Le livre : L’assassin à la pomme verte de Christophe Carlier .Paru le 2 janvier 2014 chez Pocket. 5,80€ ; (156 p.) ; 18 x 11 cm
Quatrième de couverture
L’assassin à la pomme verte
Lumières tamisées, pas feutrés, piano en sourdine… Chaque palace est un monde en soi, qui semble situé hors du temps. Le Paradise n’échappe pas à la règle, jusqu’au jour où l’on trouve un cadavre dans une de ses suites. Qui a tué ce mari volage et volubile ? Tout le monde s’observe, entre méfiance et attirance. Sous l’oeil impitoyable du petit personnel, on assassine comme on tombe amoureux – en passant…
« Une imagination extraordinaire et une délicatesse exquise, un assassin très stylé. C’est très drôle, extrêmement bien écrit. Un bonheur absolu ! Ça m’a enchantée. »
L’auteur : né en 1960, Christophe Carlier est agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres. Il enseigne pendant plusieurs années à la Sorbonne. En 1991, il soutient une thèse sur la mort dans les romans de Marguerite Duras.
En 1998, il publie aux Presses universitaires de France un ouvrage sur Hiroshima mon amour, de Marguerite Duras et Alain Resnais.
Il participe à plusieurs dictionnaires et encyclopédies, dont le Dictionnaire de littérature, le Dictionnaire des œuvres littéraires de langue française et le Dictionnaire des lettres françaises.
En 1992, il entre au service du dictionnaire de l’Académie française, où il contribue à la préparation de la neuvième édition, dont le second tome est publié en 2000.
En 2012, Christophe Carlier publie son premier roman L’Assassin à la pomme verte.
L’Assassin à la pomme verte est son premier roman.
Citation : « J’éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J’avais toujours voulu tuer quelqu’un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l’avoir rencontrée »
Le post-it de Ge
L’assassin à la pomme verte
Craig et Elena se croisent au bar du palace Le Paradise. Un sentiment d’agacement et d’attirance naît entre eux, sous l’oeil du réceptionniste Sébastien. Le lendemain, un mari volage et volubile est assassiné. Cette fiction où amour et meurtre tendent à se confondre mêle les voix de ces personnages, chacun épiant son voisin.
Dans l’atmosphère feutrée d’un palace parisien se trament un meurtre, des amours éphémères et impossibles, et des vies se révèlent dans l’intimité de chambres numérotées. Ce roman choral, construit sur la vision des différents personnages est un superbe petit bijou ! Ciselé, élégant, cynique, original ! L’écriture de Christophe Carlier est alerte, moqueuse, profonde.. Chaque personnage prend à tour de rôle la parole afin de restituer sa vision des événements, du crime, et des autres. Ainsi nous pouvons nous les approprier, comprendre leur psychologie. La construction du récit est millimétré, presque précieuse et celle-ci nous amène à un dénouement aussi inattendu qu’audacieux.
Dans cette envoûtante et spirituelle fiction, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d’Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l’accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l’imaginaire. Et qu’un assassin peut être aussi discret que l’homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.
Nous avons eu un véritable coup de foudre pour ce somptueux polar.
Une superbe critique sans pépins 😉
Ca va sûrement plaire à ma chérie, ça 😀
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Ah, si ta chérie aime la littérature pur jus (de pomme, forcément), çà devrait le faire. 🙂
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🙂
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Comme j’adore les pommes…je le note ahahahah
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Attention Foumette, cette pomme n’est pas un thriller !!! 😉
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Ohhh zut alors!!!!! Me sens un peu poire du coup!!!ahahhaha
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Mais si tu aimes les mots et leur musique, tu devrais apprécier cet excellent bouquins. comme cela tu te garde une poire pour la faim…
Ou la fin.
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Une bien jolie référence à Magritte. Pourtant ceci est bien un livre 🙂
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Et un sacré bon livre 🙂
L’auteur est passionnant à écouter c’est un érudit qui s’ignore. J’entends par là, d’une humilité réjouissante. 🙂
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et ça, ça fait du bien!
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vi, et on n’en a besoin en ce moment.
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