Il reste la poussière de Sandrine Collette : L’ABCdaire de deux nanas fondues de Collette

L'ABCdaire de deux nanas fondues de Colette

Bonjour à tous,

Nous sommes de retour !! Les motordus d’Anne-Ju et Collectif Polar sont heureuses de vous retrouver pour cette nouvelle lecture commune. Le choix s’est porté sur :

Il reste la poussière de Sandrine Collette

 

Le principe est simple, avec Anne Ju, on se partage les 26 lettres de l’alphabet. Chacune met un mot sur chacune des  13 lettres qui lui ont été attribuées. Ces mots définissent, un sentiment, un ressenti, une impression que nous a laissé cette lecture. Ensuite, chaque mot sera expliqué par nous deux.

Ainsi vous retrouverez l’alphabet complet à travers nos deux blog.

Le challenge c’est aussi de parler du livre à travers des mots qui ne sont pas de notre propre ressenti.

$$$&&&SColLe livre  Il reste la poussière de Sandrine Collette. Paru le 25 janvier 2016 chez Denoël dans la collection Sueurs Froides.  19,90 euro ; (301 p.) ; 23 x 16 cm.

4e de couv : 

Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.

Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l’a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien.

Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille ?

Depuis son premier roman, Des noeuds d’acier, Grand Prix de littérature policière, Sandrine Collette «confirme avec éclat qu’elle a tout d’une romancière accomplie». (François Busnel, L’Express.)

$$$&&&collettes2016ph.matsasL’auteur : Sandrine Collette est née en 1970 à Paris. Elle passe un bac littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science politique. Elle devient chargée de cours à l’université de Nanterre, travaille à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des maisons en Champagne puis dans le Morvan.

Elle décide de composer une fiction et sur les conseils d’une amie, elle adresse son manuscrit aux éditions Denoël, décidées à relancer, après de longues années de silence, la collection « Sueurs froides » Des noeuds d’acier, son premier roman, paru  en 2013, a rencontré un vif succès critique et public. Il a reçu le Grand Prix de Littérature policière. Aujourd’hui, elle partage sa vie entre l’écriture et ses chevaux dans le Morvan.

Pour cette nouvelle lecture commune nous nous sommes partagé simplement l’alphabet, une lettre sur deux. Anne Ju commençant par le B…

Voici donc mon Abécédaire de A à Y

Acomme  Apreté :

GVL : C’est vraiment le premier mot qui m’est venu dès les premières pages de ce livre. Dès la vue de la couverture, même sans doute.

Apreté des sentiments, animosité des sentiments. Austérité du décor, cette steppe patagonienne, rudesse de cette terre. Dureté de ces espaces désertiques.

Rigueur du climat.

AJC : Ton mot est bien choisi car il peut avoir deux significations : celle que tu décris et aussi celle de quelqu’un qui poursuit quelque chose avec acharnement.  Je te rejoins totalement sur la 1ère définition. Ce livre assèche ! J’en avais presque du mal à déglutir.
Si on prend la seconde définition,  elle colle aussi parfaitement au roman. Les personnages ont tous une quête. Mais l’auteure aussi. Mais je pense que nous allons développer tout cela dans les autres lettres.

Ccomme Climat :

GVL : Oui, le climat est rude. Un climat qui vous forge un homme. Qui lui donne du caractère. Chaleur torride l’été, froidure extrême l’hiver. L’amplitude thermale ne laisse pas de place aux faibles. Pas plus aux hommes, qu’aux animaux. Les bêtes les plus résistantes passeront l’hiver. Ou mourront ! Leurs carcasses viendront se fondre dans le décor.

AJC : Il est vrai que le climat n’est pas tendre. Mais c’est un phénomène récurrent dans les romans de Sandrine Collette. Souviens-toi dans 6 fourmis blanches, le climat montagnard n’est pas des plus accueillant. Pour moi, c’est une des marques de l’auteure. A travers ce climat, elle nous fait passer des sensations allant souvent à l’extrême ! A la lecture de ce roman, j’avais le sentiment de sentir ce vent chaud balayant la poussière venant se coller sur moi.

Ecomme espace :

GVL : La Patagonie comme décor.

La Patagonie des steppes, celle des hauts plateaux. Des espaces désertiques et pelés à vue d’œil.  Des grands espaces que l’on voudrait synonyme de liberté mais qui souvent enferme les hommes à cause de la rudesse qui s’en dégage.

Des paysages à couper le souffle, des images qui évoquent l’évasion. Cette steppe qui court, qui s’allonge, qui s’élance jusqu’à la montagne pour horizon.

AJC : C’est vraiment une marque de fabrique de Sandrine Collette. Le Morvan doit l’inspirer ;-). On a connu la ferme, les vignes, la montagne et là la steppe. C’est grand étendue à perte de vue. Je ne connais pas la Patagonie. Je sais juste que  Florent Pagny y vit mais bon il ne m’a encore jamais invité. Le saligaud ! Je serai curieuse de savoir pourquoi elle a choisi ce décor si lointain.

GVL : Pour les grands espace très certainement petit padawan. Justement parce que cette terre de Patagonie offre des espace vierge de toute vie humaine. Pour permettre le huis clos et le roman initiatique à la fois. Mais…Je le lui demanderai, fais-moi confiance.

Gcomme Garçon :

GVL : Joaquin et Mauro les jumeaux. Steban le cadet un peu simplet et Rafael le petit dernier. Il ne reste que la poussière, c’est l’histoire de 4 garçons dans le vent. Oui dans le vent car du vent, il y en a sur ces grands plateaux patagoniens. Et le vent, ça les rends fous ces 4 garçons.

4 frères qui bossent comme des forcenés pour leur mère, la mère et son  l’Estancia. Ils vivent au rythme des saisons, s’occupant des terres, de bêtes, vaches et moutons. Ils réparent les dégâts de l’hiver, ils n’ont que peu de temps à eux. Et pourtant…

AJC : 4 garçons plein d’avenir ? On le souhaite car au début on se dit que la reprise de l’exploitation est logique. Mais non rien n’est logique dans tous les romans de Sandrine Collette. Elle nous surprend. J’avais envie de détester cette affreuse mère et au final, elle me touche. J’avais envie de câliner Rafael, mais maintenant, je veux lui mettre des claques.  Les personnages masculins sont souvent des personnages très complexes et piliers.

Icomme Intrigue :

GVL : L’intrigue chez Sandrine Collette tient souvent en un seul mot : l’atmosphère. Elle installe tranquillement son histoire, dans un décor, dans un contexte. Elle nous place savamment ses personnages. Et elle utilise tous les ingrédients séparément un peu comme un cuisinier qui cuit tous ses légumes à part pour qu’ils gardent toutes leurs saveurs. Rien n’est laissé au hasard. Chacun est à sa place. Et puis, tout s’imbrique parfaitement pour nous raconter une histoire que l’on ne pourra plus lâcher avant d’en connaître le dénouement.

Il reste la poussière, c’est tout cela. C’est la terre, le soleil, la chaleur écrasante, l’hiver rigoureux. La lenteur de la vie qui passe. Une tranche de vie en somme. C’est un roman psychologique, c’est un roman noir c’est un polar rural. C’est un roman initiatique et un huis clos comme l’auteur les affectionne. Il reste la poussière, c’est tout cela à la fois !

AJC : Je suis une fan inconditionnelle de Sandrine Collette. Tous lus, tous dévorés. Je rejoins totalement ce que tu dis. Sa force, ceux sont ces atmosphères toutes surprenantes les unes que les autres. Quand on commence, on n’arrive pas à le laisser de côté. Au fond de moi, tous ses romans m’ont interpellé : colère pour Nœuds d’Acier, survie pour 6 fourmis blanches. Mes sentiments étaient clairs. Pour celui-ci, l’intrigue m’a perturbé. J’étais un peu comme Steban perdu dans le vent poussiéreux de la steppe. Mais ça m’a fait du bien de ne pas trouver ma route tout de suite, comme tous ses personnages au final ! L’intrigue a déteint sur moi 😉 .

Kcomme KO :

GVL : A ce moment-là de mon Abécédaire, je suis déjà KO, comme je l’ai été dès le début du livre. Et je suis restée groggy tout au long de la lecture. Cette lecture  m’a tellement sonné que  les sentiments, qui en ressortaient, étaient puissants, terrifiants.

J’ai été sous l’emprise des mots de l’auteure. Je n’ai pas honte de le dire. Ils m’ont captivé, subjugué. Prise au piège à mon tour dans cette pièce qui se jouait sous mes yeux. J’aurai voulu être actrice, pouvoir intervenir, changer le cours des choses, mais j’étais paralyser par l’écriture tellement maîtrisée de l’auteure. Spectatrice, je suis restée. Et à la fin, j’ai applaudi des deux mains à en faire tout exploser.

AJC : Encore une fois, elle laisse une marque dans nos esprits quand on referme ses livres. On ne peut pas rester indifférente à ses écrits. Il y a une telle intensité dans le choix des mots, que je suis bluffée à chaque fois. Quand je commence un livre, je me dis toujours que je ne m’attends à rien. Et avec elle, c’est l’effet surprise garanti. Mais il y a souvent un second effet (Kiss Cool ;-)) qui m’arrive dessus. Je suis comme toi, Geneviève, je suis KO de chez KO. Et c’est rare car ça fait 4/4 !

GVL : Pareil ma Juju, et ce n’est pas le cas avec tous  les auteurs. Mais Sandrine Collette est de ceux-là. Ceux de qui on attend avec impatience, gourmandise et curiosité leur prochain roman.

Mcomme Mère :

GVL : Et oui, si, il y a un personnage central dans ce roman, c’est la Mère.

C’est par la mère que tout arrive. C’est elle qui tient les rênes de la ferme. C’est elle qui dirige cette exploitation agricole. C’est elle qui décide des bêtes que l’on va élever, ovni, bovin ? Ceux que l’on va vendre, ceux qui seront tués.

C’est elle qui nourrit, qui distribue les tâches journalières. C’est elle encore qui tient les cordons de la bourse.

C’est la Mère, une mère castratrice. Forcément avec ces 4 garçons. C’est elle qui divise pour mieux régner.

Elle a quelque chose de la Folcoche de Bazin. Dans vipère au poing, Paule Pluvignec se montre dénuée de tout sentiment maternel et de toute preuve d’amour pour ses enfants.

« La mère » ici est ainsi !

« La mère, c’est la mère. Ancrée et solide, d’une constance terrifiante, ils sont capables d’en rejouer les intonations, les menaces, les phrases qui vont suivre. Mais s’ils cherchent à en dessiner les traits, elle s’efface comme dans un rêve, floutée tel un fantôme, une silhouette sans contours, sans limites. La mère s’étend au-dessus de l’univers. »

AJC : Très bon choix pour cette lettre. Je ne voyais pas autre chose. La mère ! Tu as remarqué qu’elle n’a pas de prénom ? Cela peut paraître surprenant mais pas tant que cela. Ca la rend encore moins humaine. Elle devient un su statut et non un personnage physique. De toute façon, je ne voyais pas ses garçons l’appeler « ma petite maman d’amour » ou lui souhaiter sa fête. C’est la mère nourricière aussi bien pour ses enfants que pour sa terre. Elle nourrit le livre ;-). Oui je sais je ne suis pas allée loin pour la trouver celle-là !

Ocomme Oppressant : 

Oui je sais c’est original, O comme oppressant pour un polar ! Mais après tout ce que je vous ai déjà dit…Oppressant est un qualificatif qui va bien à ce titre.

La chaleur étouffante, l’air irrespirable parce que surchauffait par le soleil écrasant. L’atmosphère pesante. Un décor splendide mais suffocant. Une mère opprimante.

Oui cette lecture est oppressante. Elle est aussi accablante car très noire, stressante car il y a comme un sentiment d’enferment malgré les grands espace. Tout ici est poignant et angoissant à la fois.

Je vous l’ai dit elle m‘a laissé exsangue et KO.

AJC : C’est le but du huis clos, que l’on se sente opprimé. C’est tordu tout ça quand j’y repense. Une si petite chose, le livre, qui nous oppresse autant voir même plus qu’enfermé dans un caisson. Je file prendre l’air ;-).

GVL : Tu as une nouvelle fois raison, on peut en effet parler de Huis clos. Décidément, petit padawan, tu as bien cerné cette lecture commune. Wouah, impressionnée, je suis ! Quelle chance que de t’avoir en binôme.

Qcomme Qualité :

GVL : Tout ici est qualité.

La qualité de l’écriture, du style de l’auteur, du ton qu’elle impulse à son récit.

Du récit et de l’histoire même.

Sandrine Collette a cette qualité rare de se renouveler à chacun de ses livres. Les 4 romans qu’elle nous a présentés ces dernières années ne se ressemblent pas dans leur construction. Ils ne se ressemblent pas non plus par leur style ou leur rythme. Mais à chaque fois, l’écriture sobre et épurée de l’auteure colle parfaitement au ton que celle-ci veut donner à son récit.

Je sais que ça déconcerte le lecteur, que ça peut le perdre. Il s’attend à un thriller et tombe sur un roman noir. Il cherche à frissonner et il est juste surpris par d’autres sentiments plus intimes.

Quoiqu’il en soit, à chaque fois la qualité est là !

AJC : Pfff qu’est-ce que tu veux que je rajoute à cela ? J’ai fait aussi éloge de son talent dans les autres lettres. Je pense que si maintenant les lecteurs ont encore des doutes, je suis désespérée. Il est clair que ce n’est pas du thriller. Il faut s’attendre à plonger dans les abysses de l’être humain. Jusqu’où est-il capable d’aller pour survivre ? Où va-t-il chercher cette force ?
Pour tout savoir, lisez TOUS ses romans !!

Scomme Sentiments :

GVL : Ici tous les sentiments sont exacerbés.

On oscille  entre haine et répulsion.

Pas de demi-mesure.

Pas de politiquement correct, pas de place pour les bons sentiments. Insensibilité, sécheresse des cœurs. Pas la place pour la compassion, l’attachement, l’émoi. L’affectivité n’est pas de mise.

Non ici tout est violence, cruauté, bestialité, hostilité. Inhumanité sans doute aussi. Humanité aussi du coup.

Oui, tous ici ne sont que sentiments contraires et contrariés.

AJC : Je trouve qu’il y a aussi un peu d’amour. Certes, ce n’est pas dégoulinant et débordant. L’amour fraternel est quand même présent. Regardes les jumeaux. Ils sont soudés et s’aiment aussi. C’est peut-être le seul lien clairement visible dans les sentiments.  Après, on ne peut pas dire que ça soit pareil avec les autres frères. Mais mine de rien, ils pensant quand même aux uns et aux autres. Alors oui, tous les sentiments que tu décris, sont les premiers à nous exploser en pleine tronche à la lecture de ce 4ème roman.

GVL : Tu n’as pas tort, il y a effectivement quelque chose qui les relie tous. Mais de là à dire que c’est de l’amour. Je n’y crois pas trop. Peut-être juste pensent-ils que l’un sans l’autre, ils seront moins forts. Je vois ça plus comme une association de complémentarité que comme un véritable amour fraternel.

Ucomme Urgence :

GVL : Ce roman se déroule sous nos yeux dans une espèce d’urgence qui nous entraîne vers une fin que l’on devine inéducable.

Ce roman est impétueux. Il dégage une fougue sans retenu. Une force frénétique ravageuse.

AJC : Je pense que là où ils vivent, ils peuvent toujours attendre pour voir débarquer une ambulance 😉 ! Humour humour ! Bref, oui comme tu dis, on sent que cette famille est sur le point de partir en lambeau, même si elle est déjà pas mal amochée, et que nous sommes les spectateurs impuissants face à cette urgence.

GVL : Et oui, Anne Ju, nous sommes ici dans un roman noir. Une espèce de constat amère d’impuissance face au drame qui se joue sous nos yeux.

Comme le dit si bien Dominique Manoti en parlant de roman noir :

« Tous les personnages, et le lecteur avec eux, sont engagés « en un combat douteux ». La littérature noire n’est pas manichéenne. Et si, d’aventure, l’ordre est rétabli à la fin d’un roman noir, l’auteur et les lecteurs sont conscients qu’il ne s’agit que du rétablissement provisoire des apparences.  »

Le roman noir nous met dans un état d’urgence permanent puisqu’il n’est autre que le roman du désordre. Donc de l’urgence !

Wcomme Western :

GVL : Il reste la poussière pourrait être un Western. Un western transposé en Amérique du sud avec le  ranch remplacé par une estancia, les cowboys par des gauchos, les mustangs et autres quarters horses changés en criollos. Ces petits chevaux argentins sont réputés particulièrement frugaux, sains, robustes et endurants. Capables de supporter de très lourdes charges sur de longues distances et tous types de terrain. Que serait le gaucho sans son criollo ? Comment pourrait-il rassembler ses troupeaux éparpillés dans la steppe pour se nourrir ?  Monter sur son criollo, le cowboy argentin va conduire ses vaches ou ses moutons à travers la Meseta, ces vastes plateaux de la steppe argentine, aux paysages uniques et désertiques.

AJC : Pour une fois que c’est facile et flagrant de trouver le mot correspondant  à cette lettre ! Chapeau car c’est exactement ce que j’ai ressenti. Je me suis souvenue de ces films que je regardai A la conquête de l’ouest par exemple. Tout est hostile, aride. Tu mets ton chapeau et tu montes ton cheval. Bon moi, je te laisse le cheval et je prends un criollo. Bha oui, je suis petite donc petit cheval. C’est encore là que je tire mon chapeau (trop facile, je sais) à Sandrine Collette car niveau documentation, c’est juste bluffant. On s’y croit tellement ! Allez partons pour de nouvelles chevauchées.

Ycomme Yapuka :

GVL : J’espère avoir réussi à vous convaincre de vous précipiter sur ce quatrième roman de Sandrine Collette qui est un de mes grands coups de cœur 2016.

C’est un grand roman noir. Il reste la poussière met en scène Rafael, un petit garçon, poursuivi dans la steppe de Patagonie par trois cavaliers, qui ne sont rien d’autre que ses frères.

Ce titre vient d’être récompensé par le prix Landerneau du polar. Il ne reste que la poussière a devancé Ce qu’il nous faut, c’est un mort, d’Hervé Commère (Fleuve éditions), Trois jours et une vie, de Pierre Lemaitre (Albin Michel), Surtensions, d’Olivier Norek (Michel Lafon) et Le Français de Roseville, d’Ahmed Tiab (L’Aube), figurant dans la sélection établie par le jury présidé par Bernard Minier et composé de dix libraires.

Une sacrée sélection !

Sandrine Collette succède à Fred Vargas, lauréate du prix 2015 avec Temps glaciaires (Flammarion), Hervé Le Corre, lauréat 2014 avec Après la guerre (Rivages), Paul Colize, lauréat 2013 avec Un long moment de silence (La manufacture de livres) et Caryl Ferey, gagnant 2012 avec Mapuche (Gallimard, «Série noire»).

Un sacré palmarès

D’ailleurs Bernard Minier dit de ce roman « « Un tour de force littéraire, Giono et Faulker au pays des gauchos ».

C’est dire la qualité de ce texte.

Alors yapuka…. Le découvrir et le lire rapidement !

AJC : Je ne vois vraiment pas qui rajouter à cela. Je reconnais ton côté pro avec toutes ses précisions. Merci d’ailleurs.
Donc vous avez compris….Yapuka !
PS : Geneviève, gardes le au chaud ce mot, il va pouvoir nous resservir pour d’autres ABCdaires ;-).

GVL : Yapuka, là aussi. Mais avant, il va me falloir trouver du temps, car faire un abécédaire demande du temps, de l’énergie et aussi une bonne dose de dinguerie.

Et puis il va falloir laisser aussi un peu de temps à nos lecteurs pour qu’ils découvrent ce magnifique roman qu’est Il ne reste que la poussière.

Alors YAPUKA

Je ne sais pas si nous avons réussi à vous convaincre, mais si vous souhaitez en savoir plus…La suite de cette ABécédaire est chez Anne Ju et ses Modordus

L’Abécédaire d’Anne JU c’est ICI

Et retrouvez nos premiers ABCdaires ICI :

Nicolas Lebel ; Marie Vindy ; Laura Sadowski ; Sarah Waters et Philippe Cavalier

Ainsi que notre Lecture commune de Gipsy Paladini.

A vous de jouer maintenant, laisser nous vos impressions. Parlez nous de vos ressentis sur ce 4e roman de Sandrine Collette, sur ses autres roman aussi, sur l’auteur bien sur. Mais aussi sur cet Abécédaire. Donnez nous, donnez moi vos avis, vos critiques, vos remarques.

On peut en parler !

Lire ICI le début

 

 

69 réflexions sur “Il reste la poussière de Sandrine Collette : L’ABCdaire de deux nanas fondues de Collette

  1. Superbe travail, quel investissement mais surtout quelle passion. Admirative je suis les filles, c’est du très beau partage ça 🙂 Et puis j’aime l’originalité et quand c’est tordu c’est encore mieux. Toujours pas lu l’auteur mais j’en entends beaucoup parler sur FB et même par ma responsable lors de mon stage en médiathèque. « Rafael » c’est le prénom de mon deuxième loulou, écrit tout pareil, ça fait bizarre 😉 Merci pour tout ça les louloutes.

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  2. J’ai oublié de dire chez Anne-Ju que j’adorais vos nouvelles lettres, en couleur, c’est top de chez top !

    Oui, la Patagonie pour les impôts à pas payer de Florent… 😆

    Moi aussi j’irais bien, juste pour le plaisir de monter dans les steppes et de rassembler des troupeaux, mais je pense qu’avant j’aurais besoin de cours ! 😛

    En tout cas, c’était un putain de bon roman noir et des comme ça j’en veux bien tous les jours !

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