Origine de Diana Abu-Jaber ; traduit de l’anglais (États-Unis) par Édith Ochs.Paru le 22 avril 2010 chez Sonatine éditions.22€ ; (500 p.) ; 22 x 14 cm
4e de couv :
Syracuse, État de New York. L’hiver est terrible, la ville est sous la neige, battue par des vents glacés. Lena, experte en empreintes digitales, travaille à l’unité scientifique de la police. C’est une jeune femme renfermée, à l’équilibre fragile, qui, en dépit de compétences exceptionnelles, préfère rester dans l’ombre et se consacrer aux cas de violences faites aux enfants, conséquence peut-être d’un passé tourmenté. Orpheline trouvée dans d’étranges circonstances à l’âge de 2 ans, Lena ignore en effet tout de ses origines.
Son parcours croise un jour celui d’Erin Cogan, dont le bébé vient de décéder. Les médecins ont diagnostiqué une mort subite du nourrisson, la mère ne les croit pas. On a tué son fils, elle en est sûre. Bien vite, le doute s’insinue aussi dans l’esprit de Lena, qui découvre un nombre anormal de cas similaires dans la région. Y aurait-il vraiment un serial killer qui s’attaque aux bébés ? Plus étrange encore, Lena sent confusément que l’énigme de ses origines est liée à Erin et aux meurtres des enfants. Parviendra-t-elle à reconstituer son histoire et à percer le sombre secret de ses origines ? Malgré la pression de la presse qui s’empare de l’affaire, malgré les menaces qui pèsent sur sa vie, Lena ira jusqu’au bout d’une enquête passionnante.
Diana Abu-Jaber nous livre avec ce thriller, qui transcende les limites du genre, un chef-d’oeuvre d’écriture et d’intrigue à l’intensité quasi hallucinatoire. Elle nous offre également une exploration fascinante et pleine de compassion de thèmes aussi universels que la maternité, le deuil, l’identité et la mémoire. Indispensable.
L’auteur : Après une enfance passée entre les États-Unis et la Jordanie, Diana Abu-Jaber, née en 1960, est aujourd’hui professeur à l’université de Portland. Origine est son premier roman publié en France.
Extrait :
Les parents de substitution se bousculent dans ma vie, tout comme les enfants des autres. Même quand j’ai essayé d’être une femme mariée, mon mari n’était pas à moi.
Tout est bricolé, créé de toutes pièces. Pour autant que je puisse dire, les liens du sang sont des promesses creuses. Rien ne peut vous trahir davantage que votre propre famille.
Mais les gens parlent de la « famille nucléaire » comme si c’était une entité inscrite au niveau cellulaire. Comme si c’était davantage qu’une protéine et de l’ADN.
Le post-it de Ge
Pas mal…intriguée…ma curiosité est contente de le voir dispo en poche. Merci pour cette découverte
J'aimeAimé par 1 personne
Toujours avec plaisir chère Ju 🙂
J'aimeAimé par 1 personne
il est pas mal du tout comme roman, on n’entend plus parler de l’auteure depuis, non ?
J'aimeAimé par 1 personne
Perso il m’a marqué 😉
J'aimeAimé par 1 personne
Et c’est vrai que depuis 5 ans plus rien !
Elle a pourtant publié, me semble-t-il outre atlantique.
J'aimeAimé par 1 personne
Il a Pas l’air mal du Tout celui Là !
J'aimeAimé par 1 personne
Il est vraiment top. Enfin si je n’en souviens aujourd’hui c’est pas pour rien, lol ! 😉
J'aimeAimé par 1 personne
ceux dont on se souvient sont seulement les bons 🙂
J'aimeAimé par 1 personne
Ou les très mauvais 😉
J'aimeAimé par 1 personne
c’est clair! 🙂
J'aimeAimé par 1 personne
Toujours dans les extrêmes
J'aimeAimé par 1 personne