Le livre :Vade retro Dimitri de Juan Bas.Traduit de l’espagnol par Karine Louesdon et José Maria Ruiz-Funes Torres .Paru le 17 avril 2013 au Rouergue dans la collection Rouergue Noir. 20 € ; (230 p.) ; 21 x 14 cm
Quatrième de couverture
Réflexion faite, Pacho Murga coulait des jours bien tranquilles aux Canaries, dans la prison de Salto del Negro, établissement aux prestations dignes des geôles de l’époque victorienne. Et notez bien que c’est pure inadvertance s’il a sauvé la vie de Dimitri Urroz, le mafieux russe, fils d’un enfant de la guerre civile espagnole exfiltré vers l’Union soviétique. Cela n’a pas empêché l’ineffable Dimitri de s’enticher de lui. Adopté comme porte-bonheur par ce mangeur d’huîtres sociopathe, voilà Pacho embarqué à son corps défendant dans une folle équipée entre une Espagne où aucun démon n’a jamais trouvé le sommeil et la Russie où cohabitent le vingt et unième siècle, le Moyen Âge et la préhistoire. Il n’y manque ni les flingueurs de l’ETA reconvertis dans les basses oeuvres du crime organisé, ni les affidés de l’Opus Dei, ni même les siamois, anciennes gloires du cirque devenus rois de la pègre. Mais surtout il y a l’imprévisible Dimitri. Russe et Havanais, donc doublement fou et exponentiellement dangereux, il va jouer de la vie de Pacho comme de l’un des soldats de plomb qu’il trimballe toujours au fond de ses poches. Une danse macabre orchestrée avec un humour corrosif par un maître du polar espagnol
Écrivain espagnol né à Bilbao en 1959, Juan Bas est un auteur de polars consacré par plusieurs prix outre-pyrénées (notamment le prix Euskadi 2007 pour Voracidad). Son livre Scorpions pressés, publié chez Gallimard dans la série noire (2005) mettait déjà en scène le personnage de Pacho Murga.
Extrait :
Pas de mendiant à dix mètres à la ronde. Peut-être vais-je pouvoir faire la manche pendant quelques secondes, voire quelques minutes, sans subir les engueulades ou les agressions de rigueur. En fait, le plus difficile ici, ce n’est pas tant de recevoir l’aumône des passants, bien que leur extirper un misérable rouble s’avère une tâche ardue. Ces ignares au visage sculpté par l’abrutisse–ment ont le cœur confit dans une solution composée à parts égales d’alcool à brûler et de saumure, et quand ils mettent la main à la poche, c’est pour se gratter les couilles. Le plus dur, en vérité, c’est déjà d’y parvenir : à faire la manche.
Hey , il a l’air truculent ce bouquin ^^
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Là, je crois que tu as trouvé le mot juste. truculent, c’est ça 😉
Merci David 🙂
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😉
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5 étoiles ??? Tu vas tuer mes finances, toi ! 😆
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Ben si tu veux en mettre moins, lis le ! 😉
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Mais pour le lire, je dois l’acheter… argh !
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Ou l’emprunter à la bibliothèque 😉
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Ça ne changera rien à ma pile de livres qui attend !!! 😀
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Mais tu ferai plaisir à ton banquier 😉
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Un rien leur fait plaisir à ces vautours… 😉
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tu me donnes férocement envie de le lire! 😉
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Sortirais-tu des sentiers battus avec moi ?
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pourquoi pas 🙂
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Héhé, voilà qui fait plaisir 🙂
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