Un avion sans elle de Michel Bussi

Mes petites lectures

9782258092785,0-1301189  Le livre : Un avion sans elle  de Michel Bussi. Paru le 12 janvier 2012 aux Presse de la cité dans la collection Terres de France. 22€ ; (532 p.) ; 23 x 14 cm

9782266233897,0-1568281
Réédité en poche Chez Pocket le 7 mars 2013. 7€70 ; (572 p.) ; 18 x 11 cm.

 

Puis en 9782266252713,0-2375550édition collector le le 13 novembre 2014 au prix de 9,€10

Quatrième de couverture

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule.

Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.

Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masques tombent.

Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ?

Ou bien quelqu’un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?

indexMichel Bussi, professeur à l’université de Rouen, a notamment publié aux Presses de la Cité Nymphèas noirs, polar français le plus primé en 2011 (Prix Polar méditerranéen, Prix Polar Michel Lebrun de la 25e Heure du Livre du Mans, Prix des lecteurs du Festival Polar de Cognac, Grand Prix Gustave Flaubert, Prix Goutte de Sang d’encre de Vienne).

 

Extrait :
Journal de Crédule Grand-Duc.
Vous serez d’accord avec moi, je pense, pour les Vitral, pour les Carville, la vie est tout de même une sacrée salope… Elle leur annonce d’abord qu’un Air Bus s’écrase, qu’il n’y a pas de survivants, elle leur enlève d’un coup les deux générations sur lesquelles ils avaient construit leur avenir. Fils et petites-filles. Puis, une heure plus tard, elle leur annonce, radieuse, un miracle : l’être le plus petit, le plus fragile, a été épargné. Et l’on en vient même à être heureux, à remercier le ciel, à oublier la disparition de personnes si chères… mais la vie ne retire le poignard que pour mieux l’enfoncer une seconde fois. Et si ce petit être miraculé, la chair de votre chair, le fruit de vos entrailles, ce n’était pas le vôtre ?

Lecture d’avant

Le post-it de Ge

23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite  de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent la paternité de cette enfant, surnommée Libellule par les médias. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ?

Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, il vient d’être assassiné.

Il laisse derrière lui toute son enquête consignée dans un cahier, véritable trésor que convoitent les deux familles.

Il ne reste plus qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité…

L’intrigue est construite de façon remarquable : complexe à souhait, elle frise parfois la limite du « tordu ».

Michel Bussy nous fait vivre l’enquête : il embrouille ses lecteurs pour mieux les emmener sur une nouvelle piste. Il les embarque et les promène de rebondissement en rebondissement.

Dans Un avion sans elle, la psychologie des personnages est parfaitement maîtrisée. 

Ce titre n’est pas qu’un livre à suspense, il nous donne aussi beaucoup à réfléchir. Notamment sur la notion d’identité. Comment ce définir quand on est pas celui que l’on croit être. Comment ce construire quand on ne sait pas vraiment d’où l’on vient.

Avec ce titre Michel Bussi a commencé à vraiment être connu du grand public et à faire son trou dans le paysage du polar français. Aujourd’hui c’est l’un des plus gros vendeur de romans policiers en France.

   Ce titre a reçu le Prix Maison de la presse 2012.

 Pour lire le début ICI

32 réflexions sur “Un avion sans elle de Michel Bussi

  1. J’ai commencé à lire cet auteur avec « Les nymphéas Noirs ». J’ai adoré son style. Ça lit avec une telle facilité. Mon préféré reste « N’oubliez jamais » pour le moment car je n’ai pas lu son dernier.
    En tout cas, merci pour cette piqûre de rappel « anne-ju, il faut que tu avances un peu dans tes lectures ;-)) ».

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    • Personnellement j’ai découvert l’auteur il y a 10 ans, avec son roman avec 2 romans parus chez un petit éditeur PTC. Le 1e Code Lupin était une parodie du Da Vinci Code qui suivait les trace de Maurice Leblanc en Normandie autour des aiguilles creuses d’Etretat. 😉 Le 2e , Omaha crimes : le thriller du débarquement m’a vraiment surprise. D’ailleurs je crois que l’auteur l’a fait reparaître dernièrement sous un autre titre « Gravé dans le sable ».
      Si je ne me trompe pas Omaha Crime avait reçu quelques prix dans quelques petit salon polar en 2007 🙂

      Aimé par 1 personne

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