Pagan lance le lancinant lamento des vies naufragées dont le blues se répercute à l’infini sur les cercles maléfiques « faits de smogs et de volutes de brouillard à contretemps » de la ville.. » (Jean-Pierre Deloux, Polar)
Paru en 1982 dans la collection Engrenage, La mort dans une voiture solitaire est publié pour la première fois dans son intégralité.
David Goodis, Sans espoir de retour
L’un des maîtres du roman noir, l’un de ceux qui en ont fait un genre à prendre en considération, dont on ne peut contester la valeur littéraire.
Avec Sans espoir de retour, il ne offre le portrait d’un de ces personnages qui peuplent ses romans. Un homme qui a renoncé à tout, qui a cherché à se cacher, en devenant un marginal, un sans-grade. Un personnage qui va devoir sortir de l’oubli le temps d’un roman, s’approchant d’une certaine rédemption qu’il ne veut pourtant pas, quand son passé revient le hanter.
Goodis est un maître qu’il faut lire si l’on aime le roman noir. Un romancier qui, comme ses personnages, s’est mis en marge pour pouvoir écrire et vivre de ce qu’il écrivait. Il n’a pas voulu la reconnaissance mais a commis quelques romans particulièrement recommandables.
Gerardo reprit son sérieux. Les autres malfrats cessèrent de rire. Whitey se demandait : «Qu’est-ce que j’ai bien pu raconter de si drôle ?» Puis il entendit Gerardo déclarer :
– Pas mal, ton histoire, mon pote. Y a du vrai là-dedans. Mais y en a pas assez. Pas assez de vrai. Il s’en faut même de beaucoup.
Whitey retint sa respiration, cependant que Gerardo poursuivait, sans se presser :
– C’est pas toi qui as tué le flic, parce que je sais, moi, qui l’a fait. Tu veux savoir son nom, à l’assassin ? Il s’appelle Gerardo.
Voilà, pas facile de n’en prendre que dix (treize !). Il y aurait pu y avoir mes derniers très gros coups de cœur, John King et son Human Punk, Jack O’Connell et Et le verbe s’est fait cher, par exemple, ou encore James Sallis, Franz Bartelt, Emile Gaboriau, Jean Amila, Harry Crews, Jean Echenoz, ou encore Tim Dorsey, René Belletto, Jonathan Coe… C’est trop dur d’en éliminer autant ! Mais c’est le jeu.
Coucou Jérôme,
J’ai bien raté ta liste. Honte à moi.
De belles référence. J’ai dans ma liste d’envies les quatre bouquins de David Peace. Je me les suis réservés 🙂
Quelques livres au début de cette liste qui me tenteraient. Je vais devoir revenir, j’ai des trucs à faire.
Merci pour la peine et pour cette belle présentation qui donne envie pour les romans noirs. 🙂
Belle journée. 🙂
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Ouais elle est belle cette liste hein ma Belette ! 😉
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Suis pas Belette dame Gé 😆 😛
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Oups mais pas grave ma Gene elle est belle quand m^me cette liste , non ?
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Oui oui, j’y ai mis mon commentaire, tu as lu ? Je devrai y revenir pour noter les livres à mettre pour les classiques et pour les noirs aussi. Une liste très innovante. 🙂
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Moi je la trouve très classique au contraire, lol
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Un Jérôme que je connais pour visiter de temps en temps son blog ou lire ses chroniques sur Babelio !
« Qque chose de pourri… » je n’ai abandonné, pas moyen d’entrer dedans. 1974, j’ai eu du mal avec lui aussi. Idem pour les liaisons dangereuses.
Pour les autres, je ne connais pas tout, mais le Zola m’a l’air pas mal du tout !
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Toi Belette tu n’as pas pu entrer dans David Peace ? Ben mince alors !
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Je te jure que j’ai ramé, ramé !! Un billet en demi-teinte, comme la lecture, mais je compte faire la suite un jour 😉
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Il faut lire la suite ! Après, ça n’est pas pour te refroidir mais il devient de plus en plus jusqu’au boutiste à chaque opus…
Au fait, j’ai bien un blog mais je ne suis pas sur Babelio, à moins qu’il n’y ait un lien automatique entre le premier et le deuxième.
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tiens, j’aurais juré avoir liké des chroniques de « moeurs noires »… aurais-je confondu ou bu un coup de trop ??? 😀
Faut que je termine cette série de Peace, c’est du trop gros que pour laisser tomber. Je verrai si j’avance dans le suivant, sinon…
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Sinon, il n’y aura pas de sinon, tu vas te mettre dans de bonnes conditions. Et ensuite tu attaques la suite avec un grand sourire. Car il vaut mieux être bien armée pour entrer dans l’univers très sombre de Peace ma Belette ! Alors prépare-toi !!! 😉
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ok, je vais mettre du noir sur mon visage et nouer un bandana autour de ma tête, genre G.I Jane !
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Voilà, une combattante de la lecture noire
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J’vais niquer sa race, moi !
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Tiens, je te retrouve là ma Belette ! hahaha ! mdr
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Je ne suis jamais loin 😉
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ça je sais ! 😛
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mdr
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😛
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Ok ! Je mélange mes pinceaux à force de lire des blogs à gauche et à droite, sur Babelio et partout partout ! Confondu tes moeursnoires avec monromannoiret bienserré !
Oui, je vais augmenter mes pilules contre Alzheimer !
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Ah ! Si tu m’as confondu avec « Mon roman noir et bien serré », c’est flatteur !
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😉
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Ouf, la faute n’était pas tout à fait catastrophique alors ! Si je t’avais confondu avec nabilla, là, on pouvait se poser des questions… 😆
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Tiens Nabilla je l’ai vu au salon du livre. C’était du grand n’importe quoi !
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Sérieux ?? Elle était VRAIMENT au salon du livre ou c’était le poisson du jour ??
Aussi incongru qu’un grand chef en train de cuire les hamburgers du Mcdo !
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Héhé, un poisson d’avril, mais non, elle était bien là. Et entre les anti Nabilla qui foutaient le bordel, les autres qui voulais dédicace et photos les vrais auteurs ont été totalement bousculés !
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Pour moi, elle n’a rien à y foutre ! Elle ne représente pas le livre et encore moins la culture, alors, qu’ils se contentent de la sortir dans les émissions poubelles, dans les émissions de divertissements, devant Stéphane Degroot pour qu’elle en reste comme deux ronds de flans, mais basta, pas à la foire du livre !
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Elle a été édité et en plus elle doit vendre ! Alors quand il y a du profit, il y a des peoples ! Le livre sous toutes ses formes mais heureusement on ne le sélectionnera pas dans nos bibliothèques !
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Mon dieu, ELLE a écrit un livre… ok, entre nous, elle ne l’a sûrement pas écrit et je ne nommerai pas ça un livre… Même si de loin ça y ressemble ! 😆
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Je ne sais m^me pas de quoi ça parle !
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De sa vie, non ?? Sa pôvre vie malheureuse, je suppose…
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Ouais surement un truc dans le genre !
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Le genre de livre qui fait pleurer la ménagère de moins de 20 ans dans la chaumière de ses parents !
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Ah tu crois qu’elles sont si sensibles les jeunettes ?
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Oui, parce qu’elles gobent tout ce que la télé leur dit ! Comme disait la marionnette de PPDA « Nous sommes en 2017 et vous croyez encore tout ce qu’on vous dit à la télévision ».
Et puis, elles s’assimilent à Nabilla et donc, quand la pouffiasse se coupe, elles ont mal pour elle.
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Mon dieu, notre jeunesse est perdue !
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Oui, foutue !
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Elle n’a pas de futur !
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No future… 😉
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Oui, oh mais je me revois kepon !
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Kepon ? Kékessai ??
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Kepon, c’est du verlan !
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Ponke ? Onkep ? Je me doute que c’est du verlan, mais je trouve pas le code ! 😀
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punk ! quoi !!! 😛
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Merde alors !! Dur de faire du verlan avec le mot punk ! Nkpu ? Kepun ? Kepun ça passe mieux…
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Non c’est Kepon ! et puis c’est tout !
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Épicez tout ? Ok, j’épice alors (et pas « jé pisse alors).
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Oui un Kepon épicé aussi ! ou Hot comme tu veux.
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Tiens, ça me rappelle une blague !
C’est un vieux qui croise un punk à crête jaune et rouge. Le vieux regarde fixement le punk, ce qui a pour effet de taquiner la susceptibilité du punk.
Alors il chope le vieux par le col, le colle contre le mur, lui balance trois grosses baffes façon Lino Ventura dans ‘les tontons Flingueurs’ et lui demande :
– Qu’esse-ta toi, à me regarder comme ça, papi ?
Et le vieux, stoïque répond :
– Il y a 20 ans, j’ai enculé un perroquet et je me demandais si t’étais pas mon fils…
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mouarfffffffffffff, elle est excellente celle-ci ! PTDR
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Depuis, quand je croise un punk, je me marre !
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Et un punk avec un perroquet sur l’épaule, là c’est le fou rire assuré ! 😉
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Oui, fou rire assuré !
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😉 😛
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La belette est partout mais perd la boule ! PTDR
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Trop de trucs que je suis, à la fin, je sais plus qui est quoi ! PTDR
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Et inversement quoi est qui !
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Bref, j’ai un entonnoir posé sur le sommet de mon crâne !
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Ah oui comme le fou dans l’histoire, c’est ça !
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Oui, je vois que tu connais bien… 🙄
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ça m’est revenu en mémoire en visualisant l’image d’une Belette avec un entonnoir sur la tête
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Mon dieu, il circule des photos de moi quand j’étais à l’asile !!!
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Normal, tu ne peux pas tout contrôler, surtout quand on t’enferme d’office !
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Tout le problème est là… mais en graissant les pattes, on obtient tout ! 😉
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Ah oui, tout le monde aurait donc un prix ?
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Oui, tout le monde a un prix, même moi, je le confirme. Ok, il est abusé haut !
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Ben, tu vas pas gagner bézef, si tu surévalues ton prix ma Belette !
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Pourquoi crois-tu que je n’aie rien de rien ??? 😀
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Parce que tu n’as pas baisser ton prix ! Il faut te réajuster au marché ma Belette !
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Tu vois ma Belle m^me Jérôme te dis de lire la suite ! Et pour Babelio, ça je ne sais pas !
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Ah me voilà rassurer. Il a parfois des RDV manqué avec certains livres ! Va savoir pourquoi !
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Oui, va savoir pourquoi… pourtant, je voulais le lire !
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Oui, va savoir pourquoi !
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Y’a des jours comme ça !
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Des jours sans !
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Ou des jours avec… suffit d’un rien et bardaf, tu passes à côté de ta lecture.
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Un petit rien même parfois ! Un pet de mouche, pire que le battements des ailles d’un papillon !
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Oui, vraiment ça, un pet de mouche… mais y’a des jours, c’est limite un pet foireux de mammouth tant y’a rien qui va !
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Les pet de Mammouth, je suis spécialiste ! Dans une autre vie je voulais être archéologue ! Alors la crypo zoologie j’aurai pu en faire une spécialité !
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Mais tu n’aurais jamais pu ressentir l’odeur que devait avoir un pet de mammouth… mdr
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Mais si justement, un peu comme dans jurasic park ! On reconstiturait un mammouth péteur !
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Putain, je n’ose imaginer l’odeur !
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Une vraie armes de neutralisation !
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Avec une couleur verte pâle sortant en même temps… un gros nuage radioactif de pet !
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Je vois bien la chose, un truc du genre en effet !
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😀
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héhé 😛
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