Quand la neige danse de Sonia Delzongle : L’ABCdaire de deux nanas fondues de

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Bonjour à tous,

Nous sommes de retour !! Les motordus d’Anne-Ju et Collectif Polar sont heureuses de vous retrouver pour cette nouvelle lecture commune. Le choix s’est porté sur :

Quand la neige danse  de Sonia Delzongle.

Le principe est simple, avec Anne Ju, on se partage les 26 lettres de l’alphabet. Chacune met un mot sur chacune des  13 lettres qui lui ont été attribuées. Ces mots définissent, un sentiment, un ressenti, une impression que nous a laissé cette lecture. Ensuite, chaque mot sera expliqué par nous deux.

Ainsi vous retrouverez l’alphabet complet à travers nos deux blog.

Le challenge c’est aussi de parler du livre à travers des mots qui ne sont pas de notre propre ressenti.

9782207132845,0-3184173Le livre : Quand la neige danse  de Sonia Delzongle.Paru le 1er avril 2016 chez Denoël dans le collection Sueurs froides.. 20€90; (429 p.) ; 23 x 16 cm.

4e de couv :

Dans cet hiver polaire, quel esprit mauvais a imaginé d’échanger des petites filles contre des poupées ?

Février 2014, au nord de Chicago. La neige et le blizzard semblent avoir pétrifié la petite ville de Crystal Lake. Un matin, le médecin Joe Lasko reçoit un paquet. Y repose une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, sosie de sa fille Lieserl disparue depuis plusieurs semaines. Comble de l’horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s’est volatilisée.

Ce n’est pas tout. Depuis un mois, quatre fillettes ont été enlevées, et chacune des familles va recevoir une poupée. Joe, jeune divorcé, décide de mener sa propre enquête, aidé par une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Conscients que l’affaire les dépasse, tous deux appellent à l’aide Hanah Baxter, la célèbre profileuse, et son inséparable pendule. Quelque part dans Crystal Lake, depuis très longtemps, quelqu’un s’en prend aux enfants. Les détient-il prisonnières ? Sont-elles encore en vie ?

 

DELZONGLE-Sonja-200x200L’auteur : Née en 1967 d’un père français et d’une mère serbe, Sonja Delzongle a grandi entre Dijon et la Serbie. Elle a mené une vie de bohème, entre emplois divers (les plus marquants ayant été le commerce artisanal africain-asiatique et la tenue d’un bar de nuit) et écriture. C’est en 2011 qu’elle commence l’écriture de Dust. Sa passion pour l’Afrique, qui remonte à sa petite enfance, l’a amenée à y faire de multiples séjours. Sonja Delzongle, dont la jeunesse a été marquée par la guerre en Serbie, a été confrontée en Afrique à une autre vision de la violence et de la misère, et a voulu l’explorer dans ce thriller très réaliste. Elle partage aujourd’hui sa vie entre Lyon et la Drôme.

 

Pour cette nouvelle lecture commune nous nous sommes partagé simplement l’alphabet, une lettre sur deux. Anne Ju commençant par le A…

Voici donc mon Abécédaire de B à Z

B

comme Baxter

 

GVL : Si vous ne connaissez pas encore Hanah Baxter c’est le moment de vous rattraper. Si au contraire vous la connaissez déjà, vous serez heureux de la retrouver. Egale à elle-même avec ses doutes et ses certitudes.

 

AJC : Hanah Baxter est une profileuse, d’origine française, qui a décidé de vivre aux Etats-Unis. Elle a une manière assez originale d’aider les forces de l’ordre à résoudre les enquêtes. Je ne peux pas trop vous parler d’elle, je ne veux pas spoiler. Mais il est intéressant de la découvrir dans Dust où elle est plus en avant. Dans cette nouvelle enquête, j’ai trouvé qu’elle était plus en retrait. Je ne suis pas déçue bien au contraire. Je trouve cela judicieux de la part de l’auteure car ça laisse les autres personnages à trouver leur place dans l’histoire.

D

comme Destination :

 

GVL : Après le continent africain avec Dust son premier roman, l’auteur nous embarque en Amérique du nord, au fin fond de l’Illinois .Cette fois-ci, après la chaleur étouffante du Kenya, c’est le climat glacial des hivers rigoureux du  nord des Etats Unis que nous allons découvrir.

 

AJC : On est un peu des globetrotters. On part avec notre sac à dos à la découverte de continents comme tu dis. Bon, l’Afrique n’est pas le continent qui m’attire vue sa chaleur et ses petites bêtes rampantes, les serpents. Je préfère m’emmitoufler dans un bon anorak et mettre mon bonnet. Après, c’est orignal de passer de la chaleur étouffante au froid extrême. Un sacré contraste mais réussi. Car comme tu le dis Geneviève, je n’ai eu aucune difficulté à me projeter dans cette ville bien tranquille, sur le papier !
 

F

comme Froid :

 

GVL : Oui, avec, nous allons avoir froid. Froid d’abord parce que du côté de Cristal Lake au nord de l’Illinois, à la Frontière du Wisconsin, les hivers sont plus que frisquets. Les températures en hiver battent souvent des records.  Mais nous allons avoir froid car l’intrigue que nous propose l’auteure va littéralement vous geler sur place. Mais je ne vous en dis pas plus, j’ai encore quelques lettres à développer.

 

AJC : On arrive en Eté, et nous on lit un livre où le -10° règne ! On est vraiment tordue !!
Je crois que la lettre suivante, j’ai un peu copié sur toi sans le savoir ;-).

 

H

comme Horreur :

 

GVL : Oui ce titre va nous glacer, car nous allons vivre l’horreur. L’horreur notamment de la perte d’un enfant. Car l’intrigue ici porte sur la disparition non pas d’un enfant mais de 4 petites filles. D’ailleurs y a-t-il pire horreur que de craindre qu’il ne soit arrivé le pire à son enfant ? De penser qu’un enfoiré de pédophile puisse lui faire du mal ? Qu’un malade lui fasse connaître les pires horreurs ?

Sonia Delzongle n’a pas besoin de sombrer dans le gore et les descriptions graveleuses pour nous monter l’horreur. Non, sa sobriété dans la description est à elle seule suffisante pour nous montrer l’horreur de la situation.

AJC : Il est vrai que ce livre traite d’un sujet sensible et hélas récurrent. Ce genre d’atrocité existe depuis la nuit des temps. C’est toujours un bon sujet de thriller. Car on touche à une corde sensible : les enfants.
Comment réagir à une pareille situation ? Tout le monde devient accusé. On se dit « que si on avait si.. ». On imagine le pire. On veut y croire ou s’y résoudre. Bref une horreur dans tous les sens du terme.

 

J

comme  J’espère :

 

GVL : Oui j’espère qu’à mi-temps de cet abécédaire vous avoir déjà convaincu que Quand la neige danse est un des livres que vous devez lire cette année.

Bon c’est vrai il nous reste encore pas mal de mots pour vous faire changer d’avis. Mais là personnellement, je foncerai déjà dessus.

Vous avez déjà un des personnages central, vous connaissez la destination, vous entrevoyez le décor et en plus vous savez que vous allez entrer dans l’horreur.

Tous les ingrédients pour une bonne histoire.

Bon OK, on poursuit et on détaille. Mais c’est bien parce que c’est vous !

 AJC :« L’espoir fait vivre ! »
Moi je veux : « L’espoir fait lire ! ». Je sais elle était un peu facile et je sors ;-).
Non je rentre, en disant, que j’’espère clairement que ce livre se retrouvera dans votre PAL. Mais on espère surtout avoir votre retour aussi positif que négatif. Car on ne peut pas tout aimer.

 

L

comme Lesbienne :

 

GVL : Revenant à Hanah Baxter, notre héroïne est ouvertement homosexuelle. Elle l’assume parfaitement. L’auteure ne cherche pas à faire juste un effet ou un coup marketing en prenant ce parti. Non, elle a décidé sciemment une femme lesbienne comme personnage central de ses romans. Personnellement je trouve ça assez gonflé. Car même si aujourd’hui, l’homosexualité est plutôt bien acceptée, j’ai eu, en discutant du précédent livre de l’auteure avec quelques lectrices et lecteurs, des remarques assez étranges.

Dans Dust, il y a une scène de sexe assez soft, à mon avis, Trop hot pour d’autres. Certaines ont été choquées. « Oui quand même deux femmes ensemble, c’est peu probable ». Ah bon ? Ou encore « ça n’avait rien à faire là, ça apporte rien à l’histoire »…OK, mais alors si on retire toutes les scènes de cul des romans, il va y en avoir un paquet qui vont se retrouver raccourci. Et sans vilain jeu de mot. J’ai même entendu « oui mais on n’arrive pas à se projeter dans ce personnage, à s’identifier ». Pourquoi, chère Madame, tu t’identifies mieux dans un Jules Maigret ou un Kurt Wallander ?

Ici c’est un postulat de départ, à point c’est tout. Et c’est très bien comme ça !

AJC : Effectivement, notre profileuse est lesbienne ! Et alors ? Franchement, c’est un choix propre à l’auteure. Elle casse les codes et elle a raison. Moi, je l’ai vu sur un plan complètement secondaire. Je m’en moque de l’identité sexuelle des individus. Bon je calme !
Dominique Sylvain a été une des premières à utiliser une femme comme héros de ses polars avec Louise Morvan. Et niveau sexualité, Louise est totalement libérée. Hey je dis : il était temps ! Alors que Sonja Delzongle est choisi une femme lesbienne qui aime la coke qui drague quand une femme lui plait, qui s’assume et qui le vit pleinement, je dis YES !!!
Je rigole en imaginant que ces personnes qui t’ont fait ses réflexions, Geneviève, ont certainement lu des scènes de viols pires que la scène super soft dans Dust !!

 GVL : Oui, Anne Ju. Chacun place le curseur de sa tolérance où il peut, mais là, j’ai là j’avoue je n’ai pas vraiment compris en quoi ça pouvait être un obstacle à la lecture.

 

N

comme Neige :

 

GVL : La neige ici est omniprésente. La neige qui recouvre tout de son épais manteau blanc. La neige qui d’habitude est si apaisante, toute ses étendus immaculées qui pourraient nous rappelé la pureté. Ici, elle empêche de progresser, elle met un frein en recouvrant certaine piste….Une neige angoissante en somme ! Comme l’ai la lecture de ce bouquin !

 AJC : On aura vraiment revu tous les termes climatiques pour ce livre ;-). Comme tu dis la neige a un côté apaisant, doux. J’adore regarder la neige tomber . Elle danse, c’est vrai. De plus, les paysages sous  la neige sont souvent à couper le souffle. De toute façon, je suis plus neige que chaleur !

P

comme Profilage :

 

GVL : J’ai hésité avec Pendule !

On vous a parlé d’Hanah Baxter, c’est même avec ce personnage qu’on a voulu vous présenter ce livre. Comme de dit Anne-Ju dans sa définition de la lettre B, Baxter est profileuse ou psycho- criminologue. Comme vous préférez. Et si elle possède toutes les techniques et les sciences de cet art, c’est qu’elle a un petit quelque chose en plus. Un don qui la singularise, un don qui lui vient de son enfance. Mais là non plus je ne vous en dit pas plus, je vous laisse le plaisir de le découvrir par vous-même.

 

AJC : Bon moi j’en ai déjà un peu parlé dans le complément de tes définitions mais je pense que l’on en dira pas plus sur ce personnage. En tout cas, les thrillers, américains ou autres, aiment bien utiliser des profileurs un peu hors du commun comme dans L’écorchée de Donato Carrisi.

 

GVL : Mais Carrisi, il n’est pas américain ! lol

 

R

comme Rigoureux.

 

GVL : Non je ne vais pas vous parler encore des frimas de l’hiver. Quoi que la saison et son climat tiennent une grande place dans cette enquête.

Non, je vais vous parler de la rigueur de l’écriture et du style de l’auteure. Une écriture simple, sans fioriture qui rend le style alerte et lui insuffle un rythme soutenu embarquant le lecteur sans lui laisser de répit jusqu’à la chute finale.

Sonja Delzongle est aussi très rigoureuse quand il s’agit de décrire la psychologie de ses personnages. Chacun a ses traits propres. Chaque caractère est parfaitement défini. Chaque protagoniste a sa propre personnalité et elle est  totalement crédible avec ses actes. Chacun d’eux révèle ses parts d’ombres et de lumière, ses failles, ses faiblesses et ses forces.

 

AJC : Bref Soja Delzongle a bien bossé pour nous rendre tout ceci le plus crédible possible, le plus réel. Réussi. Vivement un troisième roman.

 

 

Tcomme Thriller

 

GVL :En situant son action aux États-Unis, Sonja Delzongle envoie un signal fort au lecteur. Comme Claire Favan et bien avant elle, Maud Tabachnik, les auteures françaises aiment ce pays pour jouer sur les terres des maitres du thriller. Et nos frenchies y jouent parfaitement leur partition. Elles jouent jeu égal voire surpassent les américains sur leur propre plat de bande.

De plus, Sonja Delzongle partage un autre point commun avec Maud Tabachnik. Elles sont toutes les deux pour héroïne, une femme homosexuelle. Et ça il fallait aussi l’oser.

 

AJC : Bon choix pour cette lettre. Il est vrai que l’auteure se lance un sacré défi en jouant dans la cour des grands avec ce thriller « américain ». Après, comme tu dis, elle n’est pas la première mais ll faut bien essayer. L’essai est même très concluant. Elle a bien fait de se lancer car elle a dû être attendue au tournant.

V

comme Vengeance

 

GVL : Et oui la vengeance, avec l’argent et le sexe, est un des mobiles les plus courants du crime.

Cette action par laquelle une personne offensée, outragée ou lésée, inflige en retour à l’offenseur  afin de le punir. Souvent le résultat de cette action est dû à un simple ressentiment.

Un infime ressentiment qui prend une ampleur démesuré et qui devient un mobile de rancœur et de vengeance entraînant des représailles et un châtiment démesurés par rapport à l’offense.

 

AJC : Ah la vengeance ! Si elle n’existait pas, il aurait fallu l’inventer. Ce motif a donné naissance à des chefs d’œuvre aussi bien littéraires que cinématographiques et hélas fait aussi de sacrés faits divers bien sordides. Mais l’auteure se nourrit de tous ces faits divers pour écrire ses romans. C’est utile nous direz-vous ?  Disons que cela est rentré dans les mœurs. Qui n’a jamais rêvé de se venger de quelqu’un ou de quelque chose ? Personne !

X comme Xanax

 

GVL : Oui je sais, vous vous demandez bien ce que vient faire ici un médicament à base de benzodiazépine.

Les benzodiazépines sont des molécules employées comme tranquillisant, possédant d’autre part des propriétés sédatives, hypnotiques (facilitant le sommeil), anticonvulsivantes et amnésiantes (inhibant la mémoire).

Et bien vous allez continuer à vous le demander jusqu’à ce que vous lisiez ce bouquin.

Moi aussi je sais faire monter la tension à son paroxysme. MdR

 

AJC : Geneviève, tu as trouvé un remède miracle ! Si tous les gens mélancoliques ou dépressifs, lisaient un livre au lieu de prendre du xanax. Le monde se portrait mieux.
Un concept à développer !

 

GVL : Et oui, même les thrillers sont mieux pour s’endormir que ces petites pilules. Les insomnies sont plus agréables avec un bon livre.

Z

comme Zoom :

 

GVL : Oui pour conclure cet Abécédaire j’aimerais faire un gros zoom. Enfin un, c’est façon de parler.

D’abord j’aimerai remercier Anne Ju, sans qui cette ABCdaire n’aurait jamais vu le jour. Même si j’en suis à l’origine, c’est elle qui m’a aidé, tellement j’étais à la ramasse. Alors Merci Petit Padawan.

Ensuite je voudrais remercier Sonja Delzongle et avec elle Caroline Lépée qui me l’a fait découvrir. Surtout mesdames ne changeaient rien, vous êtes une équipe qui gagne.

Et vous chères lectrices zé lecteurs, surtout ne passez pas à coté de cette auteure.

Perso je l’attendais au tournant, ayant adoré son précédent roman, je voulais être surprise. Et là, Sonja a fait fort, plus fort même encore ! Mêlant polar, thriller et roman psychologique !

 Alors merci à vous de suivre mes conseil de lecture J

Et Quand la neige danse est un gros coup de cœur

AJC : Alors pour ma part, vous reprenez les mêmes phrases que Geneviève mais vous changez le « je » par «nous » car je pense pareil.
Sauf au début où je ne vais pas me remercier ….quoique si je pourrais vu que c’est validé par Geneviève ;-). Donc je me remercie d’avoir été au bout de cet exercice beaucoup plus épuisant qu’une chronique « classique » même si rien n’est classique avec moi.
Mais c’est, Geneviève, oui toi qui te caches derrière ta tablette de chocolat noir au sésame, que je remercie de m’avoir permise de rencontrer Sonja Delzongle et Caroline Lépéé lors d’un petit déjeuner au QDP. Je suis repartie avec les deux livres et une envie forte de la découvrir. Aucun regret ! C’est un essai transformé pour tout le monde.

GVL : C’est aussi le rôle d’un maitre Jedi que de partager. Alors…

Je suis là, aussi, pour te faire profiter de mes réseaux cher Petit Padawan.

Surtout quand il s’agit de partager des rencontres, des échanges et des lectures de cette qualité.

 

L’Abécédaire d’Anne JU c’est ICI

Et retrouvez nos premiers ABCdaires ICI :

Nicolas Lebel ; Marie Vindy ; Laura Sadowski ; Sarah Waters ; Sandrine Collette et Philippe Cavalier

Ainsi que notre Lecture commune de Gipsy Paladini.

A vous de jouer maintenant, laisser nous vos impressions. Parlez nous de vos ressentis sur ce 4e roman de Sandrine Collette, sur ses autres roman aussi, sur l’auteur bien sur. Mais aussi sur cet Abécédaire. Donnez nous, donnez moi vos avis, vos critiques, vos remarques.

On peut en parler !

 

69 réflexions sur “Quand la neige danse de Sonia Delzongle : L’ABCdaire de deux nanas fondues de

  1. Tout comme Stelphique, j’adore vos ABCdaires, c’est une super façon de découvrir un roman, un.e auteur.e 🙂
    J’ai un peu tiqué sur l’homosexualité, étant moi-même lesbienne : dans les romans que je lis, il y a bien plus souvent de scènes de sexe hétérosexuelles que lesbiennes. Je ne m’imagine pas à la place du personnage, et ça ne m’excite pas du tout, mais la plupart du temps, je lis sans me poser de question. Parfois, c’est utile dans le construction du récit, l’évolution des personnages, parfois non. Mais peu de lecteurs/lectrices sont dérangé.e.s par cela. Alors je ne vois pas en quoi une scène lesbienne (ou gay d’ailleurs) de temps en temps peut déranger à ce point…

    En tout cas, merci pour cette découverte : moi qui cherche en ce moment des thrillers qui me feront frissonner, ça semble bien partie avec celui-ci 🙂

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    • C’est vrai que les quelques réflexions qui n’ont été faite à propos de cette scène m’en paru déplacée. Surtout résumé le livre à ce seul point, c’est mesquin. Et ça montre l’étroitesse d’esprit de certains esprits chagrins. Mais en général, la sexualité féminine qu’elle soit hétéro ou homo dérange et doit rester caché. Sauf si ce sont des prostitués ou de celles que les gens « bien » appellent des salopes ou des chaudasse. Bref des faire valoir des compétences de ses messieurs !
      Bon j’arrête là mon militantisme à deux balles. Mais c’est vrai que certaines réflexions sur la couleur de peau, sur les préférence sexuelles….me hérissent toujours !
      Par contre je suis ravie de te faire découvrir cette auteure et ce titre 🙂

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      • Je te rejoins sur ces points. Cela dit, actuellement, les romances dans lesquelles l’héroïne se libéré sexuellement, ou laisse justement libre cours à ses envies, semblent de plus en plus courantes. Je n’en lis pas car je ne suis pas très romances, mais j’en voie sur pas mal de blogs, côtoyant des romances plus classiques.

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                  • Tu penses ? Cela dit, à la réflexion, c’est vrai que c’est la sexualité féminine est plus ou moins subversive, à la mode, taboue… Espérons que ce ne soit que deux pas en avant, un pas en arrière, et non un pas en avant et deux pas en arrière.

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                    • Oui, je le penses sérieusement. Regarde comment le droit à l’avortement est remis sans cesse en cause. Et l’homme de pouvoir tout puissant qui crois encore avoir un droit de cuissage. Non les acquis sociaux et les droits des femmes reculent un peu tous les jours. Il nous faut être vigilantes !

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                    • Je suis d’accord qu’il faut être vigilantes. Cela dit, c’est pour l’instant une minorité – à surveiller quand même, que la minorité ne devienne pas la majorité.
                      D’un autre côté, dans la littérature, dans le porno, les femmes clament de plus en plus leurs désirs, et je vois de plus en plus de personnes parler de romans érotiques. Ou alors c’était juste la vague « 50 shades » ?

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                    • Une partie des femmes, oui se libère sexuellement ou du moins libère la parole autour du sexe. Mais dans la société. Ces femme « libérée » sont toujours perçue comme des salopes. Et si en plus elle occupe un poste avec un peu de pouvoir…Alors, elle est vu comme une prédatrice. Non encore aujourd’hui dans notre société qui voudrait être paritaire, la femme reste ou la maman ou la putain. Et est sous le regard de cette société toujours patriarcale et phallocrate soit un désir sexuel voire un objet sexuel soit la mère de leur enfants !
                      Je suis moins optimiste que toi en ce qui concerne la minorité. Elle gagne de jour en jour du terrain et surtout prends de l’assurance. Elle clame de plus en plus ouvertement ces positions qui sentent vraiment mauvais !

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                    • C’est vrai, je dois être plus optimiste (d’une façon générale, je le suis toujours). J’ai surtout l’impression qu’on remarque plus un groupe d’individus, et qu’on en oublie l’évolution qui se fait en parallèle.
                      Dans tous les cas, rien n’est jamais acquis, et il faut continuer de se battre pour justement garder ces acquis. C’est lassant, mais tant que cela ne sera pas normal pour tout le monde, nous n’avons pas vraiment le choix… (oui, là, c’est ma part pessimiste – ou réaliste? – qui surgit).

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                    • Tu vais ce soir je suis sous le choc de la barbarie. Elle a encore frappé. Entre ce fanatisme aveugle et haineux et nos sociétés occidentales qui se radicalisent elle aussi, nos libertés sont en périls. J’aimerai être optimiste, mais quand je vois les primaire aux USA, quand je vois la montée du FN chez nous, je dis au secours. Il va nous falloir prendre les armes si cela continue ! :/

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                    • Je te dirais bien que le FN ne passera pas, mais même s’il ne passe pas, j’ai l’intuition qu’il aura un score bien trop élevé… Entre la radicalisation des extrêmes, et le « je-m’en-foutisme » de certaines personnes, que cela concerne la politique, l’égalité, ou n’importe quoi d’autre, tout ce que je constate, c’est que nous (humain.e.s) prenons une mauvaise direction. Mais rien n’est joué, et nous sommes là pour nous battre.

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