Nouvelle rubrique chez Collectif Polar :
« Les recommandation du bibliothécaire. »
Un petit post-it posé sur un livre pour donner envie aux lecteurs.
Vous savez un peu comme en librairie
Le livre : La drolatique histoire de Gilbert Petit-Rivaud de Frédéric Révérend.Paru le 7 octobre 2016 chez Lajouanie dans la collection Roman pas policier mais presque… 18€; (225 p.) ; 19 x 13 cm
Quatrième de couverture
La drolatique histoire de Gilbert Petit-Rivaud
1906 : Gilbert Petit-Rivaud, artiste-peintre parisien, s’installe à Giverny. Son rêve : approcher le déjà illustre Claude Monet. Dans l’attente de cette hypothétique rencontre le jeune homme prend ses marques, fait tranquillement la connaissance des voisins et des proches du grand homme. Soudain, au beau milieu du paradis des Impressionnistes, voici, dans l’eau, un corps décapité ! Est-ce celui du prêtre ? d’un artiste ? d’un vagabond ? d’un inventeur génial… ? Détourné de la peinture, mordu par cette énigme, Gilbert Petit-Rivaud se lance dans une folle enquête… Au hasard des boucles de la Seine il va croiser bon nombre de gens plutôt curieux : un gentleman cambrioleur, un savant travaillant à une oeuvre révolutionnaire, un ministre de l’Intérieur amateur d’art, un fameux couple d’aubergistes, une Lady bien voluptueuse…
Ce roman pas policier mais presque a été conçu comme un engin drolatique pour voyager dans le temps, ses énigmes, ses lieux communs et ses lieux singuliers.
Giverny, un Éden propice à la contemplation ; La Roche-Guyon et son château extraordinaire ; la Seine et ses méandres ; les faubourgs parisiens et leurs dangers sont les principaux sites visités par Gilbert Petit-Rivaud, artiste-peintre, enquêteur et cycliste !
L’auteur : Frédéric Révérend est dramaturge, scénariste et traducteur. Il réside à Vernon, à quelques encablures de Giverny, et connaît parfaitement la région et son histoire. Quand il n’écrit pas, il invente des jeux.
Ce roman lui a été inspiré par l’autoportrait d’un peintre daté de 1906, découvert à Giverny.
Extrait :
« Le logis de l’ingénieur et de sa femme, tout à angle droit mais mal tenu, sentait le vieux chou. Son laboratoire, qui comportait un petit lit d’appoint, s’ouvrait sur le ciel par un toit en verrière qu’une simple manivelle démultiplicatrice permettait d’obturer en quelques tours, grâce à un jeu de panneaux coulissants. Les grands tableaux d’ardoise fixés sur les murs rectilignes étaient, comme il se doit chez un savant, constellés de formules à la craie, chiffres, cosinus, racines carrées, accolades, et lettres grecques… La paillasse était encombrée de grandes bobines de fil de zinc et de cuivre, entassés dans d’anciens emballages en carton de sucre Lebaudy, et enceinte de tuyaux, tous reliés à des manomètres. Il y avait aussi des billes de verre de différentes tailles, ressemblant à des sulfures ou à des yeux de pigeons géants.
Mais le plus étrange était une lampe derrière une loupe, projetant une forte lueur d’acétylène sur un appareil de filtres et de miroirs kaléidoscopiques, lequel montait et descendait tout seul sur une tige.
C’est donc à Giverny que pour la première fois, et par le hasard des rencontres, Petit-Rivaud pénétra dans un de ces lieux à la fois stupéfiants et décevants, où s’inventait le Futur, ce Futur que le jeune homme se représentait comme un astronef en train d’arracher enfin les hommes à la pesanteur de l’Histoire pour leur faire rejoindre un état supérieur.
L’ingénieur avait rallumé sa pipe et enfilé une robe de chambre brodée de grands ramages bariolés, un beau tissu quoique rapiécé. »
Si tu t’y mets en plus de toutes les autres tentations, je ne vais plus suivre ! 😆
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Mais c’est pas moi là, c’est mes collègues bibliothécaires…. qui lisent du polar 😛
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Justement ! Les autres, plus toi, plus tes collègues…. c’est un complot ! 😆 Celui des biblio-maçonnique…. mdr
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Ah oui, vu comme cela !
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