Les 10 livres qui vous ont marqué d’une façon ou d’une autre : Le Top 10 de Cécile

 

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Pour les 2 ans de notre blog, je me suis faite curieuse. Oui je sais c’est chez moi une seconde nature dès qu’il s’agit de bouquins.

Aussi je vous ai demandé quels étaient les 10 livres qui, d’une façon ou d’une autre, vous ont marqué(e)s !

Vous avez accepté de jouer le jeu et j’en suis ravie

Voici donc quelques-unes de vos réponses.

Aujourd’hui c’est celle de Cécile

Place à son TOP 10

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Bonjour Geneviève,

Ma petite participation à ce concours pour le plaisir de partager « mes » livres avec toi !

A bientôt,

Et encore un Bel Anniversaire,

Il était une fois … …mes livres-doudous qui m’ont réconfortés, ébranlés, accompagnés, forgés :

1 – Fantômette et le Secret du désert de Georges Chaulet :

Le Girl Power ! Ou comment les histoires d’une fille qui résout des enquêtes peuvent vous faire croire que tout est possible : Go Girl Go!

cvt_fantomette-et-le-secret-du-desert-collection-b_4132FANTÔMETTE demande :
« Dites-moi, cette explosion de tout à l’heure, croyez-vous que ce soit un accident ?
— Oh ! non. J’ai dit ça pour rassurer vos jeunes amies mais, en réalité, c’est vous qui étiez visée ! »
En plein désert, la jeune justicière doit déjouer les pièges d’un ennemi rusé entre tous : Taleb Saïed, le Seigneur Renard. Un adversaire redoutable qui peut s’amuser à vous laisser en plein soleil, attaché à un rocher…
Mais il en faut plus pour décourager Fantômette ! Bravant tous les dangers, elle se lance sur les pistes du sable, bien décidée à percer le secret du désert…

 

2- Germinal de Zola :

Le Survivant ! Ou comment le seul et unique classique qui ait survécu à l’interminable machine à décortiquer de l’Education Nationale ne vous fait pas abandonner la littérature française : May Zola be with You !

Au XIXe siècle, Etienne Lantier trouve un travail dans la mine de charbon du Voreux, dans le nord de la France. Logé chez les Maheu, une famille de mineurs, il tombe amoureux de leur fille Catherine. Le travail est rude, mal payé, et les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Refusant de subir plus longtemps leurs conditions de travail et d’existence épouvantables, les mineurs du Nord se mettent en grève : c’est le début d’une lutte féroce de la classe ouvrière pour sa survie. Cette révolte désespérée permettra-t-elle d’ébranler l’ordre établi et d’installer un état social meilleur ?

Appliquant la rigueur scientifique à l’écriture romanesque, Germinal apporte un regard neuf sur une partie de la société jusque-là oubliée et révèle les ambitions littéraires, politiques et sociales de son auteur.

 

3- La ligne verte de Stephen King :

L ‘Emotion ! Ou comment le maître de l’horreur vous fait pleurer comme une madeleine et vous forge une conviction: La peine de mort ne passera pas par vous !

Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 1930, entreprend d’écrire ses mémoires. Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932.

La Ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisée par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore, et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l’innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.

Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est aussi une brillante réflexion sur la peine de mort. Un livre de Stephen King très différent de ses habituelles incursions dans l’horreur, terriblement efficace et dérangeant.

4 – Racines d’Alex Haley :

L’Eveil Politique ! Ou comment une histoire de l’esclavage américaine confirme où le racisme, et l’ostracisme justifiée par une religion mène l’humanité : Kunta Kinté soit notre guide !

Alors qu’il ramassait du bois pour en faire un tambour, le fier Kinté est capturé par des toubabs qui l’envoient récolter le coton de l’autre côté de l’océan, en Virginie. Le destin de sa race est scellé : ses descendants seront esclaves de père en fils, humiliés, battus, vendus, séparés de ceux qu’ils aiment.

 

 

 

 

 

5- Entretien avec un vampire d’Anne Rice :

L’Amour ! Ou comment une discussion littéraire peut vous faire changer d’avis sur ce jeune homme un peu arrogant : Les livres 1- Meetic 0 !

 » Je ne peux pas mourir, je suis immortel et damné, comme les anges que Dieu a envoyés en enfer. Je suis un vampire.  »

De nos jours, à La Nouvelle-Orléans, un jeune homme a été convoqué dans l’obscurité d’une chambre d’hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Son mystérieux interlocuteur raconte sa vie de vampire.

Reine incontestée d’un genre qu’elle a révolutionné en lui apportant sensualité et démesure, Anne Rice est née en 1941 à La Nouvelle-Orléans. Entretien avec un vampire est devenu une référence du genre. Plon et Pocket ressortent aujourd’hui les livres cultes d’Anne Rice, les amateurs l’attendaient, le grand public va la redécouvrir.

 » Merveilleux, érotique, sensuel. « Sting

 » Passant au filtre de sa sensibilité gothique ce qu’il faut de mythes fondateurs, Anne Rice parvient à écrire sa propre légende. « New York Times

 

6 – Le Dahlia Noir de James Ellroy :

La Mère ! Ou comment l’obsession de la mère vous fait revisiter avec maestria l’une des meurtres non-élucidés les plus passionnants des années 40 : Oh Sainte Marie, mère de tous les polars !

Los Angeles Police Department, 1946. Dwight «Bucky» Bleichert fête son premier jour aux Mandats, le prestigieux service où rêvent de travailler la plupart des flics de la Cité des Anges. Il fera équipe avec Leland «Lee» Blanchard, un collègue qui comme lui a été boxeur, et qu’il a déjà affronté sur le ring. Malgré les non-dits, les deux hommes sympathisent. Ils ne savent pas encore qu’ils vont enquêter ensemble sur un crime qui va à la fois les rapprocher et bouleverser leur existence : la mort atroce d’une jeune femme, Elizabeth «Betty» Short, surnommée le Dahlia Noir, dont on retrouve le corps mutilé dans un terrain vague, en janvier 1947…

Premier opus du quatuor de Los Angeles .Une saga du crime et de la corruption, qui nous révèle la face cachée de l’Amérique. Récit de l’enquête policière menée autour du meurtre d’une jeune fille surnommée Le Dahlia noir, car toujours vêtue de noir.

7 – La bête au ventre d’Edward Bunker :

Le sadomasochisme littéraire ! Ou comment un écrivain vous prend pour un punching-ball avec votre consentement : Pardonnez-moi parce que j’aime être frappée par les mots !

Résultat de recherche d'images pour "La bête au ventre d’Edward Bunker"Alex est né sous une mauvaise étoile. Sa mère l’a abandonné et son père a dû le confier à des foyers d’adoption, écoles militaires et autres pensionnats. Commence alors pour lui le cycle des laideurs, des tumultes et des larmes », qui l’amènera, de révoltes en évasions, à connaître la répression sous toutes ses formes. Encore adolescent, Alex est déjà un un taulard « endurci qui vit la bête au ventre et la rage au coeur ». La Bête au ventre conclut la trilogie commencée avec Aucune bête aussi féroce et La Bête contre les murs. Edward Bunker y analyse le processus qui conduit la société à se fabriquer les criminels qu’elle mérite. « La Bête au ventre est le plus beau livre d’Edward Bunker. Un authentique chef-d’oeuvre de notre littérature. »

Dernier volet d’une trilogie commencée avec Aucune bête aussi féroce et La Bête contre les murs. Bunker évoque à travers ces trois romans son passé de taulard, dont il s’est sorti grâce à l’écriture.

8 – L’œuvre de Dieu, la part du Diable de John Irving :

Les vrais nuances de gris ! Ou comment des hommes bons se fourvoient dans le mal en restant bons : John Irving rocks !

Le docteur Wilbur Larch est investi d’une double mission. À l’orphelinat de Saint Cloud’s, il réalise «l’oeuvre de Dieu» en mettant au monde des enfants non désirés, mais assure également «la part du Diable», en pratiquant des avortements clandestins. Désireux de transmettre son savoir, il prend sous son aile un jeune orphelin qu’il va initier au métier. Une fresque à la Dickens, drôle et émouvante.

L’OEuvre de Dieu, la Part du Diable a été adapté au cinéma en 2000 par Lasse Hallström et a obtenu deux Oscars.

 

 

 

9 – La petite voix du cœur de Billie Letts :

L’Amérique ! Ou comment un supermarché et une bibliothèque sauvent une vie dans l’Amérique que j’aime : My sweet America !

Abondonnée par son compagnon à dix-sept ans, enceinte de sept mois avec quelques sous en poche, Novalee Nation se bat, attentive à la vie qu’elle porte en elle. Au cours de ses deux derniers mois de grossesse, elle va faire connaissance de personnages aussi originaux qu’attachants.

10 – Retour sur la lande de Rosamund Pilcher :

Sucreries ! Ou comment supporter un régime draconien d’écriture de roman noir, en s’accordant des pauses sucrées salvatrices : Vive les pots de Nutella littéraires !

L’amour d’enfance d’Emma a-t-il irrémédiablement jalonné les destinées de son cœur ? Virginia doit-elle céder à un coup de foudre, alors que les préparatifs de son mariage vont bon train ? Laura a-t-elle su construire avec Alec, son époux, une intimité propre à les rendre heureux ? Lorsque, pour des raisons différentes, ces trois femmes se retrouvent sur la lande de Cornouailles, c’est comme une parenthèse qui s’ouvre dans leur vie. Entre terre et mer, réalité et légendes, une occasion unique de se retrouver face à soi-même, de balayer ses certitudes et de réapprendre à découvrir les ressorts de son âme.

« Trois vies, trois milieux mais la même lande pour trois histoires de cœur captivantes. »

11 – Un tout petit monde de David Lodge :

Le style ! Ou comment un écrivain arrive à faire passer un exercice stylistique littéraire pour de l’humour british : Master of the scribe !

Où sont les campus d’antan où des profs besogneux erraient comme des âmes en peine entre deux cours, l’intelligence en jachère, la libido en sommeil ? Les médias ont changé tout cela, les arrachant à leur solitude, les amenant à communiquer avec leurs collèges à l’autre bout du monde. L’ère du campus global est arrivée et ses liturgies favorites sont les congrès. D’universités en colloques, de cocktails en salles d’embarquement, étudiants, érudits, écrivains en herbe, grands manitous de la fac, universitaires ratés, têtes pensantes, parfois rêveuses ou volontiers dévergondées, virevoltent, une valise à la main, une coupe de champagne dans l’autre, dans une quête éperdue de reconnaissance internationale, d’amour et de fantaisie. « Un tout petit monde est un des livres les plus amusants et les plus férocement hilares publiés au cours du siècle dernier. Lisez Lodge. Vous aurez conquis un monde et vous vous serez amusés comme cela ne vous était jamais arrivé. » (Umberto Eco)

12 – Les Puissants de Rodman Philbrick :

La transmission ! Ou comment être fière de faire pleurer son fils de 13 ans avec ce premier livre partagé : Bad, Bad Mum!

Au début, j’ai dit non. J’étais sûr que je n’y arriverais pas. C’est toi, la grosse tête, je lui ai fait remarquer. Moi, je suis les grandes jambes, et je n’ai rien dans la tronche. En plus, j’ai toujours fait un blocage avec le passé, je veux pas m’en souvenir. Et puis je me suis rendu compte que justement, notre histoire, j’avais pas envie de l’oublier. Faut dire que Freak et moi, cette année-là, on a connu des aventures qu’on aurait jamais pu rêver de vivre chacun de son côté, lui à cause de son corps qui n’a pas voulu grandir, et moi parce que je n’étais qu’un pauvre débile replié sur lui-même. Alors j’ai écrit ce livre. D’une traite. Il y a tout là-dedans. Nos quêtes, les dragons, les monstres, les châteaux. Il y a pas à dire, cette année-là, elle a largement compensé les autres, toutes celles de ma vie… Avant Freak.

Max est un colosse de 14 ans, gentil mais un peu simplet. Kevin, un jeune Einstein coincé dans un corps qui ne lui obéit pas. Tous deux rejetés, ils décident de s’associer pour devenir le preux chevalier, celui qui défend les faibles et combat l’injustice.

 

Et en bonus, le numéro

13 – Le Manuel de Latin pour les 4ème : en le refusant, m’attirer les foudres de mon professeur de français qui décréta mon illettrisme et conseilla à mes parents incrédules de la lecture à haute dose alors qu’ils avaient déjà du mal à me faire lever mes lunettes de mes bouquins !! La clairvoyance d’un professeur !

 

 

 

Il me reste à remercier Cécile Pellault et à vous conseiller d’aller découvrir son premier roman : Le brouillard d’une vie

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Après n’avoir connu que déménagement sur déménagement, la famille Rodier pense trouver un foyer dans cette charmante maison de banlieue de Boston. Lilly s’épanouit dans cette vie de lycéenne américaine malgré les problèmes de Romain, son frère. Le soir de son bal de promo, un meurtre fait voler sa vie en éclat. Lilly plonge alors dans les affres d’un deuil impossible. La culpabilité et l’incrédulité sur sa vie d’autan se mêlent pour l’asphyxier.

57 réflexions sur “Les 10 livres qui vous ont marqué d’une façon ou d’une autre : Le Top 10 de Cécile

  1. Excellent, quelques pistes pour moi, dont le Bunker et le Ellroy pas encore lu, mais sur la PAL !! De Bunker, j’avais lu « aucune bête aussi féroce » et putain de nom de dieu !!

    « Vive les pots de Nutella littéraires ! » j’adore cette expression ! Elle est garantie sans huile de palme ??

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  2. Je fais cela aussi, lorsque j’ai lu quelques romans noirs, thrillers et cie, d’insérer des romans plus soft. C’est ainsi que j’ai lu quelques merveilles dont je devrais faire une grande chronique concernant la découverte de l’Australie et l’éradication pure et simple de la population qui y habitait. Ceci en trois tomes sous forme de saga familiale.
    Le Dahlia noir, je l’ai dans les livres à lire et j’ai des réticences. J’ai entendu lors d’une chronique criminelle son histoire. Cela m’incite davantage à lire cette histoire réelle à ce jour non résolue.

    La ligne verte, je ne l’ai pas lu, mais vu en film. J’ai été époustouflée par les jeux d’acteurs. Un film prenant, humain et inhumain. J’ai été étonnée que c’était Stephen King l’auteur de l’histoire, je ne m’y attendais pas.
    Les puissants doit être vraiment intéressant à découvrir dans le monde de la différence entre deux individus face aux « autres ». Quant à Anne Rice beaucoup entendu parlé, jamais lu. J’aime le style de livre qu’elle écrit. Peu pas tout lire non plus 😉
    John Irving, ai-je lu des livres de lui ? Peut-être ? Les deux livres qui sont présentés me semblent fort tentant… Bein oui….. tentation diabolique 😉
    Merci à toi pour cette belle liste. Que du plaisir à découvrir. 🙂

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