Les sept stigmates de Jean Dardi

 

jdLe livre :  Les sept stigmates de Jean Dardi. Paru le 7 septembre 2016 chez City dans la collection Thriller.18€50 ; (346 p.) ; 24 x 16 cm

4e de couv : 

Comment arrêter un tueur qui n’a rien à perdre ?

Paris connaît une vague de crimes sans précédent. Une jeune secrétaire, un imam, un rappeur, un assassin, un voleur…Tous retrouvés égorgés. Aucun lien apparent, si ce n’est ce mystérieux message reçu par chacune des victimes quelques jours avant leur mort.

La psychose s’installe. En haut-lieu on panique, on trépigne, on menace. Au 36 Quai des Orfèvres, en plein mois d’août, il ne reste guère que le commissaire Giovanni Dell’Orso, qui ne batifole pas sur les plages.

En pleine déprime, il hérite donc de cette affaire qui s’avère particulièrement délicate. D’autant que, des bas-fonds de Paris aux arrondissements les plus chics, le tueur franchit progressivement toutes les limites. Y compris celles de sa folie meurtrière…

L’auteur : Après avoir longtemps travaillé dans l’immobilier dans le Sud de la France, Jean Dardi se consacre désormais entièrement à l’écriture. Avec « Les sept stigmates » il signe son premier roman policier, dans un univers à la fois noir et très contemporain.

Extrait : 
C’est le cri persistant sortant de sa gorge qui le réveilla en sursaut. Un cri de panique, inhumain. Les yeux exorbités, il s’appuya à la tête de lit, pantelant, ruisselant d’une sueur malsaine.
Il mit près d’une minute à réaliser qu’il venait une fois de plus de subir le cauchemar atroce qui, inexorablement, le rendait fou.

 

Le post-it de Ge

Les sept stigmates de Jean Dardi

A Paris, depuis quelques mois, cinq meurtres ont été commis sans aucun lien apparent, mis à part que les victimes ont toutes reçu un mystérieux message plusieurs jours avant leur mort. La psychose s’installe face à cette série d’assassinats. Le commissaire du 36, quai des Orfèvres Giovanni Dell’Orso est chargé de l’enquête.

Tout commence à Paris, au mois d’Août quand les parisiens sont en vacances et que les rues de Paris grouillent de touristes. Il fait chaud en cette fin d’été et la moiteur ramollit les corps et les esprit.

Au 36 tout est tranquille, le commissaire  Giovanni Dell’Orso garde les lieux. Toute son équipe est en vacances. Même le directeur à mis les voiles.

Pourtant même au mois d’août, alors que Paris vit au ralenti, le crime lui ne s’arrête pas. Et quand un imam est assassiné dans le 19e, la crim, elle se réveille et Dell Orso sort de sa torpeur.

Nous allons faire connaissance avec ce commissaire de 50 ans pas mal de sa personne, plutôt à l’ancienne, pas très féru des nouvelles technologies et pas très à cheval sur la procédure.

Voilà tout commence comme cela.

Jean Dardi nous propose ici une enquête policière classique et procédurale. Nous allons donc suivre pas à pas les avancées de l’enquête que le groupe Dell Orso va devoir mené tambour battant car mis sous pression par leur hiérarchie et par la presse.

On va découvrir un groupe d’homme et de femme, uni derrière leur chef. Une bande de flics bigarrée qui sous la houlette d’un meneur d’homme tel que Dell Orso arrive à des résultats surprenants.

On va parfois tiquer face aux réflexions de Maurice, le second du groupe. On va parfois sourire face à la bêtise humaine. On ne restera pas indifférent au propos des uns et des autres. Je me suis parfois poser des questions sur les intentions de l’auteur.

Mais ce qui est certain c’est que ce polar, ce premier polar, se lit facilement. L’écriture sobre, le style efficace de Jean Dardi nous entraîne à un rythme soutenu dans cette intrigue drôlement bien ficelée.

On va suivre à la trace un tueur en série pas banal. On va finir par comprendre ses motivations. On va se faire profileur et passé du roman d’enquête au thriller. Car c’est bien aussi un très bon thriller que nous propose l’auteur.

Bref, une lecture forte agréable au final qui n’a pas été sans me rappeler un certain Nicolas Lebel, la subtilité de l’humour en moins. C’est ce tout petit bémol qui fait que ce polar ne sera pas ma lecture préférée de la semaine. Mais Les sept stigmates a tout pour plaire  et plaira au plus grand nombre, foi de Collectif Polar.

Un très bon roman policier avec une galerie de protagonistes que l’on a envie de retrouver très vite.

Alors monsieur Dardi, à quand la deuxième enquête du groupe Dell Orso ?

 

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