Black Man de Richard Morgan

$bm$ Le livre : Black Man de Richard Morgan. Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Cédric Perdereau. Paru le 25 octobre 2008 chez Bragelonne dans la collection Bragelonne SF. 25 euro ; (571 p.) 24 x 16 cm
$bm$$$Réédité en poche le 18 mars 2011 chez Milady dans la collection poche science-fiction.
Disponible, Broché 9 euro ;  (768 p.) ; 18 x 11 cm
Nouvelle édition le 17 juin 2015 chez Bragelonne
 10euro ; (571 p.) ; 23 x 14 cm

 

4e de couv :

Black Man

Prix Arthur C. Clarke 2008

« Intelligent, captivant et absolument indispensable :vous avez trouvé le meilleur thriller SF de l’année. »
SFX

Dans un siècle à peine, l’humanité se sera débarrassée de la guerre.

Mais des vestiges embarrassants subsistent encore comme les Variantes, des humains génétiquement modifiés, cordialement détestes par toute la population. Les plus inquiétants sont les Variantes 13 ces hyper mâles cultives exclusivement pour la guerre.

Carl Marsalis est un de ces ex-soldats génémodifiés. Il pourchasse désormais ses anciens frères d’arme pour le compte des Nations unies. Ce n’est pas un boulot facile, car il est haï aussi bien par les gens normaux que par ses semblables : il est, dans tous les sens du terme l’Homme Noir. Et pour le moment même ses employeurs ne peuvent le sortir de sa prison de Floride.

Alors recevant la visite d’une ancienne détective aux prises avec des Variantes 13 particulièrement retorses, Carl est plus que dispose à conclure un accord.

S’engage ainsi une frénétique chasse à l’homme avec a la clé peut être, la vérité sur ce que sont devenus les derniers soldats du monde.

 

Extrait :
Il paraît que c’est un jardin, d’ailleurs marmonna-t-elle.
Le paradis, je veux dire. Un jardin plein de fruits et du bruit de l’eau.
Et de vierges, non ? Soixante-dix vierges chacun, un truc comme ça ?
Pas pour les femmes. Et puis, ce n’est que pour les martyrs. (Elle fit la grimace.) Et puis, c’est surtout des conneries. De la propagande islamiste post-coranique pour abrutis du désert. Aucune personne douée d’intelligence dans le monde musulman moderne ne croit plus à ces conneries. En plus, les vierges, c’est très surfait. Il faut tout leur apprendre. c’est comme coucher avec un mannequin de vitrine dont les circuits ont grillé.

 

 

Richard K. MorganL’auteur : Richard Morgan a obtenu un succès critique et public retentissant dès son premier roman, salue comme le polar du futur, Carbone modifié, qui lui a valu le prix Philip K. Dick 2003 et l’intérêt du producteur de Matrix Black Man est sa dernière livraison, couronnée cette fois par le prix Arthur C. Clarke. Un techno thriller bourre ultra efficace et riche de questions sur les préjuges et les ramifications des manipulations génétiques.

 Le post-it de Ge

Black Man de Richard Morgan

Un siècle après l’ère actuelle, l’humanité s’est débarrassée de la guerre. Subsistent encore les Variantes, des êtres humains génétiquement modifiés, haïs de tous. L’ancien détective Segvi Ertekin fait sortir de prison Carl Marsalis, un Variante 13, un hyper mâle cultivé exclusivement pour la guerre qui s’engage dans la chasse frénétique de ses anciens frères d’armes.

J’ai fait la connaissance de Richard Morgan lors de la parution de son premier roman Carbone modifié. qui a été salué par la critique de polar du futur. Il faudra un jour que je vous parle de ce titre. Et je n’avais rien lu depuis de Richard Morgan qui a publie par la suite une série d’ouvrage SF.

$BMEt puis, l’an dernier, au début de l’été,   Bragelonne lance une opération de livre en grand format à 10euro. Et je tombe sur  Black Man avec sa couverture jaune et noir. Et  ses couleur et le flingue dessus, ne sont pas sans me rappeler les couleurs et les codes du polar.

Alors je me suis lancée. Et j’ai découvert un titre qui m’a emballée.

J’en ai parlé avec mes potes du Comité SFFF. Et là ils m’ont parlé de biopunk (variante du cyberpunk plutôt orientée génétique, drogues et biotechnologies).

Holà, ils sont super pointus pire que moi et mes polars.

Moi le coté biotechnologie, nanotechnologie, la biogénétique et autres ne me gène pas. Nous somme au 22é siècles, rien de dérangeant. Surtout que l’auteur nous propose une fiction qui tient plus du polar version techno-thriller.

L’histoire va crescendo, tout se met en place tranquillement, enfin tranquillement c’est vite dit. Car la première scène est assez choc et vous happe tout de suite. Les intrigues s’entremêlent, l’auteur construit sa toile. Il  la tisse , nous prend dans ses filets. Il nous fait entrer dans son univers. Et puis tout s’enchaine soudain très vite.

Et puis on retrouve dans ce roman tous les thèmes sociétaux qui chahutent le roman noir. Les extrémismes religieux, les problèmes de génome humain modifié, et au delà toutes les formes de discrimination du sexisme au racisme.

Bref une vrai bel découverte, un peu tardive, certes mais une excellente lecture qui a ensoleillé mon été.

Prix Arthur C. Clarke 2008.

 

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18 réflexions sur “Black Man de Richard Morgan

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