Les 10 livres qui vous ont marqué d’une façon ou d’une autre : Le Top 10 de Stef

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Pour les 2 ans de notre blog, je me suis faite curieuse. Oui je sais c’est chez moi une seconde nature dès qu’il s’agit de bouquins.

Alors je vous ai demandé quels étaient pour vous les 10 livres qui vous ont marqué(e) d’une façon ou d’une autre.

Vous avez accepté de jouez le jeu et j’en suis ravie

Voici donc quelques-unes de vos réponses.

Aujourd’hui c’est celle de notre Stef

Place à son TOP 10

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Coucou,

Encore heureux que j’avais déjà un support avec ton tag 😉 Du coup hop premier concours fait !

– Le ventre de Paris, d’Emile Zola.

Parce que j’ai toujours aimé Zola. Qu’il est pour moi l’auteur d’une époque . Que d’un point de vu sociologique (un sujet qui me passionne et qui me pousse vers l’histoire, les diverses cultures et à voyager) je ne peux rêver mieux pour visualiser le monde du XIXe siècle . Et si je dois choisir 1 roman parmi les siens alors c’est celui-là car je me souviens encore des odeurs de ces Halles …

 

C’est dans les Halles centrales de Paris récemment construites par Baltard que Zola situe le troisième épisode des Rougon Macquart. Après «la course aux millions» décrite dans La Curée, ce sera la fête breughelienne du Ventre de Paris, sa foule fiévreuse, tourbillonnante et bigarrée, ses amoncellements de victuailles, ses flamboiements de couleurs, ses odeurs puissantes de fermes, de jardins et de marées.

Florent, arrêté par erreur après le coup d’Etat du 2-décembre 1851, s’est évadé du bagne de Cayenne après 7 ans d’épreuves. Il retrouve à Paris son demi-frère qui, marié à la belle Lïsa Macquart fait prospérer l’opulente charcuterie Quenu Gradelle. Mais la place de Florent est-elle à leurs côtés ? A-t-il renoncé à ses rêves de justice ? Car si l’Empire a su procurer au «ventre boutiquier, au ventre de l’honnête moyenne,… le consentement large et solide de la bête broyant le foin au râtelier», il n’a guère contenté les affamés. Et la grande kermesse flamande va réveiller bientôt l’éternel affrontement des Maigres et des Gras.

Nulle part peut-être, mieux que dans Le Ventre de Paris, n’éclate ce don épique qui s’appuie sur le réel pour le déborder bientôt et le transfigurer dans une lumière nouvelle.

– Le Parfum de Patrick Süskind.

Un roman qui m’avait bouleversé à l’époque (un peu comme L’homme sans douleur de Andrew Miller que je conseille également pour sa rencontre avec le marquis de Sade ). Un livre que l’on m’avait conseillé de lire pour découvrir la chimie enfin comprendre la distillation, l’enfleurage etc…Cela me rappelle également que j’ai lu L’île mystérieuse car mon prof de Chimie m’avait dit : Lisez-le et vous comprendrez les bases de la chimie générale et organique! J’ai aimé le livre mais je n’ai jamais vu le rapport avec mes cours :p  

Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n’aurait pas survécu. Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n’avait besoin de rien. Or ce monstre de Grenouille avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l’univers, car « qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le coeur des hommes ».

C’est son histoire, abominable… et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un best-seller mondial, porté à l’écran.


– L’Aliéniste de Calebb Carr.

Un roman prenant, terrifiant et qui est fabuleux pour sa découverte des techniques d’investigations. Non seulement l’intrigue est magistrale mais il y a une richesse de l’époque (on revient sur mon attrait pour l’histoire sociale 😉 ) l’immigration, le milieu de vie, les ghettos …L’auteur est historien et cela se sent ! Et puis toute il développe sans lourdeur les techniques et avancées d’investigations policières du monde entier. 

New York 1896… Un meurtrier auprès duquel Jack l’Eventreur fait piètre figure sème aux quatre coins du Lower East Side les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics…

Révolté par tant d’indifférence, Théodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis John Schuyler Moore, chroniqueur criminel et Laszlo Kreizler, aliéniste – spécialiste des maladies mentales – pour élucider cette énigme terrifiante.

Leurs procédés sont révolutionnaires ! En étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin, l’identifier et l’arrêter. Ils ont peu de temps. Le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplient mais rien ne pourra les arrêter…

New-yorkais de naissance et d’esprit, fils de Lucien Carr, qui faisait partie du cercle de Jack Kerouac, avec William Burroughs et Allen Ginsberg, Caleb Carr, 38 ans, signe ici un chef-d’œuvre brillant, plein d’humour et de fantaisie.


– Ensemble c’est Tout d’Anna Gavalda.

Le seul roman de cette auteure qui m’ai transporté mais puté qu’il était chouette. Mon côté midinette enfin :p Mais j’ai adoré ces trois personnages cabossés, totalement différent. Ce regard aussi sur la vieillesse avec pudeur et poésie. 

Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l’existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l’idée de mourir loin de son jardin.

Ces quatre-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés… Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l’amour – appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu.

Ce livre ne raconte rien d’autre qu’une histoire d’amour. Une histoire d’amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des coeurs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d’une flamme. Et, pfiou… Tout s’embrase.


– Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg.

Pour sa légèreté et son message beaucoup plus sérieux. Autre époque, autre lieu .. Mais encore un regard sur les autres ! Ici la différence, les blancs et les noirs, l’homosexualité .. Des personnes qui ne rentrent pas dans des cases et qui font un bien fou !

«Un sacré numéro, Idgie ! La première fois qu’elle a vu Ruth, elle a piqué un fard et elle a filé à l’étage pour se laver et se mettre de la gomina. Par la suite, elles ont ouvert le café et ne se sont plus jamais quittées. Ah ! les beignets de tomates vertes du Whistle Stop Café… J’en salive encore !»

Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée… Ninny, quatre-vingt-six ans, se souvient et raconte à Evelyn les histoires incroyables de Whistle Stop. Et Evelyn, qui vit très mal l’approche de la cinquantaine et sa condition de femme rangée, découvre un autre monde. Grâce à l’adorable vieille dame, elle peut enfin se révéler, s’affirmer…

Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour. Un baume au coeur, chaud et sucré.

– Mauriac (avec une préférence pour Génitrix ).

Parce que j’ai tout lu de cet auteur et que cela ne s’explique pas …Il y a des auteurs que je ne peux pas lire Giono, Sartre … Mais Mauriac et sa Génitrix en particulier ma parle.

Mathilde Cazenave morte, sa belle-mère jubile ; elle va pouvoir reconquérir totalement son fils bien-aimé. Félicité a tort de se réjouir trop vite car sur le visage apaisé de la jeune morte, Fernand entrevoit ce qu’aurait pu être le bonheur avec Mathilde. Qui l’a empêché de s’entendre avec elle sinon sa mère ? Vieil enfant égoïste et gâté, il se retourne alors contre cette «genitrix» coupable de l’avoir trop choyé. Défaite temporaire dont François Mauriac analyse les phases avec une lucidité sans complaisance dans ce roman âpre et poignant, une de ses œuvres les plus célèbres.

 

 


– Dix petits nègres d’Agatha Christie …

Un de mes premiers romans policier. Il est indémodable. 

Ils sont dix à avoir reçu l’invitation : des vacances d’été sur l’île du Nègre ! Voilà une proposition à laquelle personne ne saurait résister. Non seulement c’est gratuit, mais l’île a tant fait parler d’elle ! Chacun se demande qui est son nouveau propriétaire – une star d’Hollywood, un milliardaire américain, ou l’Amirauté britannique qui s’y livrerait à des expériences ultrasecrètes ? Aussi, sans vraiment connaître leur hôte, ils accourent volontiers : le médecin, le play-boy, la jeune prof de gym, le juge à la retraite, le général bardé de décorations, la vieille fille grincheuse, le sémillant capitaine, le majordome et sa femme, et M. Davis qui ne s’appelle pas Davis… Qu’ont-ils donc en commun ?

 


– Les temps maudits de Jack London

parce que London quoi ! Le cri contre le capitalisme …Un peu de politique pour changer un peu, en cette période :p 

les-temps-maudits-102808-264-432Situées en des temps et lieux aussi divers que l’époque du quaternaire et un avenir lointain, en Amérique, à Tahiti ou au Mexique, ces huit nouvelles portent l’écho d’une seule et même plainte. Celle de l’homme écrasé par un système économique implacable.
Hommes préhistoriques déjà victimes de ce qui sera le capitalisme, chinois guillotiné par erreur et pour l’exemple, vieux boxeur en quête d’un bifteck avant un match décisif, jeune mexicain offrant la douleur de son corps à la révolution, vengeurs fantômes exterminant les maîtres de la finance, ouvriers de San Francisco proclamant la grève générale. Autant de portraits vigoureux et traumatisants, révélateurs d’un aspect inconnu de l’oeuvre de Jack London.


– Arrive un vagabond de Robert Goolrick.

La plume de cet auteur est juste une merveille. je viens de le comparer à Franck Bouysse. D’une simple phrase, ils vous décrivent un monde ! 

97822640682620-3024487C’est au cours de l’été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises – l’une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l’autre une importante somme d’argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D’abord, il s’éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d’un Dieu qu’ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d’autres : il n’y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra la belle Sylvan Glass.

Après Féroces et Une femme simple et honnête, Robert Goolrick nous offre un roman d’une intensité surprenante tant la part de fiction semble se dissoudre en chacun de ces hommes et femmes simples, emplis de bonté mais aussi de désirs et de peurs, ce pays de terre et de rêves, et cette histoire sortie tout droit des contes de notre enfance, lorsque les songes se mêlent encore à la réalité. Arrive un vagabond a reçu le Prix Virgin Megastore 2012.

92 réflexions sur “Les 10 livres qui vous ont marqué d’une façon ou d’une autre : Le Top 10 de Stef

  1. « Le parfum » a également marqué mon adolescence (lecture imposée quand j’avais 14 ans) mais dans le sens inverse ! J’ai détesté cette lecture probablement trop dérangeante pour moi à cet âge là, ou tout simplement mon aversion pour la chimie en général n’a pas aidé 😉 Si longtemps après, j’ai toujours du mal à comprendre l’engouement que ce roman a suscité…

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  2. Génitrix ? Un personnage d’Astérix ? (je sors).

    « Le parfum », les « 10 petits nègres », magnifiques ! « Beignets de tomates vertes » était au menu des livres qu’on pouvait lire à l’école, jamais choisi, le titre ne me tentait pas… 😳

    Un London méconnu que j’ajoute (grrr), un ventre de paris que je dois encore lire et j’ai du pain sur la planche, moi 😆

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