Aujourd’hui c’est Lord Arsenik qui vient pour une nouvelle chronique et il nous embarque en Argentine.
Alors attention avec Lord Arsenik ça risque de secouer.
Rubén Calderon aussi est un rescapé, un des rares «subversifs » à être sorti vivant des geôles clandestines de l’École de Mécanique de la Marine, où ont péri son père et sa jeune soeur, durant la dictature militaire.
Trente ans ont passé depuis le retour de la démocratie. Détective pour le compte des Mères de la Place de Mai, Rubén recherche toujours les enfants de disparus adoptés lors de la dictature, et leurs tortionnaires…
Rien, a priori, ne devait réunir Jana et Rubén, que tout sépare. Puis un cadavre est retrouvé dans le port de La Boca, celui d’un travesti, « Luz », qui tapinait sur les docks avec « Paula », la seule amie de la sculptrice. De son côté, Rubén enquête au sujet de la disparition d une photographe, Maria Victoria Campallo, la fille d un des hommes d affaires les plus influents du pays. Malgré la politique des Droits de l’Homme appliquée depuis dix ans, les spectres des bourreaux rôdent toujours en Argentine. Eux et l’ombre des carabiniers qui ont expulsé la communauté de Jana de leurs terres ancestrales…
Caryl Férey est né le 1er juin 1967 à Caen. Il a grandi en Bretagne, une terre qu’il aime pour ses côtes déchiquetées, ses concerts dans les bistrots et ses tempêtes. Grand voyageur, il a parcouru l’Europe à moto, puis a fait un tour du monde à 20 ans. Il a notamment travaillé pour le Guide du Routard.
Extrait :
Participer à des réunions d’étudiants de gauche, à des activités syndicales, avoir critiqué à haute voix les militaires, porter le même nom qu’un suspect, avoir assisté à un enlèvement, être juif, enseigner ou étudier la sociologie, conseiller des pauvres ou des suspects en matière juridique, soigner des suspects ou des pauvres, écrire des poèmes, des romans, des discours, être étranger et « trop bruyant », être réfugié d’un pays sous régime militaire, recherché pour des raisons politiques, exercer le métier de psychologue ou psychanalyste — influencés par des théoriciens juifs —, donner un récital de piano devant des ouvriers ou des paysans, être « trop » passionné d’histoire, être un jeune soldat qui en sait trop ou qui conteste, être « trop » fasciné par l’Occident ou réaliser des films « trop » axés sur des sujets de société ou contrevenant à la « bonne morale », militer dans une association des Droits de l’Homme, avoir un frère, une sœur, un cousin ou un ami proche d’une personne disparue : les militaires et la police enlevaient les gens pour n’importe quelle raison. Était considéré comme subversif quiconque se dressait contre le « mode de vie argentin
L’avis du LORD :
J’ai découvert l’univers littéraire de Caryl Ferey avec ce roman (ça fait pourtant un bail que sa suite maorie squatte ma PàL) et je dois avouer que j’ai pris une belle claque dans la gueule en compagnie de Mapuche.
Direction l’Argentine, mais pas celle des guides touristiques, la vraie. La réalité argentine aussi c’est la pauvreté et la corruption. Un pays dont les cicatrices d’un passé douloureux ne sont pas encore refermées… Voilà pour la toile de fond, oubliez le pays des Bisounours ; noir c’est noir !
Les héros de ce roman, Jana et Ruben ont des personnalités diamétralement opposées mais des caractères bien trempés. Au fil des pages on apprend à les connaître et à les comprendre, on découvre (pour ma part en tout cas) l’Histoire de l’Argentine. L’auteur réussi à nous plonger en totale immersion dans son intrigue en compagnie de ces deux héros dont les chemins ne devaient pas se croiser.
Par moment je me suis demandé si Caryl Ferey écrivait avec un stylo ou avec un cutter, le style est tranchant, percutant… en somme parfaitement adapté au contexte.
Ne vous laissez pas abuser par le démarrage en douceur du roman, rapidement vous vous retrouverez embarqué au coeur d’une intrigue menée Fast & Furious… c’est à peine si vous prendrez le temps de respirer entre les pages ! Chamboulé, tourneboulé, entre les surprises et rebondissements que vous réserve l’auteur.
Un coup de coeur inattendu.
Tu as grandi où ? demanda-t-il depuis le banc qui lui faisait face.– Dans le Chubut, répondit Jana.– En territoires mapuche ?– Oui… (Elle saisit un pétale de rose au hasard de la nappe, le déchira avec application.) Mais on a été expulsés de nos terres, elle ajouta. Une multinationale italienne…– United Colors ?– Oui. On ne devait pas avoir la bonne…L’ironie cachait mal l’amertume
Merci qui ? Merci Benetton ! Depuis les pubs United Colors me piquent les yeux et me foutent la gerbe.
Pour faire plus ample connaissance avec LORD ARSENIK c’est ICI
Pour lire sa 1ère chronique sur les cicatrices de Jac Baron, c’est Là
Je n’ai lu que « Zulu » de cet auteur, qui m’a déjà méchamment claqué. Alors, si ce Mapuche est du même tonneau, je ne vais pas tarder à aller faire un tour du côté de mes lointains cousins…
Et, simple réflexion, l’écriture au cutter, ça doit bouffer de la ramette… 😉
Très belle chronique, l’ami Fred, et bravo Geneviève, tu sais choisir tes invités… Bises.
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Je croyais que tu allais me dire que je savais choisir les livres à chroniquer puisque ce sont tous des coups de coeur. 🙂
Mais tu as raison, j’ai de la chance mes chroniqueurs sont aux poils. Et quand c’est le LORD qui est à la baguette, je me dis que ça va déménager 😉
Du coup moi, je t’attends toujours sur ces pages l’ami Vincent , héhé 😀
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N’aie pas de souci, je te réserve une chronique, mais une bonne, je sais pas quand… 😉
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C’est le je sais pas quand qui me fait peur cher Vincent 😉
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Ca viendra, n’aie crainte… J’attends de tomber sur une perle…
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Ah oui une perle, mais il y en a des centaines à lire, Vincent 😉
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Caryl Ferey se fait trop rare malheureusement. Un grand auteur noir, c’est trash et beau à la fois.
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Ah oui alors…
Et on attend tous avec impatience son prochain, j’allais dire voyage 😉
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et comment !
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lu tous ses livres à chaque fois j’adore! j’attends avec impatience le prochain 🙂
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Fan absolue alors chère Souris Maman ?
J’avoue nous attendons, j’attends aussi son prochain 😉 🙂
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carrément, un de mes auteurs favoris mais en attendant (avec impatience) je me console avec des thrillers dans le même genre comme dust par exemple
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Dust adoré aussi.
Petite chronique il y a quelques semaines sur ce blog
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et manock?
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Caryl Ferey est un grand ! je l’ai découvert avec Zulu ! une belle claque aussi… et bien entendu j’ai adoré Mapuche, son meilleur je crois, bien que ses autres romans soient très très bien…. youpi il va venir à Charleville-Mézières où j’habite en novembre, j’en salive d’avance ! 🙂
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Waouh quel enthousiasme Lilou…
ça fait chaud au coeur.
Et je suis ravie que tu puisses rencontrer cette auteur, il est passionnant à écouter. 🙂
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oui c’est tout à fait ça mes amis ! Une écriture au cutter 😉
Content de vous voir ensemble le temps d’une chronique 😉
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Et oui, Lord me fait l’honneur de venir de temps à autres chez moi. Et j’adore quand il vient squatter à vrai dire 😉 🙂
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écrire au cutter !! wahahaha, je l’adore, celle-là !! La sage maorie est lue, mais pas l’argentine !
Le jour où Ferey fera dans le bisounours, je veux le lire !! mdr
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Vous êtes impayable dame Belette.
En parlant de BIsounours, on en est loin toutes les deux, et je parle m^me pas du Lord.
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Oui, nous ne sommes pas des Bisounours non plus… mais les romans de Caryl, putain, ça déchire sa race ! (maman, si tu me lis un jour, pardon pour les gros mots).
Le Lord est encore pire que nous deux, en effet… mdr
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Oh, à deux on va peut-être faire le poids 🙂
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Sans aucun doute ! Des poids lourds en matière de vacheries, mais des poids plumes sur la balance ;-))
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Sur la balance, je gagne à tous les coups !
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Moi j’évite le match avec elle !
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Je boxe chez les poids lourds, la catégorie reine ! 😉
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Tu boxes les reines aussi ?? :p
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Toujours les puissants de préférence
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Héhéhéhé, jouissif ! les puissants font caca comme nous… ils crèveront aussi comme nous !
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Hmouarf l’autre hé ! Je suis un sein… un saint crévindiou !
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Moi en seins je suis servie hahhhahhaha
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Oui, tu es un sein… heu, un saint !!
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Ah une chronique comme je les aime…qui pique ma curiosité !
Je pense qu’il va rejoindre bientôt ma PAL !
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Héhé, piquant il est le Lord ! 😉
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J’adore quand ça pique lol
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Tu es plus pervers que tu ne le laisses paraître, petit padawan 😉 lol 🙂
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Euh….possible lol
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héhé, je m’en doutais un peu 🙂
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Bon ben si c’est coup de cœur, je le note !!!!;)
Ca m’a l’air tout de même pas pratique l’écriture au cutter^^…..Mdr, mais la métaphore est sensas’!!!!!
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Du Lord tout craché 😉
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