Le livre : Ferrailleurs des mers de Paolo Bacigalupi.Traduit de l’américain par Sara Doke.Paru le 19 avril 2013 au Diable Vauvert dans la collection jeunesse. 18€ ; (395 p.) ; 20 x 14 cm

4e de couv :
Fin du XXIe siècle, ère post-pétrole, les États-Unis sombrent dans le tiers-monde. Dans un bidonville côtier de Louisiane, Nailer, un jeune ferrailleur, dépouille avec d’autres adolescents les carcasses de vieux pétroliers pour récupérer des métaux qu’ils revendent pour survivre. Mais un jour, il découvre un voilier naufragé ultramoderne qui renferme des richesses phénoménales et une belle jeune fille en très mauvaise posture.
Nailer va-t-il la sacrifier pour partager le trésor avec les siens, ou la sauver et vivre les aventures maritimes dont il rêve depuis toujours ?
Finaliste du National Book Award, prix Locus du premier roman jeunesse, best-seller aux USA, un phénoménal roman d’aventures pirates !
L’auteur : Paolo Bacigalupi est la révélation de la SF américaine. Il a remporté les prix Hugo, Campbell, Nebula et Locus 2010 pour son premier roman, La Fille automate, du jamais vu depuis 2001, L’odyssée de l’espace ! Il a obtenu la consécration en jeunesse avec Ferrailleurs des mers et sa suite Les Cités englouties (Au diable vauvert, novembre 2013). Il vit dans l’Ouest du Colorado avec sa femme et son fils.
Extrait :
Jadis, New Orleans évoquait le jazz, le créole, mardi gras, les fêtes et l’abandon, une décomposition luxuriante et verte dans un hymne à la vie. A présent, ce n’était plus qu’une chose.
La défaite.
Le train dépassa de nouvelles ruines, une profusion stupéfiante de matériaux laissés à l’abandon, pourrissant dans l’enchevêtrement des arbres et des marais.
– Pourquoi ils ont abandonné ? demanda Nailer.
– Parfois, les gens apprennent de leurs erreurs, répondit Tool.
Il sous-entendait que la plupart ne le faisaient pas. Les décombres des cités jumelles étaient autant d’indices témoignant de la lenteur des gens de l’Ere accélérée à intégrer le changement.
Le train s’orienta vers les tours décapitées. La silhouette décrépite d’un ancien stade se dessina entre les flèches d’Orleans II, marquant l’entrée de la vieille ville des terres englouties.
– Stupides ! cracha Nailer. (Tool se pencha en avant pour l’entendre dans le vent et le garçon cria dans son oreille.) Ils étaient foutrement stupides !
Tool haussa les épaules.
– Personne ne s’attendait à des ouragans de catégorie six. Les tueuses de villes n’existaient pas encore. Le climat a changé. Les courants ont changé. Ils ne l’avaient pas anticipé.
Nailer ne concevait pas que personne n’ait compris que Mississippi Alley deviendrait la cible d’ouragans mensuels dévastant tout ce qui n’avait pas le bon sens de se claquemurer, de flotter ou de se réfugier sous terre.
J’ai tenté de lire La fille automate mais j’ai abandonné au bout de 100 pages 😦
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Ah le sujet traiter n’ai pas vraiment identique m^me si nous sommes dans l’anticipation. Ici c’est plus un roman d’aventure humaine plus que de l’anticipation géopolitique technologique.
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C’était bien trop compliqué pour moi tout ça 🙂
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C’est vrai que l’écriture est dense, il fait pas dans la simplicité le gars ! 😉
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C’est peu de le dire. .. 😉
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Oui ok, c’est touffu aussi ! 😉
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j’aime la sf mais pas celle ci. Dune par exemple, je n’ai pas réussi à le lire non plus., j’ai du mal
Je préfère la vielle sf de Wells ou Simack ou Sturgeon.
Plus accessible pour moi. Trop de néologismes compliquent ma lecture.
Je t’ai pas déjà dit tout ça ?? mdr !!
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Oui mais c’est pas grave, au moins tu es constante ! lol
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Pas faux ! Mdr
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héhé tu vois ! lol
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