Le livre :Ressacs de David-James Kennedy. Paru le 9 janvier 2014 aux Fleuve Éditions collection Fleuve Noir. 18,90 € ; (427 p.) ; 23 x 14 cm
Quatrième de couverture
Par une nuit d’orage, dans l’un des derniers hôpitaux militaires de la Côte atlantique, un interne disparaît après qu’un de ses patients a été sauvagement assassiné. Bouleversé par la disparition de son confrère, Tom Castille se lance sur ses traces en même temps que les gendarmes. Bientôt il découvre une chose troublante. Dans cet hôpital, un ancien monastère construit par les Augustins mille ans plus tôt, d’autres disparitions ont eu lieu, dans des circonstances semblables… La route du Dr Castille croise celle de Sophie, une femme au comportement étrange, et celle d’un flic au physique de rugbyman. Ensemble, ils repoussent les limites du possible et remontent dix ans, trente ans, deux cents ans en arrière pour découvrir le secret des mystérieux ressacs du passé.
Parce que c’est là que se trouve la clé, préservée par la roche et l’océan. Parce que ici plus que nulle part ailleurs, personne n’échappe à son destin. Il vous attend, vous guette et finit toujours par vous rattraper…
L’auteur : Descendant d’un grand-père irlandais, David-James Kennedy est né en France en 1969 et vit aujourd’hui près de Lille où il est pharmacien. Ressacs est son premier roman.
Extrait :
A 15 h 05 il pénétra d’un pas rapide dans une salle antique et glacée, où faïences jaunies et aciers polis se partageaient l’espace. Résonance des voix, des pas, des gestes. L’absence de fenêtres amplifiait chaque son. La lumière sortait crue des rangées de néons, excessive par endroits, alors qu’une inquiétante pénombre régnait à d’autres. Des tables de métal étroites avaient été repoussées contre les murs de la pièce. Plusieurs poubelles, des éviers, tout un outillage de menuiserie ainsi qu’un égout d’évacuation central. Un véritable atelier de transition avant le voyage où l’ont obtenait l’aveu des corps après le départ des âmes.
Résumé et avis :
Jean-Christophe d’Orgeix, interne dans un hôpital, disparaît mystérieusement. Thomas, interne et ami de Jean-Christophe, mène l’enquête en même temps que la police. Il découvre que d’autres disparitions ont eu lieu dans cet hôpital, un ancien monastère construit 1.000 ans plus tôt. Et notamment celle d’un interne dont l’histoire personnelle est semblable à celle de Jean-Christophe. Premier roman.
David-James Kennedy plante son histoire sur la coté basque, cette cote déchirée entre océan et montagne. Et que pour l’atmosphère soit parfaitement en adéquation avec son histoire il y rajoute une tempête et un orage qui vont réveiller nos peurs les plus primitives.
L’enquête est parfaitement maitrisée, le décor magnifiquement restitué. Le Pays Basque se prête merveilleusement bien à cette ambiance poisseuse et suintante. La pluie, la pluviométrie et l’océan , l’élément aquatique, l’eau créent une force obscure et brumeuse qui rend l’intrigue angoissante et palpitante à souhait.
Nous somme en immersion totale, impossible de sortir la tête de l’eau. Notre souffle est devenu court.
Et on suit et on s’attache au personnage de Tom comme un un naufragé à sa planche de secours.
Bref voici dans un premier roman qui se lit avec énormément de plaisir et qui rempli à merveille son rôle de thriller. Toutes les promesses que l’on pouvait attendre de ce titre sont tenues. Un nouvel auteur qu’il va falloir surveiller.
[…] Le petit avis de Ge sur Ressacs ICI […]
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Tu me tente énormément avec ce titre surtout que l’eau a toujours un effet assez angoissant sur moi, alors je devrais particulièrement être sensible à l’ambiance de ce roman !
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Attention de ne pas te noyer lors de ta lecture ; mdr 😉
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Je suis absolument d’accord avec toi!!!
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Oh ma Foumette, comme quoi parfois nos lectures nous rapprochent 😉
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tiens ben va falloir que j’essaie !
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Tu veux essayer quoi ?
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l’auteur! lol
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Et il est d’accord ? 😉
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Nomdidjoû !! Je l’ai et je ne l’ai pas encore lu !!
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C’est ça d’avoir une MAL , ma belette 😉
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J’ai un mâle et une MAL…. dure la vie !
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Pas un Mâle qui a mal par hasard ? 😉
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Non, un malheureux… pardon, un mâle heureux !!
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oui bien vu ! J’espère que ce ne sera pas qu’une seule vague et qu’on entendra reparler de lui bientôt
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Comme toi, j’attends le prochain 😉
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