Ce qui ne me tue pas (Millenium 4) de David Lagercrantz

Mes petites lectures
9782330053901,0-2684310Le livre : Millénium Volume 4, Ce qui ne me tue pas de David Lagercrantz. Traduit du suédois par Hege Roel-Rousson. Paru le 27 août 2015 chez Actes Sud dans la collection Actes noirs. 23€;  (481 p.) ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 24 x 15 cm

4e de couv :

Elle est une hackeuse de génie. Une justicière impitoyable qui n’obéit qu’à ses propres lois.

Il est journaliste d’investigation. Un reporter de la vieille école, persuadé qu’on peut changer le monde avec un article. La revue Millénium, c’est toute sa vie.

Quand il apprend qu’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle détient peut-être des informations explosives sur les services de renseignements américains, Mikael Blomkvist se dit qu’il tient le scoop dont Millénium et sa carrière ont tant besoin. Au même moment, Lisbeth Salander tente de pénétrer les serveurs de la NSA…

Dix ans après la publication en Suède du premier volume de Millénium, David Lagercrantz livre un thriller d’une actualité brûlante et signe les retrouvailles des personnages cultes créés par Stieg Larsson. La saga continue.

768734345L’auteur : Né en 1962, David Lagercrantz est écrivain et journaliste. Il vit à Stockholm. Lagercrantz a étudié la philosophie et la religion à l’université a fait des études de journalisme. Il a travaillé jusqu’en 1993 en tant que journaliste du crime.

Fin 2013, la maison d’édition suédoise Norstedts a annoncé qu’il avait été engagé pour écrire le quatrième roman de Millénium, la série de Stieg Larsson

 

Extrait :
Lisbeth Salander se leva à 5 heures et pirata le supercalculateur NSF Miri du New Jersey Institute of Technology. Elle avait besoin de toute la puissance de calcul qu’elle pouvait rassembler. Puis elle lança son propre programme de factorisation par courbe elliptiques.
Ensuite elle s’efforça de décrypter le fichier NSA qu’elle avait téléchargé. Mais quoi qu’elle tentât, c’était en vain. Elle n’avait d’ailleurs jamais vraiment cru qu’elle y parviendrait : c’était un chiffrement RSA sophistiqué. Le RSA -d’après les initiales de ses inventeurs Rivest, Shamir et Adleman- possède deux clés, une publique et une privée, et se fonde sur l’indicatrice d’Euler et le petit théorème de Fermat. Il est facile de multiplier deux nombres premiers de grande taille. En un clin d’œil, la calculatrice donne la réponse. Mais il est quasi impossible de procéder en sens inverse et de trouver, à partir de la réponse, quels nombres premiers ont été utilisés. On n’avait pas encore trouvé le moyen de gérer la factorisation des nombres premiers par ordinateur, et c’était une faiblesse que Lisbeth et les services de renseignements du monde entier maudissaient souvent.

Le post-it de Ge

Ce qui ne me tue pas

Quand Mikael Blomkvist reçoit un appel d’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle qui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains, il se dit qu’il tient le scoop qu’il attendait pour relancer la revue Millénium et sa carrière. Au même moment, une hackeuse de génie tente de pénétrer les serveurs de la NSA..

Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist, encore meurtris par leur rencontre avec Alexander Zalachenko, se retrouvent pour enquêter sur un complot au coeur des services secrets américains.

Stieg Larsson, l’auteur des premiers Millenium est bien mort et enterré et pourtant son œuvre lui survie.

Elle a tellement fait date ces dix dernières années dans le petit monde du polar qu’on a même voulu lui donner une suite.

Alors coup médiatique, filon pour faire du fric….C’est vrai que ces questions étaient inévitablse.

Mais si Stieg Larsson n’est plus, son souffle semble inspirer  la plume de son successeur, David Lagercrantz.

Bien sûr, le roman a quelques défaut. Il a même parfois quelques visions un peu étriquées de certains problèmes de société, il véhicule un féminisme un peu facile. De plus il n’évite pas quelques poncifs, les femme n’ont pas le bon rôle. Outre le cliché de la femme fatale, on retrouve ici le lieu commun entre la sœur belle et méchante et l’autre moche et courageuse, il ne manquerai plus que l’une soit blonde et l’autre  brune. …

Sinon, le style de Lagercrantz est moins alambiqué que celui de Larsson. La lecture est plus fluide. L’histoire reste passionnante, le rythme est plus soutenu. Les intrigues ayant pour but de révéler la vérité que l’on garde cachée sont toujours aussi prenantes.

Lagercrantz savait qu’il risquait de se retrouver face à la critique. Et qu’il aurait à affronter nombre de détracteurs. Il a pourtant eu le courage de se glisser dans la peau des personnages emblématiques de son prédécesseur. Il a même eu la bonne idée d’en ajouter d’autres tout aussi charismatiques.

Alors oui, Ce qui ne me tue pas continue dignement la série des Millenium, qui avait tenu en haleine les fans de la première heure et les autres qui étaient venus grossir leurs rangs.

 

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