Le moineau rouge de Jason Matthews

9782749140766,0-2561841Le livre : Le moineau rouge de Jason Matthews. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hubert Tézenas. Paru le 9 avril 2015 au Cherche-Midi.  21,50 € ; (654 p.) ; 22 x 15 cm

  

Dans la tradition de John le Carré, une plongée hyperréaliste et palpitante au coeur du renseignement.
Bientôt porté à l’écran par David Fincher.

Alors que la Russie de Poutine devient de plus en plus inquiétante pour les Occidentaux, Nate Nash travaille à Moscou pour la CIA.
Il est le contact privilégié d’une taupe ultra-secrète du SVR, héritier du KGB.
Connu sous le nom de MARBRE, ce haut dignitaire renseigne les Américains depuis une dizaine d’années.
Après un incident, la couverture de Nate est mise à mal.
Il est exfiltré vers Helsinki et Dominika, une espionne russe, est envoyée pour le piéger.
Trahisons, manipulations, secrets, mensonges : un jeu dangereux se met en place entre Dominika et Nate, où vie sentimentale et professionnelle ont vite fait de se confondre.
Avec, à la clé, l’identité de MARBRE.
La tempête ne tarde pas à souffler entre Moscou et Washington, jusqu’à un dénouement totalement imprévisible.

De Graham Greene à John le Carré en passant par Ian Fleming, les plus grands auteurs de romans d’espionnage sont tous des anciens des « services ». Jason Matthews ne fait pas exception à la règle. Après plusieurs décennies passées à la CIA, il nous offre un premier roman captivant. Sa connaissance du terrain et de la géopolitique donne un aspect brut et quasi documentaire qui rend plus terrifiant encore ce grand livre d’actualité où la politique, le suspense et l’amour se conjuguent à merveille.

« L’auteur possède une connaissance incroyable de son sujet. J’ai rarement lu un livre aussi abondant en informations, à la limite du confidentiel défense. »
The New York Times

« Un premier roman sublime ! Beaucoup d’ex-agents secrets se sont reconvertis en romanciers, Matthews fait partie des rares dont la seconde carrière va être aussi solide que la première ! »
The Washington Post

6903512L’auteur : Jason Matthews est un ancien officier de la CIA, expert du contre-terrorisme.
Il a travaillé dans la clandestinité durant de nombreuses années.
Le Moineau rouge a gagné l’Edgar Award du meilleur premier roman.

 

 

 

 

Extrait  :
« Nash restait la clé, conclut-il. Il maintiendrait sans doute le contact avec son agent depuis l’étranger. Egorov décida donc de ne pas le lâcher, car cette mutation en Finlande pouvait être une ouverture. Gardons un œil sur lui, là-bas. Le SVR faisait à peu près ce qu’il voulait en Finlande, et l’étranger était son terrain de chasse exclusif. Plus besoin de se concerter avec ces minables du FSB. Nous verrons bien, se dit Vania. Le monde était trop petit pour que quelqu’un puisse s’y cacher. »

Le post-it de Ge

Le moineau rouge de Jason Matthews

Le moineau rouge de Jason Matthews

Difficile à résumer  ce livre. A Moscou, Nathaniel Nash est l’officier traitant, pour la C.I.A., d’une taupe russe de très haut niveau. Nate Nash espionne le milieu politique russe.  MARBRE qui dirige la section Amériques du S.V.R. l’informe régulièrement. Après que les deux hommes ont été a deux doigts de se faire pincer, Nash est transféré a Helsinki mais garde le contact avec MARBRE. Le général Egorov reçoit l’ordre du président Poutine en personne de démasquer le traître dont il veut voir tomber la tête. Egorov se sert alors de sa nièce, la superbe Dominika Egorova. L’espionne russe, est alors chargée de l’éliminer Nate.

On entre de plein pied dans la cour des grands avec ce roman d’espionnage plus vrai que nature. 007 peut aller se rhabiller. Nate Nash est un espion à l’ancienne, à l’heure du tout numérique. Même Q, avec ses petits gadgets électroniques ne pourra pas remplacer l’habileté d’un espion de premier rang. Avec lui, pas de traçage possible. Et puis, ainsi vous allez apprendre comment échapper à une filature. On ne sait jamais, ça peut s’avérer utile. (Oui, j’ai déjà été suivi par une lectrice un peu chelou, c’est même arrivé à des collègues.)

Non, plus sérieusement, avec cet excellent roman de politique fiction, on peut se demander si la guerre froide n’a jamais cessé. C’est captivant comme un bon film, passionnant comme un parfait documentaire. On découvre les dessus des cartes, on comprend mieux le fonctionnement de notre monde, les relations internationales, l’équilibre fragile des forces.

Et forcément on se laisse surprendre par la fin.

Ah, j’oubliai, l’auteur a eu la charmante idée de parsemer son récit de recettes culinaires des pays que traversent nos protagonistes. Cela rajoute du piquant à cette savoureuse histoire qui n’en manque point. Et je n’avais jamais eu la curiosité de me lancer dans la cuisine finnoise et islandaise.

Au fait…Il a remporté l’an dernier l’Edgar Award du meilleur premier roman et sera bientôt porté à l’écran par David Fincher. Espérant que l’adaptation cinématographique soit aussi brillante que le bouquin.

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